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Coupe du monde 2018 : la fiche de l’Arabie saoudite

Par Andrea Chazy
5 minutes
Coupe du monde 2018 : la fiche de l’Arabie saoudite

Mélange de joueurs d'Al-Hilal et d'Al-Ahli, l'Arabie saoudite ne se rend pas en Russie avec des épaules larges et des muscles saillants. Mais si les Faucons verts peuvent gagner un match ou deux et faire chuter la Russie en match d'ouverture, ils ne s'en priveront pas.

La liste des 23 Gardiens : Mohammed Al-Owais (Al Ahli SC), Yasser Al-Mosailem (Al Ahli SC), Abdullah Al-Mayouf (Al-Hilal)Défenseurs : Mansoor Al-Harbi (Al Ahli SC), Motaz Hawsawi (Al Ahli SC), Osama Hawsawi (Al Ahli SC), Yasser Al-Shahrani (Al-Hilal), Saeed Al-Mowalad (Al Ahli SC), Omar Hawsawi (Al-Nasr), Mohammed Jahfali (Al-Hilal), Ali Al-Bulaihi (Al-Fateh SC)Milieux de terrain : Abdulmalek Al-Khaibri (Al-Hilal), Abdullah Otayf (Al-Hilal), Taiseer Al-Jassim (Al Ahli SC), Houssain Al-Mogahwi (Al Ahli SC), Salman Al-Faraj (Al-Hilal), Nawaf Al-Abed (Al-Hilal), Salem Al-Dawsari (Villarreal), Yahya Al-Shehri (Léganes), Abelmalel Al-Khaibri (Al-Hilal)Attaquants : Fahad Al-Muwallad (Levante, ESP), Mohammad Al-Sahlawi (Al-Nasr), Muhannad Assiri (Al Ahli SC)

Le onze type Al Mosailem – Al Harbi, Om. Hawsawi, Os. Hawsawi, Al Shahrani – Otayf- Al Faraj, Al Shehri, Al Jassim , Al-Muwallad – Al-Sahlawi.

L’analyse tactique Dirigée par l’Espagnol Juan Antonio Pizzi, l’Arabie saoudite est une équipe qui cherche à jouer au sol. Avec des redoublements de passes, très peu de longs ballons et des attaquants rapides capables de profiter de la moindre boulette de la défense adverse. Et ce n’est pas le pauvre Davide Zappacosta qui dira le contraire.

La stat à la con : 2

Comme le nombre de victoires des Saoudiens en Coupe du monde. Les deux succès remontent à l’édition 1994, date de leur première participation. Depuis, c’est le désert d’Arabie.


Ce que Poutine dirait de cette équipe

À quelques minutes du match d’ouverture qui oppose la Russie à l’Arabie saoudite, Vladimir Poutine se rend dans le sanctuaire russe pour parler aux joueurs. Une phrase sortira alors : « Le roi Salmane est un ami, mais ce soir, j’ai juste envie le voir pleurer. » Pas très sport, mais Poutine s’en moque.


Il aurait pu être russe, mais il est né à… Santa Fè Né en Argentine, mais international espagnol, Juan Antonio Pizzi est un citoyen du monde. Dans sa propre vie, il a joué et entraîné dans huit pays différents et voit donc les frontières entre les nations comme des murs à abattre plus qu’autre chose. Preuve de son amour du monde, Pizzi était prêt à venir au Mondial en Russie par tous les moyens possibles. D’abord sélectionneur du Chili avec lequel il a échoué à se qualifier, il est retombé sur ses pattes pour venir quand même à la fête avec l’Arabie saoudite. Alors, qu’il soit né à Madrid, Santa Fè ou Moscou, Pizzi n’en a pas grand-chose à faire.

Le joueur frisson : Fahad Al-Muwallad Une vidéo Youtube composée de skillset de panenkas en pagaille, une disparition qui a inquiété son club espagnol de Levante en avril dernier… Il est évident que le jeune Fahad n’est pas un Saoudien comme les autres. Meilleur buteur des qualifications avec seize pions (à égalité avec Robert Lewandowski), il ne faudra pas jouer les surpris lorsque le buteur des Faucons verts prendra son envol.


Le joueur qu’on n’a pas du tout envie de voir : Salman Al-Faraj Face à l’Australie en juin 2017, il a été le seul joueur de son équipe à honorer les attentats de Londres alors que le reste de ses coéquipiers ne semblaient pas se rendre compte du geste. Si son geste n’est absolument pas à remettre en cause, on peut douter des intentions de ce Monsieur. Comment s’est-il retrouvé à être le seul de sa sélection à réaliser ce geste de fair-play ? Était-il le seul à savoir, et a-t-il volontairement caché la vérité à ses partenaires pour se mettre en avant ? Ou, au contraire, dénote-t-il clairement de par ses prises de position avec le reste de l’équipe ? Toujours est-il que pour aller loin dans une Coupe du monde, il faut un groupe uni. Dans les bons et les mauvais moments. Et personne n’a envie de le voir rejeté par les siens.

Le grand absent : ce remplaçant du club d’Al-Nooma On ne connaît pas l’identité de ce jeune footballeur saoudien, qui avait potentiellement une chance d’aller au Mondial. Ce joueur du club de deuxième division d’Al-Nooma croupit très certainement en prison actuellement. Tout ça à cause d’un dab capté par les caméras saoudiennes. Depuis, on n’a pas beaucoup de nouvelles de lui. Pas sûr qu’il soit non plus en mesure d’intégrer la liste pour la prochaine compétition au Qatar. Ça lui apprendra à rester bloqué en 2017.

S’ils étaient un tube de l’été… Femme like you de K-Maro. Parce que oui, depuis janvier dernier, les femmes des joueurs saoudiens – ainsi que toutes les autres Saoudiennes, d’ailleurs – peuvent désormais assister à des matchs de football.

Pourquoi ils vont… briser le rêve du pays hôte dès le premier jour Le peuple sait que son équipe n’est pas au mieux, mais il est loin de se douter que la catastrophe va se produire dès l’entrée en matière des siens. Totalement décomplexés devant les 81 000 spectateurs du stade Loujniki de Moscou, les joueurs de Juan Antonio Pizzi créent la sensation en plaçant deux contres assassins, braquant une rencontre qu’ils ne devaient pourtant jamais gagner. La joie dans les rangs saoudiens tranche avec la tristesse du peuple russe, qui ne s’attendait vraiment pas à subir un tel coup dur. Le héros du jour n’est autre que le capitaine Osama Hawsawi, infranchissable et auteur d’un coup de boule fantastique dans les arrêts de jeu pour consolider le succès des Faucons verts. La Russie voit ses chances de sortir dès le premier tour augmenter significativement, elle qui doit désormais battre l’Égypte et l’Uruguay pour continuer à rêver.

Le calendrier Jeudi 14 juin : Russie – Arabie saouditeMercredi 20 juin : Uruguay – Arabie saouditeLundi 25 juin : Arabie saoudite – Égypte
La fiche de l’Uruguay
Dans cet article :
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