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Ces quatre-là ont porté le maillot de l’Inter et de Sainté

Par Valentin Pauluzzi
4 minutes
Ces quatre-là ont porté le maillot de l’Inter et de Sainté

L'Inter et Saint-Étienne se croisent pour la première fois de leur histoire ce soir. Seulement quatre joueurs ont porté les casaques des deux équipes. Qui sont-ils ?

Giovanni Bia

Les joueurs italiens ayant évolué en France ne sont pas bien nombreux. Et encore moins en Ligue 2. Oui, puisque quand Giovanni Bia débarque à Saint-Étienne en 2001, les Verts sont à l’échelon inférieur, dans ce qui s’appelle encore la Division 2. Ils viennent de redescendre après la fameuse saison émaillée par l’affaire des faux passeports. Âgé de 33 ans, Bia est aligné en défense centrale aux côtés de Mettomo et marque même un pénalty pour sa première contre Istres (défaite 1-2), avant de perdre tout doucement sa place au profit de Stéphane Hernandez ou Eduardo Oliveira. Puis il s’en va jouer une dernière saison à la Reggiana en Serie C1. Le pire, c’est qu’on se souvient mieux de son passage à l’ASSE qu’à l’Inter. Il n’y évolue là aussi qu’une saison, en 1994-95, la dernière avant l’avènement de Massimo Moratti. Bia arrive alors en provenance du Napoli, sans que l’on ne sache trop pourquoi. Jamais il n’a eu une quelconque réputation de bon joueur en Italie, jamais il n’a été convoqué en sélection (au moins, Torrisi de l’OM, oui). Aujourd’hui, il se balade souvent en costard-cravate, puisqu’il est un agent plutôt actif en Italie. Il a même un site Internet, tiens.

Laurent Blanc

C’est avec une étiquette d’espoir déchu du football français que Laurent Blanc débarque à Saint-Étienne en 1993. Il a 28 ans et arrive en provenance de Nîmes qui a été relégué. Sa carrière bat dangereusement de l’aile et a besoin d’un second souffle. Objectif plutôt réussi puisqu’il plante 18 buts en deux saisons et est même meilleur buteur lors de la seconde avec 13 réalisations, mieux que Titi Camara, Franck Priou et Stéphane Guichard réunis. Autant que Kozniku de Cannes et Tholot de Martigues. Collectivement, c’est moins chouette, une 11e et une 18e place. Cette dernière aurait d’ailleurs due être synonyme de relégation si l’on n’avait pas empêché Marseille de remonter. Quatre ans plus tard, on retrouve le Président à l’Inter avec un titre de champion du monde en poche. Il quitte l’OM en compagnie de Cyril Domoraud. On est en plein dans les années folles de l’Inter, des grands noms qui côtoient des escrocs et le tout pour des résultats moyens. « Lolo » tire largement son épingle du jeu, il ne loupe qu’un match de championnat en deux saisons et est le seul titulaire indiscutable en défense centrale (Ferrari, Cirillo, Fresi, Córdoba et Simic alternent à ses côtés). On l’oublie souvent, mais Blanc a laissé un très bon souvenir à l’Inter. À noter les 6 buts inscrits, dont un pas mal du tout contre le Napoli.

Vidéo

Zoumana Camara

Avant de piger au PSG, « Papus » était un grand espoir du football français formé justement à l’ASSE. Il y fait ses débuts pros à seulement 17 ans, titulaire contre Épinal et aux côtés de Claude Fichaux. La D2, la vraie, bordel ! 34 matchs en deux saisons avant que les recruteurs de l’Inter ne le découvrent avec les Espoirs français et le fassent signer à l’été 1998. La France vient d’être sacrée championne du monde et ses joueurs sont au top de leur hype. Débarquent aussi Silvestre, Frey et Dabo. Pas de jaloux, aucun ne percera à l’Inter, ni même Pirlo arrivé en même temps qu’eux. Leur point commun ? Tous auront au minimum une bonne carrière par la suite. Camara n’a que 19 ans et joue deux matchs, un aller-retour de 8e de Coupe d’Italie miteux contre Castel di Sangro, deux titularisations, rien de plus. L’Inter choisit ensuite de le prêter, six mois à l’Empoli, un an à Bastia et voyant que rien ne se passe, le revend à Marseille lors de l’été 2000. Le « Zoum » reviendra dans le Forez quatre ans plus tard pour se relancer, trois saisons pleines et un contrat au PSG en 2007. Où peut alors débuter la légende de Papus.

Fredy Guarín

C’est Omar da Fonseca en personne qui ramène Guarín à Saint-Étienne en 2006. Le Colombien n’a alors que 20 ans et sort d’un prêt à Boca Juniors après être sorti de la pépinière d’Envigado. Il débarque avec la même formule et plante un doublé pour son premier amical. Ses débuts officiels se font lors d’un derby contre l’OL, évidemment conclu par une défaite des Verts. L’option d’achat est levée pour un demi-million. « Guaro » ne jouera alors que par intermittence. Ni Hasek ni Perin n’en font un joueur indispensable. 41 matchs en tout chez les Verts et un petit but. Toujours à l’affût, les émissaires de Porto déboursent un million à l’été 2008. Trois ans et demi et 8 titres plus tard, c’est un milieu offensif très coté qui débarque à l’Inter. Prêt d’1,5 million d’euros plus une option fixée à 11,5 millions. Encore une belle plus-value made in Dragões. Voilà maintenant deux ans et demi que Guarín envoie des minasses en tribunes à San Siro. Jamais vraiment titulaire ni remplaçant et un double faux départ à en faire pâlir Linford Christie. À la Juve en janvier alors que l’accord était trouvé, et un peu partout en août avant qu’aucun inconscient ne décide finalement d’aligner les 15 millions demandés par l’Inter.

Son seul but à Sainté

Pardon d’avoir douté, Rayan Cherki

Par Valentin Pauluzzi

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