Chiellini fait encore parler de lui
C’est l’affaire du moment de l’autre coté des Alpes. Giorgio Chiellini vient de signer un contrat de prolongation avec la Juventus jusqu’en 2015. Jusqu’ici, rien de très polémique, sauf si on se penche sur les détails du contrat.
La Vieille Dame a pondu un accord à la sauce Big Brother comme le laissent penser plusieurs journaux italiens. Les libertés du joueur vont désormais être modifiées et Chiellini devra se plier aux exigences turinoises dans le cadre de sa fonction de footballeur mais aussi en dehors du terrain.
Quelques exemples de clauses : Chiellini devra s’entraîner séparément si on le lui demande, obéir à toutes les directives du coach, avec des possibilités d’amende le cas échéant (égales à 10% du contrat), une réduction de salaire (jusque 30%) ou de primes en cas de résultats très négatifs. Impossibilité d’exercer une fonction en dehors du club. Sans oublier le code éthique : les sorties en boîte sont interdites, comme les jeux de hasard. La tenue vestimentaire est conduite par le club, de même que les soins médicaux. Grosse nouveauté, la question d’Internet. En gros, Chiellini pourra raconter sa vie sur les réseaux sociaux (Facebook ou Twitter) mais il devra d’abord prévenir le club. La Vieille Dame fait savoir qu’elle ne veut pas faire de censure mais qu’elle veut être tenue au courant de tout avant la publication.
Une forme de contrat sans précédent, dicté par le nouveau président Andrea Agnelli, et qui a fait réagir mercredi Leonardo Grosso, l’adjoint du syndicat des joueurs en Italie, l’Associazione Italiana Calciatori et qui a mis en doute la validité de l’accord. Chiellini, lui, a estimé que tout avait été fait dans les règles et que les commentaires sur la légalité de l’accord sont « inappropriés » .
Pour un contrat à 3,5 millions d’euros, ca se comprend.
AH