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Comment organiser un bon foot en plein air avec ses potes ?

Par Adrien Hémard
Comment organiser un bon foot en plein air avec ses potes ?

Que ce soit en finale de l’Euro à Wembley, entre potes le dimanche matin sur une pelouse qui n’en a que le nom, sur la plage, en bas de l'immeuble, dans un parc ou sur la terrasse du bureau : le football, c’est sérieux, même pour s’amuser. S’il suffit d’un ballon pour se lancer, on n’improvise pas une partie comme ça, à l’arrache, sans suivre quelques règles de base. Petit florilège de conseils pour jouer en plein air.

Choisir un emplacement approprié

On n’a pas assez souvent l’occasion de citer les œuvres de Fabien Onteniente dans la vie, alors allons-y : dans Camping 1, Jacky Pic (interprété par l’immense Claude Brasseur) se scandalise de ne pas avoir hérité de son emplacement 17 qu’il occupe depuis des années avec sa femme à chaque mois d’août. Le spectateur lambda peut penser qu’il s’agit là d’un biais comique grossi pour le bien du scénario, mais le Jacky en question est dans le vrai. L’emplacement, c’est la clé de voûte de bonnes vacances, tout comme d’une bonne partie de foot. Alors comment choisir parmi l’offre pléthorique ? Évidemment, un bon stade, c’est le must, à condition d’être ouvert au public et disponible, ce qui n’est pas si souvent le cas.

Pour le reste, laissons les five de côté, y compris ceux en plein air. Parce que déjà, le foot, c’est gratuit, et surtout parce que pour une bonne session de ballon rond, on n’a pas envie d’avoir un compte à rebours oppressant qui met fin à la partie et à notre libre arbitre. Pour les compétiteurs, le meilleur emplacement reste évidemment le city-stade du quartier, et ses « matchs en deux buts gagnants » face aux autres crews. Mais pour une vraie partie de football plaisir, la meilleure option reste l’étendue d’herbe vierge à dompter, qu’elle soit sauvage ou dans un parc. À condition de bien choisir les lieux (terrain plat, pas d’eau à proximité, un gazon tondu…), et d’éviter les RFQDBC (relous frustrés qui détestent les ballons et la convivialité). Dernière option, moins accessible, la plage pour étaler son meilleur Joga Bonito. À condition de ne pas vivre à Nice ou à Dieppe, évidemment.

Avoir un équipement adapté

L’élément central, c’est le ballon. Hors de question de prendre un modèle de plage incontrôlable, cela va sans dire. Mais pas la peine non plus de s’équiper de la dernière nouveauté : un bon ballon, en dehors des qualités de rebond et de confort pour le pied, c’est celui dans lequel on n’hésitera pas à mettre des grosses frappes sous peine de l’abîmer. Bref, un replica suffira amplement, pas la peine de dégommer un authentique cuir. Les groupes de potes les plus expérimentés auront aussi la vista d’en avoir un de secours, au cas où.

Pour le reste, les baskets blanches, aussi élégantes soient-elles, sont à proscrire. Personne n’a envie de nettoyer les traces vertes d’herbe en rentrant, d’ailleurs personne ne sait comment faire. Comme le ballon, privilégiez une paire confortable, légère et que vous n’aurez pas peur d’abîmer. Les crampons sont à éviter s’ils ne sont pas portés unanimement, car source de tensions si vous êtes le seul à en avoir. Cela évitera aussi d’avoir à porter des protège-tibias, ce qui arrange tout le monde. Ne pas hésiter non plus à s’équiper d’un sac volumineux, qui constituera un poteau convaincant. Enfin, détail qui demande un peu d’organisation : convenez d’un code couleur en amont. Cela vous évitera deux abominations : les chasubles qui puent (même quand elles sont propres), et l’équipe qui joue torse nu. Personne n’a envie de voir la bedaine de Gégé, ok ?

Surveiller son alimentation

C’est bien connu : bien manger, c’est le début du bonheur. Et c’est aussi le cas pour tout footballeur. Tout dépend évidemment de l’heure à laquelle vous comptez chausser les crampons, mais évitez la choucroute et le cassoulet avant. Et pendant. Une salade de pâtes, un petit barbecue feront l’affaire, on ne va pas vous faire un dessin. Il suffit de regarder les buffets des Bleus à Clairefontaine pour comprendre. Le plus important, c’est de bien s’hydrater. À l’instar de Jean-Claude Vandamme, un bon footballeur adore l’eau, même si « dans 20 ou 30 ans y en aura plus ». Détail de puriste : l’utilisation d’une gourde. Déjà, c’est écolo, mais ça permet surtout de s’envoyer une rasade fraîche au fond du gosier. Dit comme ça, c’est tendancieux, mais c’est testé et approuvé.

Les plus organisés auront pensé à la glacière, sans aller jusqu’à s’offrir la Powerade édition Marcelo Bielsa (de toute façon, aucun footballeur du dimanche n’a les cannes pour appliquer les préceptes d’El Loco). Pourquoi se trimbaler une glacière ? Pas pour l’eau fraîche, mais pour les bières. Quelle question. Sinon, comment bien débriefer le match écoulé, revenir sur les dribbles humiliants, les tacles assassins et les missiles en pleine lulu ? Pour la récupération, privilégiez une blanche ou une blonde légère. En revanche, évitez le rosé. Ça, pour le coup, c’est testé et désapprouvé.

Faire un recrutement réfléchi

Pas besoin d’avoir les cernes de Pablo Longoria ou le réseau de Leonardo, mais la sélection pour une partie entre potes s’anticipe, quand même. Comme un travail de groupe au lycée, le meilleur ami ne fait pas toujours le meilleur partenaire. Ce n’est pas si simple de monter une équipe mixte, qui mélange les générations et les sexes tout en préservant un certain équilibre. Parce qu’on est d’accord : quand un camp humilie l’autre, ce n’est drôle pour personne, et personne, vraiment personne, n’a envie d’entendre la phrase : « On mélange les équipes ? » Pour éviter cela, quelques profils types à éviter. Déjà, le pote qui arrive toujours en retard doit être compté comme un bonus, on ne l’attend pas pour le match, et encore moins celui qui met toujours des faux plans parce que ci, parce que ça. Non merci, ça dégage.

Le but, c’est de réunir un groupe de joueurs motivés, plus ou moins confirmés, mais qui trouve un juste milieu entre la détente du match du dimanche matin et le sérieux de la compétitivité. Personne n’a envie de se faire engueuler au premier contrôle raté par Dylan, venu avec son ensemble Boca Juniors, ses tip-top sur les protège-tibias et ses crampons montants à 300€. À l’inverse, il faut éviter le joueur qui pensait « que votre histoire de foot c’était juste un prétexte pour se retrouver et boire des coups ». Il va vous pourrir la partie, et le mettre au but ne changera rien puisqu’il n’y fera aucun effort. D’ailleurs : anticipez ce problème du gardien, à moins de partir sur des petits buts. Quant au nombre, un 5 vs 5 (ou 7 vs 7 si vous êtes sur demi-terrain) reste la meilleure équation. Et surtout : n’oubliez pas de jeter un coup d’œil au bord du terrain : il y a toujours un inconnu qui n’ose pas demander à intégrer la partie. Celui-là même qui enflamme le match cinq minutes plus tard.

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Par Adrien Hémard

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