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Dans la tête de Philippe Clement

Par Maxime Brigand
Dans la tête de Philippe Clement

Plus de quatre ans après avoir rendu ses premières copies sur un banc professionnel au Freethiel de Beveren, Philippe Clement, 47 ans et triple champion de Belgique en titre, a été choisi par l’AS Monaco pour prendre la suite de Niko Kovač et ainsi vivre une première expérience à l’étranger. Mais quels sont les secrets de ce type qui ne sait que gagner ?

La vingtaine à peine entamée, Dieumerci Ndongala est debout, en pleine nuit, dans un parking d’Esch-sur-Azette. C’est le début des années 2010, le créatif ailier congolais a quitté Liège et l’académie Robert Louis-Dreyfus du Standard depuis quelques mois à peine pour rejoindre le Luxembourg et, sur conseil de son nouveau coach, il n’est plus seulement footballeur, mais aussi gardien de parking. Ce qui lui offre deux cadeaux : une cure d’humilité et une prise de conscience. Interrogé un jour par Sport/Foot Magazine, il expliquera : « Je devais me lever à 4h30 du matin pour commencer une heure plus tard. Quand je terminais mon service, je filais au foot. C’était très dur. J’ai tenu ce rythme pendant six mois avant d’arrêter. Ce n’était pas un job difficile en soi, mais Sébastien Grandjean, mon entraîneur, voulait simplement me faire comprendre qu’avec le talent que j’avais, je ne pouvais pas me plaindre et qu’il fallait que j’y croie. »

 Quand on est joueur, souvent, on ne regarde que le ballon, mais lui te force justement à ne pas le regarder. Il te fait comprendre qu’un appel à vide est parfois plus important.

Après deux spectaculaires saisons au Luxembourg, des milliers de dribbles et les premières sélections avec les équipes de jeunes de la République démocratique du Congo, Dieumerci Ndongala s’offre ensuite un retour en Belgique, d’abord en troisième division (à La Louvière, où il retrouve son mentor Sébastien Grandjean), puis à Charleroi, à La Gantoise et au Standard. Hic : le club que l’ancienne promesse retrouve tire la langue et une sale pubalgie pourrit la vie du joueur, finalement prêté à Genk, en février 2018. En arrivant sur place, Ndongala a rendez-vous dans un bureau avec un homme : Philippe Clement.

« À ce moment-là, je connais son passé de joueur, je sais qu’il a été adjoint de Michel Preud’homme à Bruges, qu’il a fait quelques mois surprenants à Waasland-Beveren, mais je vois surtout quelqu’un qui me motive tout de suite et entre dans ma tête, rembobine celui qui porte alors le numéro 77 en référence à un verset de la Bible (« cherchez et vous trouverez ; frappez et on vous ouvrira ; demandez et on vous donnera ») et porte aujourd’hui les couleurs de l’APOEL Nicosie. Son discours a été très direct. Je sortais de mois compliqués, mais il m’a dit qu’on allait faire de grandes choses ensemble, que son objectif était d’être champion en 2019. Rapidement, il m’a appris à voir le foot d’une autre façon et à ne pas regarder que le ballon. Il m’a tout simplement ouvert les yeux. » Choses promises, choses réalisées : au printemps 2019, malgré plusieurs coups reçus – le départ d’Alejandro Pozuelo à Toronto en pleine saison et une gamelle à Bruges en plein sprint pour le titre, entre autres – Genk, porté par sa jeunesse triomphante, décroche le quatrième titre de champion de Belgique de son histoire. La nuit du sacre, Philippe Clement se félicite d’avoir réussi à transformer « des gamins en hommes » et lâche, ému : « C’est super. Ce soir, je ne serai certainement pas sobre. » Depuis, Clement n’a jamais cessé de se resservir et a fêté deux nouveaux titres de champion avec Bruges. L’homme que l’AS Monaco a décidé de choisir pour prendre la suite de Niko Kovač est ainsi fait : il ne pose jamais son verre à succès.

Psychologues, orques et automatismes

Voilà maintenant plus de quatre ans que l’ancien international belge (38 sélections) a plongé son crâne chauve dans la machine à laver qui fait tourner les coachs du monde entier. Première question : pourquoi ce plongeon ? « Je ne me suis pas lancé dans ce métier pour être champion ou entraîneur de l’année, a répondu Philippe Clement, fin 2018. Ma satisfaction, c’est de faire progresser des joueurs et un club, d’atteindre un objectif ensemble. Je n’ai pas d’ambition individuelle. Je suis le catalyseur d’une histoire. Je ne fais pas tout, tout seul, chaque jour. Il faut également créer un staff fort qui fasse partie de l’histoire. Ce qui m’intéresse, c’est que chacun pense de la même façon et qu’on note chaque jour une progression. » Le premier jour, justement, est un bon repère pour attaquer le dossier Clement qui a eu l’occasion, au printemps 2017, de retirer sa veste d’apprenti – il était alors adjoint de Michel Preud’homme à Bruges depuis plusieurs années – pour prendre le volant de sa première équipe professionnelle : Waasland-Beveren, historiquement habitué à survivre plus qu’à sourire en Jupiler Pro League. Pour son premier groupe pro, Philippe Clement a d’autres rêves et un désir rapide : transformer ses nouveaux joueurs en orques redoutables, capables de chasser en meute unie n’importe quel adversaire.

 Dès son premier poste, on a vu deux des grandes forces de Philippe : sa volonté de proposer un football attractif et le grand impact psychologique qu’il peut avoir sur les joueurs.

Cependant, après quelques semaines de préparation, son nouvel effectif s’interroge et doute. Certaines voix affirment même : « Coach, on ne peut pas faire ça. On ne peut pas presser comme ça et tenter d’avoir le contrôle de cette manière. On est Beveren ! » Peu importe, Clement, qui va faire travailler ses ouailles avec des psychologues pour mesurer leur capacité à gérer la pression, la concurrence et les critiques, est sûr de son projet, et les chiffres ne tardent pas à tomber. À Noël, Waasland-Beveren, guidé par le lumineux Ryota Morioka, pointe à la septième place du championnat, traîne parmi les références de Belgique en matière de pressing, range quelques matchs références dans ses bagages (pêle-mêle, une victoire éclatante à Zulte-Waregem, une démonstration de force contre Courtrai, un succès abouti face au Standard), n’hésite pas à sortir au sol plutôt que de miser sur un jeu long à la réussite souvent aléatoire et affiche un taux de xG (expected goals) moyen plutôt réjouissant (une défaite 1-2 face à Anderlecht verra même Waasland-Beveren grimper à 3.3xG).

Responsable des formations d’entraîneurs à la RBFA, Kris van der Haegen, qui a également passé son diplôme UEFA Pro aux côtés de Philippe Clement, sourit à l’évocation de cette période : « Le passage de Philippe à Beveren est clé, car en quelques semaines, il a réussi à faire prendre conscience à tout un groupe qu’il pouvait regarder les autres équipes dans les yeux en activant certains leviers de jeu. Son équipe a été extraordinaire et a cassé certains codes. En formation, je conseille toujours aux anciens pros de commencer à l’ombre, de se donner l’opportunité de faire des erreurs, car sans erreur, on ne peut pas progresser. Philippe a pris ce temps lorsqu’il était adjoint à Bruges, où il a appris à gérer les joueurs, à travailler sur l’individualité pour créer une base collective, tout en affinant son projet de jeu qu’on a ensuite vu à partir de son passage à Waasland-Beveren. Dès son premier poste, on a vu deux des grandes forces de Philippe : sa volonté de proposer un football attractif et le grand impact psychologique qu’il peut avoir sur les joueurs à qui il a toujours réussi à faire comprendre que l’équipe progresse grâce aux individualités, mais aussi que les individualités progressent à travers l’équipe. » En quelques mois à peine, Clement va ainsi se mettre les critiques dans la poche et taper dans l’œil des dirigeants de Genk, qui le débauchent dès l’hiver 2017 pour prendre la suite d’Albert Stuivenberg. La suite est connue : en plusieurs temps, le natif d’Anvers va retaper son nouveau jouet, transformer Dieumerci Ndongala, construire une plateforme sur mesure pour l’expression du duo Pozuelo-Malinovskyi, puis du duo Malinovskyi-Trossard, porter Joakim Maehle, et faire glisser un deuxième groupe dans son moule tactique. Au printemps 2019, Genk termine champion de Belgique avec 82 buts marqués, plus de 56% de possession de balle en moyenne et un PPDA (indicateur mesurant l’activité et l’intensité défensives d’une équipe dans le camp adverse, plus l’indicateur est bas, plus une équipe est jugée performante et mordante dans le camp adverse) de 7,95.

Le secret ? « On travaillait tellement la semaine sur nos forces et celles de l’adversaire que le week-end, il y avait peu de surprises et ça nous paraissait plus simple, décrit Sébastien Dewaest, joueur clé du Genk champion. Tout au long de la saison, on a cherché à mettre du pressing, notamment dans les 20-25 premières minutes pour vite tuer les matchs. Et ça a souvent marché. Avec le recul, c’est assez incroyable ce que Philippe Clement a réussi à nous faire faire. » Dieumerci Ndongala enchaîne : « Quand tu es joueur, c’est forcément un football qui te parle : un football d’automatismes, de mouvements, de jeu au sol… Avant de le rencontrer, j’étais beaucoup dans le un-contre-un, le dribble le long de la ligne. Philippe Clement m’a appris à varier mon jeu, à gagner en clairvoyance, à vivre sans ballon, à créer de l’espace pour les autres. Quand on est joueur, souvent, on ne regarde que le ballon, mais lui te force justement à ne pas le regarder. Il te fait comprendre qu’un appel à vide est parfois plus important. Personnellement, on ne me l’avait jamais appris et grâce à ça, j’ai compris comment faire reculer une défense, comment donner du temps à mes milieux. Comme en plus, c’est un coach honnête et qu’il réussit à concerner l’intégralité de son groupe, tu comprends vite que tu bosses pour quelqu’un qui mérite un grand club. » L’aventure de Clement à Bruges, riche de deux nouveaux titres de champion de Belgique et de plusieurs sorties européennes remarquables, dessinées avec un noyau dégoulinant de talents, a fini de placer le technicien, capable de s’adapter à tous les scénarios, de polir les jeunes pousses et passé maître dans le diagnostic des points faibles de ses différentes victimes, dans la case des metteurs en scène potentiellement prêts à passer les frontières.

« Quand tu as peur, tu ne vas jamais très loin »

Interrogé par la RTBF au début de sa carrière, Philippe Clement, particulièrement friand des défenses à trois têtes, soufflait qu’il n’avait pas été difficile de « convaincre les dirigeants qu’une petite équipe comme Waasland peut jouer de manière dominante, car les dirigeants veulent toujours voir des buts, car ils attirent le public et c’est bon pour les caisses », mais que l’essentiel, pour les joueurs, était de réussir à attraper leur confiance. Quelques années plus tard, dans un entretien donné à France Football, celui qui possède également sur son CV un diplôme d’ingénieur industriel a été plus loin et a justifié son approche proactive par une volonté de voir ses joueurs sauter une barrière : celle de la peur. Extrait : « En tant que joueur, j’étais loin d’être le plus talentueux, mais j’ai tiré le maximum de mon potentiel. J’ai côtoyé beaucoup de joueurs plus forts que moi, mais qui n’en ont pas fait autant, car ils avaient peur. Or, quand tu as peur, tu ne vas jamais très loin. C’est ce que j’essaye de transmettre à mon équipe.(…)Si tu as peur, que tu défends pendant 90 minutes, ça va peut-être passer une fois sur vingt, ok, mais c’est tout. Nous, nous essayons de jouer de manière offensive, mais sans être naïfs pour autant. Notre job, c’est de donner des pistes, des solutions aux joueurs pour qu’ils puissent se créer des occasions. On passe nos semaines à essayer de débusquer les éventuels espaces qui pourraient s’offrir à nous une fois le temps du match venu. » Clinton Mata, pilier du Bruges de Clement et annoncé pour suivre le coach à Monaco, explique ainsi que chaque joueur pouvait aller sur le terrain « les yeux fermés », là où Kris van der Haegen ajoute : « Il a compris qu’il était impossible de dissocier la phase défensive de la phase offensive, que chaque attaque placée influe sur la phase de contre-pressing qui pourrait suivre. Il a aussi enseigné à ses joueurs l’anticipation. Être en réaction, c’est être en retard, c’est pour ça que les équipes de Philippe Clement cherchent à enchaîner les mouvements sans le ballon, à densifier certaines parties du terrain et à créer des supériorités numériques dans des zones cibles. » Quelques séquences offensives permettent de symboliser cette approche ambitieuse et culottée.

Première séquence face au 5-3-2 en phase défensive de la Lazio en octobre 2020 : Bruges est ici déployé en 3-5-2, avec Diatta et Sobol pour fixer au large la défense romaine et un carré Vanaken-De Ketelaere-Dennis-Vormer pour semer le trouble à l’intérieur et jouer avec les espaces. De Ketelaere va ici décrocher pour attirer Acerbi…

… et ainsi ouvrir un espace à attaquer pour Ruud Vormer. L’appel va automatiquement faire reculer Acerbi et ainsi offrir une ligne de passe potentielle à Clinton Mata vers De Ketelaere.

Plutôt que cette option, Mata va temporiser et laisser Dennis déclencher un appel dans le dos de Parolo. Le mouvement peut s’enclencher…

Mata trouve alors Dennis…

Vormer a déclenché un second appel pour faire de nouveau reculer Acerbi et offrir un espace à De Ketelaere…

… Vormer peut ensuite être touché dans une zone optimale. Sa frappe sera ensuite contrée.

Autre séquence face à la défense à cinq d’Ostende, en septembre 2021 : Bruges est ici en 4-3-3, Mata rentre à l’intérieur, alors que Vanaken fixe Jäkel et que Sowah colle au large, de façon à être une menace de 1v1. Mata va alors le chercher…

Dès la passe donnée, Mata va déclencher un appel à vide, alors que Vanaken décroche légèrement de façon à se transformer en appui tout en ouvrant un espace à attaquer pour Sowah…

… ce que Sowah va parfaitement faire.

Nouvelle séquence face à l’OHL, mi-décembre : le mouvement débute par une touche de Mata vers De Ketelaere…

… dès la remise du jeune offensif belge, Vormer attaque l’espace entre les centraux de l’OHL…

… l’appel ouvre une ligne de passe vers l’intérieur du jeu pour De Ketelaere, qui peut ainsi toucher Vanaken…

… le toucher de balle de Vanaken, et la qualité d’appel de De Ketelaere va faire le reste : au bout, 0-4 pour Bruges.

Enfin, dernière séquence, toujours en décembre, face à Zulte-Waregem : cette fois, le mouvement est initié par Stanley Nsoki, alors que l’occupation des intervalles par les coéquipiers de l’ancien Parisien permet des combinaisons fluides, dont le mécanisme du troisième homme comme sur ce circuit où, trouvé, Vanaken peut toucher Rits libre face au jeu…

… Rits va alors retrouver Vanaken à l’intérieur, alors que le jeune Cisse Sandra déclenche un appel pour embarquer De Bock…

… De Ketelaere est alors libéré et peut être trouvé par Vanaken, auteur d’une belle passe camouflée…

… de l’espace, du temps : 1-0 pour Bruges.

Admirateur de Pep Guardiola, qu’il a croisé à deux reprises cette saison en Ligue des champions, Philippe Clement a progressivement su monter un onze créatif, capable de varier ses recettes et d’être même performant sur phases arrêtées (son Genk et son Bruges ont, par exemple, toujours terminé le championnat avec le plus de buts inscrits sur corner), mais aussi de piquer de plus ou moins partout grâce à une gestion des temps de jeu millimétrée. Une gestion expliquée il y a peu à L’Avenir : « Nous avons étudié les statistiques de ces huit dernières années au Club. À chaque fois que nous avons été champions, le taux de disponibilité des joueurs était supérieur à 90%. Quand il était inférieur à 90%, Bruges n’était pas champion. Il y a une corrélation. Je ne dis pas que si ce taux est supérieur à 90%, Bruges remportera le titre à la fin de la saison, mais c’est un aspect important. Quand tu joues avec tes meilleurs éléments, tu as plus de chances de l’emporter. Il faut donc faire en sorte que tout le monde soit en forme. »

Si tu as peur, que tu défends pendant 90 minutes, ça va peut-être passer une fois sur vingt, ok, mais c’est tout. Nous, nous essayons de jouer de manière offensive, mais sans être naïfs pour autant.

Il y a quelques semaines, Clement, grand utilisateur de datas, a même été plus loin en demandant à Guardiola comment il mettait en place sa rotation. « Il m’a dit que c’était très simple, a alors révélé le Belge. Les données de performance de chaque joueur sont reprises sur une ligne. S’il est en dessous de ces performances, il sera automatiquement absent de la sélection suivante, il ne jouera pas. »

« Grâce à cette approche moderne et cette idée de n’avoir peur de personne, Philippe a aidé à changer les mentalités, poursuit Kris van der Haegen. Hein Vanhaezebrouck a aussi été un peu comme ça. Lui aussi a d’abord fait ses expériences à Courtrai, puis a emmené La Gantoise faire de belles performances en Ligue des champions, battre Valence, Lyon, puis éliminer Tottenham la saison d’après en Ligue Europa. Il y a l’idée que les équipes belges n’étaient pas prises au sérieux. Aujourd’hui, Bruges l’est, grâce à la mentalité amenée par Philippe Clement, qui se dit que même quand on joue le PSG, c’est pour gagner. S’adapter, c’est souvent perdre, donc autant jouer son jeu, affirmer son identité, son ADN, son projet de jeu… C’est ce qu’il a fait à Madrid, face à la Lazio, au PSG ou à Leipzig, entre autres. » Voilà aujourd’hui Philippe Clement, 47 ans, face à un autre défi, alors que ses derniers mois à Bruges ont été marqués par plusieurs accrocs – dont une claque à domicile contre Leipzig (0-5) – et l’ont parfois vu être sauvé par ses individualités. Sans aucun doute le défi le plus grand de sa jeune carrière de coach, même s’il n’arrive pas seul sur le Rocher monégasque, mais accompagné de ses deux adjoints – Johan Van Rumst et Jonas Ivens – et de son entraîneur des gardiens – Frédéric De Boever. À Monaco, il va aussi retrouver Pascal De Maesschalck, l’ancien responsable de l’académie de Bruges qui a été nommé directeur du développement des jeunes joueurs à l’ASM l’été dernier, et découvrir un effectif – dont son ancien joueur Krépin Diatta – déjà affûté par Kovač à la majorité de ses principes (après 19 journées, Monaco affiche le PPDA le plus bas de Ligue 1 – 7,34 -, est l’équipe qui tacle le plus du championnat, celle qui presse le plus dans le dernier tiers adverse et qui réussit le plus de pressions en moyenne – 33,4% de pressions réussies depuis le début de saison). En début de semaine, Paul Mitchell, le directeur sportif asémiste, a salué « son profil d’entraîneur faisant jouer ses équipes avec beaucoup d’intensité et d’audace, y compris à l’échelle continentale ». La Ligue 1 est prête.

Dans cet article :
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Par Maxime Brigand

Tous propos recueillis par MB, sauf mentions et ceux de Clinton Mata, issus de la RTBF.

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