- Belgique
« Dans chaque équipe il faut un salopard »
On a beau dire ce que l’on veut sur les Belges, au moins ils n’emploient pas la langue de bois. Quand ils pensent quelque chose, ils le disent. Et ça fait souvent du bruit. Bertrand Crasson, ancienne grande figure d’Anderlecht dans les années 90, a ainsi livré un regard très critique sur les récents résultats du club bruxellois. Et attention il y en a pour tout le monde ! Extraits.
« Le club doit vraiment se poser des questions sur la vraie valeur de ce noyau (effectif, ndlr). Pas sur sa largesse, mais sur sa qualité. Avec tout le respect que j’ai pour Lecjaks et Marecek, mais, à mon époque, ils auraient évolué dans le noyau B. Même chose pour Veselinovic. Comment un joueur de division 2 peut-il être un renfort? Et encore, je ne parle même pas de Bulykin et de Rnic. Ils ont coûté de l’argent au club, mais n’ont rien apporté. Ce noyau est une erreur de casting de la direction » .
Et comme il était lancé il ne s’est pas arrêté en si bon chemin et a livré sa définition d’un bon effectif : « Polak a reçu beaucoup de critiques, mais c’était la seule personnalité. Dans chaque équipe, il faut un ‘salopard’ et Polak remplissait ce rôle. Les garçons qui restent sont des enfants de chœur. Anderlecht devra transférer au moins deux joueurs avec des capacités de leader » .
C’est ce qu’on appelle donner son avis. Ou défoncer tout le monde !
AA