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Colossal Vidal, Casillas est toujours San Iker

Par Eric Maggiori
Colossal Vidal, Casillas est toujours San Iker

Match intense entre la Juventus et le Real Madrid. Casillas a prouvé qu'il était toujours au niveau avec des parades superbes, Cristiano Ronaldo a régalé en attaque, Pogba a été très bon, Caceres très nul et Vidal tout simplement monstrueux.

Juventus

Buffon (5,5) : Match ingrat pour le portier turinois. Il n’a pratiquement rien eu à faire, et pourtant, il a encaissé deux buts. Deux buts sur lesquels il ne peut pas grand-chose. Mais bon, il a clairement perdu le duel à distance avec Casillas.

Caceres (4) : Magnifique passe décisive. Dommage qu’il se soit trompé de camp, et qu’il l’ait offerte à Benzema. Et magnifique marquage sur Cristiano Ronaldo, aussi. Il revient quand, déjà, Lichtsteiner ?

Bonucci (6) : Match solide du défenseur, en l’absence de Chiellini. Quand Cristiano Ronaldo et Bale accélèrent, c’est compliqué, mais il a su tenir la baraque avec ses propres armes. Une chose est en tout cas sûre : le match désastreux contre la Fiorentina l’a fait se remettre en question. Depuis, c’est beaucoup mieux.

Barzagli (7) : Barzagli a gagné son match à la 19e minute, lorsqu’en duel avec Cristiano Ronaldo, il a démonté le Portugais avec un bon vieux coup d’épaule des familles. Consécration pour lui : Howard Webb a jugé régulier ce geste rugueux. Après ça, il a été sur un nuage.

Asamoah (5) : Ce soir, à la Juve, les deux maillons faibles étaient sur les côtés. Caceres à droite, Asamoah à gauche. Les deux buts encaissés sont pour eux. Oui, Kwadwo, on ne défend pas sur Gareth Bale en reculant. Et sur le plan offensif, il a beaucoup tenté, mais n’a pas suffisamment apporté. Du moins, pas autant qu’il le devrait.

Vidal (8,5) : Quel match de dingue. Le Chilien était partout. Il aurait même pu aller tacler dans les jambes des photographes sur le bord de la touche, s’il avait fallu. Véritable poumon de la Juve, il a pris en main son équipe pendant toute la rencontre. Mais visiblement, de telles performances depuis deux ans ne sont pas suffisantes pour être dans la liste des 23 pour le Ballon d’or.

Pirlo (6,5) : On l’avait senti fatigué depuis quelques semaines. C’était beaucoup mieux ce soir. On l’a revu faire des ouvertures « à la Pirlo » , et ses fameuses accélérations suivies d’un petit râteau. Ah, si seulement on pouvait lui enlever quelques années…

Pogba (7) : Encore une prestation XXL du Français et pas seulement pour le pénalty provoqué. Le mec a l’air de jouer dans cette Juve depuis des années et des années, et n’est pas impressionné le moins du monde par la Ligue des champions. Et on parle là d’un gamin de 20 ans qui a gagné un duel en vitesse et à l’épaule avec Cristiano Ronaldo. À mettre sur le CV.

Marchisio (5) : Son match est étrange. On a l’impression qu’il a été fantomatique, qu’il n’a pas touché une bille, et pourtant, c’est lui qui s’est procuré les plus grosses occasions turinoises (et qui a fait briller Iker). Toutefois, dans son influence dans le jeu, on est à des années-lumière du Marchisio vu les années précédentes.

Tévez (5,5) : Toujours muet en Ligue des champions depuis 2009, l’Apache a beaucoup, beaucoup, beaucoup tenté. Mais il lui manque toujours un petit quelque chose de génial. Du coup, ses tentatives donnent toujours une impression d’inachevé. Que cela aurait pu être parfait, mais cela ne l’est pas. Un peu l’histoire de sa carrière, en fait.

Llorente (6,5) : Il a eu un ballon exploitable, un seul, et il l’a foutu au fond. Dans ce genre de grand rendez-vous, c’est ce que l’on demande aux avants-centres. À partir de là, on peut donc dire que l’Espagnol a réussi son match.

Remplaçants : Quagliarella, en dix minutes, a eu le temps de cadrer deux frappes, tandis que Giovinco s’est contenté de venir faire de la figuration sur les dernières minutes.

Real Madrid

Casillas (8) : Diego López, c’est très fort. Mais Iker reste Iker. Le gardien espagnol a été l’auteur de trois parades exceptionnelles. La première sur Pepe (presque csc), les seconde et troisième face à Marchisio. Les réflexes n’ont pas pris une ride. On est vraiment sûr qu’un gardien de cette trempe doit faire banquette en Liga ?

Sergio Ramos (6) : Très discret. Il n’a pratiquement jamais quitté sa zone, est seulement monté une fois pour venir placer une frappe, mais c’est tout. L’austérité. En hommage à son pays ?

Pepe (6) : Il commence son match par ce presque but contre son camp et peut remercier Casillas. Par la suite, il a fait un match honnête, sans faire de fioritures. Le Pepe qui écrase des mains et qui frappe des adversaires au sol appartient résolument au passé.

Varane (4,5) : Très sale soirée pour le Français, coupable sur les deux buts encaissés. Naïf sur le pénalty, et… naïf sur l’égalisation de Llorente. Les capacités sont là, mais l’expérience nécessaire sur ce genre de matchs, elle, se gagne avec les années.

Marcelo (6) : Ça, pour courir, il court. À plusieurs reprises, il a d’ailleurs réalisé quelques anticipations décisives, pour empêcher les latéraux turinois de se retrouver en bonne position. Mais à vrai dire, on préférait le Marcelo fou fou qui montait, qui dribblait six joueurs, et qui devait taper un sprint pour revenir en défense parce qu’il avait perdu le ballon.

Bale (6,5) : En première période, on l’a surtout vu courir dans le vide. Mais en seconde, il s’est impliqué beaucoup plus dans la manœuvre offensive, et cela s’est senti. Son but est un modèle de rapidité d’exécution, et Asamoah risque d’en faire des cauchemars. Maintenant, il lui reste à s’imposer face à Cristiano Ronaldo pour tirer les coups francs. Parce que sincèrement, là, il s’est fait victimiser par le Portugais.

Khedira (6) : Oui, il a joué. Non, on ne l’a pas vu. Oui, il a pourtant abattu un boulot dingue. Non, en direct, on ne s’en rend pas compte. Oui, ses coéquipiers vous le confirmeront. Oui, ses adversaires vous le confirmeront aussi.

Xabi Alonso (6,5) : Encore un peu à court physiquement, le barbu a prouvé qu’il était toujours le patron du milieu de terrain. Et si cette frappe de dingue ne s’était pas écrasée sur la barre de Buffon, on parlerait là de l’un des plus beaux buts de l’année. Mais avec des si…

Modrić (6) : Fantomatique en première période, il a suffi d’un geste génial, une feinte pour libérer Benzema, pour faire grimper sa note en seconde période. Mais dans l’ensemble, son influence sur le jeu madrilène est bien moins grande que son nez. Et pan, une vanne gratuite, une.

Cristiano Ronaldo (7) : Ah, il est bon, ce bougre. Pris en grippe par le public du Juventus Stadium, il a dû se calmer après s’être fait balancer par Barzagli, puis avoir été calmé par monsieur Webb. Et quand Cristiano se calme, et se reconcentre sur son match, bah c’est dur pour l’adversaire. Un but, une passe dé, des accélérations incessantes : une soirée normale, au final, pour le Portugais.

Benzema (5,5) : Cristiano Ronaldo et Bale ne lui passent jamais le ballon. Pire, CR7 préfère anticiper le Benz et tirer à sa place plutôt que de le laisser tenter sa chance. Pas rancunier, à son premier ballon exploitable, Karim a servi un caviar au peut-être futur Ballon d’or. Toutefois, s’il est « présent physiquement » , il demeure dans l’ombre, toujours.

Remplaçants : Les trois entrants, Di María, Illarramendi et Jesé, n’ont pas apporté grand-chose. Disons qu’ils ont dignement remplacé ceux qui sont sortis. C’est déjà bien.

David Pereira da Costa, le dix de cœur du RC Lens

Par Eric Maggiori

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