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Coupe du monde : la fiche de la Bosnie-Herzégovine

Par Éric Maggiori et Gaspard Manet
Coupe du monde : la fiche de la Bosnie-Herzégovine

Avant que la fête ne débute le 12 juin, on fait connaissance avec les 32 invités. Focus aujourd'hui sur les Zmajevi (Dragons, en vf) de Bosnie-Herzégovine, qui déboulent au Brésil pour un dépucelage de Coupe du monde. Les coéquipiers de Pjanić auront à cœur, pour une première, de faire durer le plaisir. Objectif huitièmes de finale pour eux, donc.

* Le onze type et le sélectionneurBegović – Vršajević, Spahić, Bicakcić, Salihović – Pjanić, Misimović, Medunjanin, Lulić – Džeko, Ibisević. Sélectionneur : Safet Sušić.

* Comment ils devraient jouerLa force de cette équipe, c’est clairement son attaque. Les Bosniens ont affiché la meilleure attaque des phases de qualification, avec 30 buts en 10 matchs, et comptent bien se servir de cette puissance offensive lors de ce Mondial. Safet Sušić, vrai meneur d’hommes, devrait aligner un 4-4-2 bien classique, bien efficace, avec le duo Džeko-Ibišević en pointe. Sur les ailes, c’est un derby romain entre Senad Lulić, sur la gauche, et Miralem Pjanić, à droite. De la vitesse et de la fantaisie pour alimenter les deux tours de contrôle devant. Sušić doit encore définir qui aligner au milieu. Si la paire Misimović – Medunjanin a souvent été alignée lors des qualifications, le jeune Visca a également été testé lors du dernier match amical contre la Côte d’Ivoire. Mais bon, le plus important, dans tout ça, c’est qu’on retrouve ce bon vieux Spahić en défense centrale.

* Le portrait-robot– 25% de haine contre les Croates
– 25% de haine contre les Kosovars- 25% de haine contre les Serbes
– 23% de haine contre les Monténégrins- 2% du père de Zlatan

* La stat à la con1. La Bosnie se présente au Brésil avec l’étiquette du puceau de la compétition. Pour une première, il s’agira surtout de ne pas être ridicule. Cependant, si cela arrive, on devrait leur pardonner facilement un échec du fait de leur expérience inexistante dans un Mondial. Pour se rassurer et engranger de la confiance, les Bosniens pourront toujours se mater le parcours de la Croatie à la CDM 98, qui, pour sa première participation, avait accroché un podium. C’est tout le mal qu’on leur souhaite, en tout cas.

* Trois bonnes raisons de les supporter– Les premières fois, c’est toujours excitant. Attention toutefois à ce que cela ne finisse pas trop vite.
– Safet Sušić, c’est la famille. – Parce qu’au fond, Miralem Pjanić, c’est comme si un micro-état français s’était logé en plein milieu de la Bosnie.

* Trois bonnes raisons de les détester– Les mecs sont surnommés les « Golden Lilies » . Un nom d’actrice porno. – Ils ont le même maillot que la Grèce. Pjanis, Lulis, Ibisevis… – Ne pas avoir réussi à convaincre Zlatan de se faire naturaliser bosnien. Une paire Džeko-Zlatan, ça aurait eu de la gueule, quand même.

* Ce que Pelé dirait de l’équipe « La Bosnie-Herzégoquoi ? Non, je n’ai jamais entendu parler de ce pays et je ne l’ai jamais vu en Coupe du monde. Mais j’ai tout de même dû marquer une vingtaine de buts contre eux, même si je ne m’en souviens pas. Allez donc regarder mes statistiques officielles pour vérifier. »

* Il aurait pu être brésilien, mais il est né… à TuzlaMiralem Pjanić fait partie de ces joueurs qui ont de l’or dans les pieds. Formé au FC Metz, le Bosnien se révèle en Lorraine avant de signer à l’OL à seulement 18 ans. Celui qui possède également la nationalité luxembourgeoise passera trois saisons sous les couleurs lyonnaises où ses prestations le feront remarquer du côté de l’Italie, et de Rome plus précisément. Les dirigeants de la Roma achètent le jeune Bosnien en 2011. Depuis, le numéro 15 est devenu un véritable maître à jouer de la Louve. Il est d’ailleurs l’un des grands artisans de la magnifique saison des Romains. S’il a déjà joué pour le Luxembourg avec les équipes de jeunes, l’ancien Lyonnais a, dès 2008, affirmé sa volonté de défendre les couleurs de son pays natal. Et depuis, inéluctablement, il en est devenu l’un des joueurs majeurs. Oui, Miralem est bon. Et oui, Miralem va le montrer à tout le monde cet été. Que l’Argentine tremble déjà, la Bosnie a aussi son Messi…

* Mais pourquoi il n’est pas venu… Zlatan IbrahimovićEt oui, il aurait bien pu la jouer cette Coupe du monde, le Z. Pour cela, il aurait suffi que le géant suédois ait choisi de jouer pour le pays de son père, plutôt que celui où il est né. Avec un père bosnien et une mère croate, Zlatan respire clairement les Balkans. D’ailleurs, il aurait eu encore plus de gueule dans cette équipe de guerriers, avec des mecs dont les blases sont plus proches du sien. Non mais sans déconner, ce n’est pas sérieux de jouer avec des Olsson, Svensson ou Larsson. Et puis, on ne va pas se mentir, nous aussi on aurait aimé la voir, la doublette Džeko-Ibra. Dommage.

* Pourquoi ils vont gâcher la fêteLe 12 juin, c’est le coup d’envoi de la Coupe du monde. La fête bat son plein, les supporters sont survoltés pour le match d’ouverture entre le Brésil et la Croatie. Nous sommes à quelques minutes du début du match d’ouverture. Mais quelque chose ne tourne pas rond côté droit. Et pour cause, des joueurs bosniens, parmi lesquels Džeko, Pjanić et Spahić, sont dans les vestiaires, avec la ferme intention de jouer ce match inaugural sous les couleurs croates. Pourquoi donc ? Tout simplement parce que l’union fait la force. Il y a un peu plus de 20 ans, ils n’étaient qu’un seul et même pays, et s’ils veulent faire un coup au Brésil, il faut s’unir comme au bon vieux temps. Sauf que la FIFA n’est pas franchement d’accord, et tente de dissuader les joueurs bosniens d’agir ainsi. Sauf qu’essayez donc d’aller dire à un Bosnien ce qu’il doit faire ou ne pas faire…

* Coefficient de résistance à la vie en favela100%. Allez parler de la dangerosité des favelas aux Bosniens, histoire qu’ils se marrent un peu. Eux, c’est la guerre, la vraie, qu’ils ont connue. Que ce soient les anciens ou les plus jeunes, tous ont connu l’horreur de la guerre et ses conséquences : les morts, les bombardements, les blessés, les larmes et tout le bordel. Beaucoup d’entre eux ont fui leur ville natale, à la recherche d’une vie meilleure. Vers la paix, enfin. Alors voilà, vous l’aurez compris, ils ne vont sûrement pas se pointer au Brésil la peur au ventre. Bien au contraire. Les favelas brésiliennes, c’est un peu leur Club Med à eux.

* Tube de l’étéDvadeset prvi vijek de Davor Popović, évidemment.

Vidéo

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