« Après la CAN, il était prévu que je revienne au Mali et à Bamako avec l’équipe, parce que dans nos têtes, on avait programmé de gagner la compétition. Et j’avais aussi envie de voir ma famille car en ce moment, il y a malheureusement la guerre chez moi. Pendant la CAN, je l’appelais tout le temps, explique-t-il. Ça m’a fait du bien de la voir, mais le problème, c’est que lorsque j’ai voulu revenir, à l’aéroport, le vol a été annulé, en raison de tous les problèmes. »
Un truc qui avait passablement irrité Francis Gillot. Et l’attaquant de développer. « Depuis l’Afrique du Sud, je m’inquiétais beaucoup pour les miens, et je réfléchissais à trouver une solution pour faire partir mes parents vers la Guinée, parce que les rebelles étaient presque à côté de Bamako… Et j’en profite pour dire merci à la France qui nous a aidés. »
Disons que comme « excuse » , ça change d’une perte de passeport, ou d’une jambe cassée de sa maman sur le sol glissant d’un terminal aéroportuaire. LB, à Bordeaux
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