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Corruption, communication et monarchie : et si la vente de l’OM n’avait rien à voir avec l’OM ?

Par Hélène Coutard
Corruption, communication et monarchie : et si la vente de l’OM n’avait rien à voir avec l’OM ?

Derrière Al Walid, sa flamboyance, son sens des affaires et ses milliards, faut-il voir l’ombre de Mohammed ben Salmane, jeune prince héritier assoiffé de pouvoir, mais déjà roi du sportwashing ? Quand la potentielle vente de l’OM devient politique, mieux vaut se demander pourquoi.

La première partie de l’article est à lire ici et la deuxième partie ici


Le 4 novembre 2017, Al Walid passe la soirée dans le désert. Son camp est au milieu de rien, à 160km au nord de Riyad, pourtant l’endroit est aussi éclairé qu’un stade de foot. De grands tapis et des dizaines de coussins y sont étalés sur le sable, à l’occasion on y regarde la télé en plein air. Parfois, aux alentours de minuit, Al Walid met en scène un « majlis » , une tradition héritée des bédouins. Des hommes des tribus environnantes viennent rendre hommage au chef du camp et lui demander des services. Mais cette nuit-là, le téléphone sonne vers 4h du matin. Le roi Salmane demande à voir Al Walid en urgence. Il monte dans un SUV qui le conduit jusqu’à Riyad, à plus d’une heure. Lorsqu’il arrive au palais royal, on lui annonce que le meeting avec le roi se fera au Ritz Carlton. On le fait monter dans une autre voiture, sans son chauffeur ni son assistant ou ses gardes du corps. Son portable reste dans la première voiture. L’inquiétude du prince grandit lorsqu’il comprend, en arrivant, que le Ritz semble vidé de ses occupants habituels. Dans le hall, des gardes royaux et des regards fuyants. On le guide vers une suite luxueuse. Sur les chaînes d’infos, une seule news tourne en boucle : des dizaines d’hommes d’affaires, princes et hommes politiques ont été arrêtés pour corruption. Ce soir, le Ritz est une prison. La veille, les verrous ont été retirés, les rideaux décrochés, les portes des salles de bains retirées. Dans les couloirs, les gardes gardent les yeux fixés sur les prisonniers. Al Walid restera là 83 jours.

Un Picasso à la poubelle

En quelques jours, plus de 200 hommes sont amenés au Ritz. Le procureur général annonce au peuple saoudien que cette vaste opération a pour but de récupérer 100 milliards de dollars volés à l’État par des décennies de corruption. Mohammed ben Salmane est alors officiellement prince héritier depuis cinq mois. Il a le goût du spectacle. Après la guerre au Yémen (en 2015 alors qu’il est ministre de la Défense) et l’annonce de son plan de développement du pays, « Vision 2030 » , voici son troisième coup d’éclat. D’après plusieurs médias et ONG, les prisonniers du Ritz ont été interrogés et torturés jusqu’à ce qu’ils acceptent de céder une partie de leur fortune. Dans Blood and Oil, les journalistes du Wall Street Journal Bradley Hope et Justin Scheck racontent que le général Ali al-Qahtani, chef de la sécurité de Turki ben Abdallah al Saoud, lui aussi arrêté et fils de l’ancien roi Abdallah, aurait craché sur ses bourreaux en plein interrogatoire. Il mourra mi-décembre en captivité, sans que l’État n’explique jamais vraiment les circonstances de sa mort. Pour faire pression sur Al Walid, MBS jette en prison l’un de ses jeunes frères. Al Walid sera finalement libéré le 27 janvier 2018.

Les hommes de MBS ont vidé sa maison et ont balancé un Picasso. À la poubelle ! Ils s’en foutaient de l’argent, tout cela c’était pour briser des hommes et des réputations, pour asseoir son pouvoir, plutôt qu’une pseudo lutte contre la corruption.

En mars, il accordera une interview légèrement gênante à Bloomberg, dans laquelle il déclare que tout cela était « un malentendu ». Il n’a « jamais été arrêté » ni « accusé », mais tout s’est réglé par « un arrangement confidentiel ». Il n’en veut à personne, et tout est « revenu à la normale ». « Globalement, cet arrangement consiste à leur donner une partie de son argent, probablement quelques entreprises, explique aujourd’hui Justin Scheck. Il n’a plus tout à fait le contrôle sur toutes ses affaires, et il a interdiction de voyager, mais il n’avait pas le choix. Je pense que quand il aura fini de payer, il pourra certainement voyager à nouveau. » Mais combien le prince a-t-il dû lâcher pour recouvrer sa liberté ? « On ne sait pas », répond Safa Al Ahmad, directrice d’ALQST, « les résultats de la purge du Ritz n’ont jamais été dévoilés, il n’y a aucune transparence sur combien d’argent a été récupéré ni où cet argent est passé. » Le Wall Street Journal parle tout de même de six milliards de dollars. Safa raconte l’histoire d’un riche businessman de Djeddah, qui a dû accepter de céder sa maison. « Les hommes de MBS ont vidé sa maison et ont balancé un Picasso. À la poubelle ! Ils s’en foutaient de l’argent, tout cela c’était pour briser des hommes et des réputations, pour asseoir son pouvoir, plutôt qu’une pseudo lutte contre la corruption. »

Gros sous et trahisons

Que s’est-il passé entre les cousins Al Walid et MBS ? Tout avait pourtant pas mal commencé. Le prince héritier précédent, Mohammed ben Nayef Al Saoud, un homme conservateur aux idées arrêtées, ne plaisait pas du tout à Al Walid. « Et les pro-Ben Nayef détestaient Al Walid », pose Safa Al Almad. Quand MBS, jeune chien fou assoiffé de pouvoir et de capitalisme, le chasse pour prendre sa place, Al Walid est ravi. La plupart des idées du plan « Vision 2030 » viennent en partie de l’homme d’affaires, consulté dès 2012 par son cousin sur les questions économiques : vendre une partie d’Aramco, la compagnie nationale de pétrole, pour investir dans de nouvelles sources d’énergie, mettre les femmes au travail en leur permettant de conduire et de voyager, réduire l’influence des religieux afin d’attirer investisseurs étrangers et touristes. En somme, s’ouvrir. « C’est le changement que j’ai attendu toute ma vie », dira Al Walid à un ambassadeur américain. L’homme d’affaires n’avait pourtant pas vu venir son arrestation par ce même cousin. « MBS ne récompense pas les gens qui ont les mêmes idées que lui, mais ceux qui sont loyaux, parce qu’il n’est pas complètement garanti qu’il devienne roi à la mort de son père, analyse Justin Scheck. L’important pour lui, c’est de s’imposer. Al Walid peut être un problème pour MBS. Si vous voulez être la personne qui parle pour la famille Al Saoud, ce n’est pas pratique qu’Al Walid se promène partout dans le monde en parlant de son immense fortune et que tout le monde le voit comme le prince le plus riche et le plus connecté d’Arabie saoudite. Ce n’est pas non plus bon pour le business si la famille royale ne cesse de dire qu’ils sont extrêmement riches. »

Pour MBS, Al Walid est un petit peu trop populaire à l’Ouest. « Il est aussi vu comme le symbole d’un vieux système, quelqu’un qui n’a pas mérité sa fortune. Heureusement pour lui, Al Walid ne réclame pas de pouvoir politique, mais en matière de popularité et d’image, il est dangereux. » Car en Arabie saoudite, depuis l’arrivée de MBS, il n’existe qu’une véritable règle : tout progrès doit venir d’en haut. Les activistes qui réclament des droits finissent en prison, même si le droit pour lequel ils militaient est accordé, et les hommes d’affaires ne doivent pas faire de l’ombre au futur roi. « MBS veut être vu comme un progressiste, et il veut être le seul, il ne veut aucune confusion sur qui est le chef », conclut Safa Al Ahmad.

La technique du sportwashing

« C’est combien le club de foot de Marseille ? » demande-t-elle. Bonne question. 650 millions par ci, 250 par là, on a tout entendu. Safa Al Ahmad et Justin Scheck répondent la même chose : « C’est difficile d’imaginer qu’Al Walid puisse dépenser une telle somme sans l’aval de MBS. » Et Abdulaziz Almoayyad d’ajouter : « C’est une vente publique, un truc politique. Ça me paraît impossible sans ordre direct de MBS. Surtout après que MBS n’a pas réussi à acheter Newcastle, ce serait très étonnant qu’Al Walid ose le défier sur ce terrain en achetant un club de foot de lui-même. Pour moi, Al Walid est une couverture, je ne pense pas qu’il ait franchement le choix. » Newcastle aurait-il traumatisé le royaume saoudien ? L’accueil des Anglais aurait en tout cas refroidi, et grandement vexé, le prince héritier, qui en serait resté très grognon, croient savoir plusieurs sources. Bien loin d’ouvrir grand les bras à ce nouvel investisseur du Golfe, la ville de Newcastle et le pays entier avaient débattu sur le bien fondé de cette nouvelle amitié. Amnesty International et Fair/Square Projects, une autre ONG, s’étaient publiquement manifestées auprès de la Premier League, offrant une expertise sans équivoque sur le fait « qu’aucun consortium lié au gouvernement saoudien ne devrait être autorisé à posséder un club ».

Au lieu de fantasmer sur les possibles évolutions du club, le Guardian publiait en mai 2020 le témoignage d’Hatice Cengiz, fiancée du journaliste Jamal Khashoggi, assassiné en octobre 2018 à Istanbul. Qui écrivait alors : « La CIA a conclu que le prince héritier avait ordonné l’assassinat de Jamal. Ce meurtre a grandement terni la réputation de MBS et a embarrassé le gouvernement saoudien. Pendant plusieurs mois, beaucoup de dirigeants et businessmen ont refusé de faire affaire avec le pays. MBS essaie désormais de sauver sa réputation. » Et pour cela, le prince a opté pour deux techniques bien connues des pays du Golfe. La première consiste à « sportswasher », ce que l’on pourrait définir par l’utilisation du sport pour se voir associé à ses grands événements et la joyeuse ferveur qu’ils suscitent. La France a remporté la Coupe du monde à Moscou ; qui s’est préoccupé du fait que Poutine fasse disparaître ses adversaires politiques ? Bien que le Qatar semble actuellement atteindre les limites de ce modèle, on peut estimer que la technique continue de fonctionner plutôt bien. Alors, en Arabie saoudite, MBS a décidé de tout donner sur le sport : organisation de combat de boxe dans les dunes, Paris-Dakar pendant 5 ans, Supercoupe d’Espagne et d’Italie, tournoi de golf, nouveau grand prix de Formule 1… Le désert saoudien est désormais partout sur les chaînes sportives.

Jusqu’à présent, le pays a surtout mis le paquet sur l’évènementiel. Et ce avec un double objectif : être présent sur de nouveaux espaces conversationnels et montrer que l’Arabie saoudite a l’infrastructure et le capital économique et humain pour organiser avec brio des événements d’envergure internationale.

La deuxième technique consiste à engager un certain nombre d’agences de communication. À Londres, à Paris, elles sont nombreuses à travailler pour l’Arabie saoudite. Julie* travaille pour l’une d’elles en tant que consultante. « Le travail de ces agences, c’est de scénariser des collaborations entre le pays et des influenceurs ou leaders d’opinion, explique-t-elle. Les thématiques sont souvent culturelles ou sociales, on traite du patrimoine, de la gastronomie, du tourisme, de l’innovation, de l’émancipation des femmes ou du sport. » Des sujets qui font office d’écran de fumée devant les autres. « L’Arabie saoudite est un pays qui a longtemps été fermé au monde et qui, quand on l’évoque, est souvent rattaché à un champ lexical statique ; le pétrole, l’argent, la religion, le fondamentalisme, l’absence de droits. Leur but premier, c’est d’être présent sur d’autres sujets de conversation. » Tout cela au service de futurs business importants pour le pays : « Les autorités ont amorcé une politique de diversification, et pour que ça marche, il faut communiquer et dépeindre une société qui a les mêmes codes et aspirations qu’en Occident. » Pour cela, le sport fait office de vecteur idéal : international, intemporel, transculturel. « « Jusqu’à présent, le pays a surtout mis le paquet sur l’évènementiel, reprend Julie. Et ce, avec un double objectif : être présent sur de nouveaux espaces conversationnels et montrer que l’Arabie saoudite a l’infrastructure et le capital économique et humain pour organiser avec brio des événements d’envergure internationale. » Et si le temps était venu pour l’Arabie saoudite de passer à la vitesse supérieure ? Non plus organiser et accueillir, mais rentrer dans le game.

Le Clásico du Golfe, un fantasme européen

On peut passer du temps à se demander si oui ou non Al Walid ou/et MBS vont vraiment acheter l’OM. Encore récemment, le journaliste Ben Jacobs affirmait que les négociations avaient tourné court : « Malgré des discussions depuis novembre, les deux parties n’ont pas trouvé d’accord. Sauf somme astronomique, McCourt n’est pas prêt à vendre », écrivait-il sur Twitter le 5 avril. Mais l’on peut aussi se demander pourquoi l’Arabie saoudite voudrait acheter l’OM. Raphaël Le Magoariec, doctorant en géopolitique du Golfe spécialisé dans le sport, a plusieurs réponses. « La politique sportive de l’Arabie saoudite sert aussi à susciter la consommation des Saoudiens. » Qui sont, malgré le peu d’intérêt d’Al Walid lui-même pour ce sport, des grands fans de foot. « Ils ont généralement un club favori au pays et un autre à l’étranger. Ils sont supporters de clubs comme Liverpool, Manchester United, Chelsea, le Real Madrid ou Barcelone. »

Même si dans l’imaginaire des Saoudiens la ville de Marseille résonne plus avec la pègre qu’avec une image positive clinquante, le pourtour méditerranéen est apprécié par les riches familles de la péninsule Arabique qui y investissent.

Alors, pourquoi l’OM ? « C’est un grand club français connu pour son histoire, qui plus est, située sur la Méditerranée. Même si dans l’imaginaire des Saoudiens la ville de Marseille résonne plus avec la pègre qu’avec une image positive clinquante, le pourtour méditerranéen est apprécié par les riches familles de la péninsule Arabique qui y investissent. » D’après le chercheur, l’investissement dans un club de foot européen est conçu comme un outil de projection nationale visant à séduire un public étranger – des futurs touristes -, mais surtout à créer du lien avec des élites économiques, politiques, artistiques et avec des sportifs de premier plan vus comme de « potentiels relais de leurs objectifs internationaux ». Une stratégie payante pour le Qatar qui, placé sous embargo par l’Arabie saoudite et les Émirats en juin 2017, a trouvé des soutiens inattendus. « Xavi Hernández, qui jouait à l’époque à Doha, à Al-Sadd SC qu’il entraîne aujourd’hui, a pris parti en faveur du Qatar, mais également les joueurs du Barça : Sergi Busquets, Jordi Alba et Gerard Piqué, qui sont venus ensemble à Doha. Ils se sont mis en scène au sein du quartier du sport, l’Aspire Zone, avec des T-shirts avec le portrait de l’émir par un dessinateur qatarien, écrit sous le dessin en arabe « Tamim Al-majd », ce qui signifie « Tamim le superbe ». C’était à une période à laquelle Qatar Airways était encore le sponsor principal du club, ce qui explique ce soutien par des joueurs du Barça. »

Pour les pays du Golfe, le sport représente une sphère symbolique, un espace de mise en scène de leur identité nationale, avec un folklore et des éléments géographiques constitutifs. C’est un récit national qui est conté. Il s’agit de légitimer par ce récit la famille régnante à travers une mise en scène de l’historiographie officielle.

Une tentative de coup de bluff ?

Au sein même du pays, le foot est vu comme un outil politique. « Pour les pays du Golfe, le sport représente une sphère symbolique, un espace de mise en scène de leur identité nationale, avec un folklore (musique, danse, animaux) et des éléments géographiques constitutifs (désert, oasis, mer). C’est un récit national qui est conté. Il s’agit de légitimer par ce récit la famille régnante à travers une mise en scène de l’historiographie officielle. » Pour ces nations jeunes (les Émirats et le Qatar sont nés en 1971, l’Arabie saoudite en 1933), il est important de renforcer une cohésion nationale. Le foot, sport très pratiqué par les Saoudiens, en deuxième position après la marche à pied, a eu cette utilité : dans les années 1970, les clubs locaux sont devenus des clubs gouvernementaux, résultats concrets de la rente pétrolière. Aujourd’hui, MBS, lui aussi, veut utiliser le foot saoudien à sa sauce : « Derrière cette volonté de développer l’activité physique – notamment car l’obésité est évaluée à 40% de la population -, il y a le désir d’inculquer à la jeunesse des valeurs positives et collectives véhiculées par le sport. Une société heureuse, c’est s’assurer une plus grande facilité de gouvernement, une population moins sensible aux idées de révolte. »

Le moment d’après épidémie est propice aux investissements, et notamment dans le domaine du divertissement. Mais l’OM, il s’agit peut-être d’un coup de bluff, lors d’une période d’instabilité vécue par le football européen, pour tenter d’acquérir un grand club français.

Les investissements dans le foot des Saoudiens n’ont donc pas qu’une utilité sportive ; ils servent à la communication, l’économie, le business, la politique et le maintien en place d’un régime monarchique. Quid de la compétition géopolitique avec le Qatar transposée sur les terrains de la Ligue 1 ? « Je crois que la question de « Clásico du Golfe » est un fantasme d’Européens, sourit Raphaël Le Magoariec. En réalité, cette rivalité-là se concentre et s’affirme déjà sur les terrain sportif du Golfe. » Pour le chercheur, le projet de rachat de l’OM aurait peut-être bénéficié de la Covid-19. « Le moment d’après épidémie est propice aux investissements et notamment dans le domaine du divertissement. Mais l’OM, il s’agit peut-être d’un coup de bluff, lors d’une période d’instabilité vécue par le football européen, pour tenter d’acquérir un grand club français. » Avancer le nom d’Al Walid, un homme d’affaires connu et respecté, « c’est vouloir susciter la confiance » et « masquer le vrai visage des investisseurs pour se protéger en cas d’échec ». Quoi qu’il en soit, l’objectif des Saoudiens demeure le même : « OM ou pas, ils veulent imposer une nouvelle image reliée à la « Vision 2030 », une sorte de nouveau Dubaï. »

Pire qu’un épisode du Bureau des légendes, difficile de savoir finalement qui utilise qui. L’OM qui cherche à attirer les riches Saoudiens en faisant monter la sauce en amont localement ? Ou MBS qui lancerait des négociations à demi-sérieuses pour donner une nouvelle image de son pays ? Ce ne serait pas la première fois : « Pendant longtemps, l’Arabie saoudite a fait semblant de s’intéresser au foot sans vraiment y aller, juste pour détourner l’attention de leurs autres actus », expliquent plusieurs sources concordantes. L’une d’entre elles raconte s’être entendu dire que désormais, « la génération a changé. Avec MBS, c’est du sérieux ».

La première partie de l’article est à lire ici

La deuxième partie de l’article est à lire ici

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