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« Ce qui nous arrive est assez dingo en fait »

Propos recueillis par Maxime Brigand
«<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Ce qui nous arrive est assez dingo en fait<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Arrivé en février 2013 sur le banc du Gazélec, Thierry Laurey y est devenu progressivement un père de famille. Un homme prudent malgré les exploits. Voyage entre Papin, Sochaux et Hampden Park.

Dans un documentaire publié par Le Monde il y a quelques mois, vous expliquiez ne pas vouloir que vos joueurs se prennent « pour des joueurs de Ligue 1 » . Est-ce toujours le cas aujourd’hui ? Oui, complètement. En réalité, c’est un état d’esprit que j’ai toujours voulu défendre auprès de mon groupe. Si vous voulez, on est à chaque match comme des joueurs amateurs face à une équipe professionnelle en Coupe de France. On doit tout donner, s’arracher sur le terrain plus que les autres, pendant 38 matchs. On l’a encore vu ce week-end contre Reims (2-2). On est dans un monde où chaque petite erreur se paie cash. Et ce n’est pas parce qu’on n’a plus perdu depuis onze matchs en Ligue 1 qu’on doit changer quelque chose. En réalité, le plus dur n’était pas d’arriver jusqu’ici. C’est d’y rester.

Justement, avec votre série d’invincibilité, votre discours n’a pas évolué ?Sincèrement, à aucun moment. J’essaye de conserver le même état d’esprit. La victoire contre Nice (3-1, le 24 octobre dernier, ndlr) nous a donné beaucoup de confiance, mais la défaite en Coupe de la Ligue face à Guingamp nous a rappelé qui on était. On ne va pas revenir sur tout ce qui a déjà été écrit, mais avec nos infrastructures et nos moyens, on doit se battre beaucoup plus que les autres. Mes joueurs devraient même être à chaque match à plus de 100%. Ce qui a changé, c’est certainement notre attitude. Lors de nos premiers déplacements, on passait souvent plus de temps à prendre des photos dans les stades qu’à se concentrer. Il y a eu une remise en cause de tout le monde, des joueurs, du staff et des dirigeants. On a arrêté de rêver un peu. Avec le recul, on ne mettait pas tous les ingrédients pour réussir. La victoire contre Nice nous a prouvé qu’on était capables de faire quelque chose.

Il y a quelques jours, vous avez également évoqué le fait que certaines équipes vous regardaient parfois de haut.Pas tellement de haut, mais on va dire que pendant les premières semaines, les équipes qui jouaient contre nous se disaient que si les gars ne faisaient pas les idiots, c’était trois points. Lors des six premières journées, on n’a pris qu’un point, à Troyes lors de notre premier match où on avait été assez inoffensifs. Souvent, on faisait illusion. Et un match nous a fait comprendre qu’on pouvait être autre chose. C’était une première étape qui nous a fait évoluer et nous a remis dans la course. Après, il n’y a pas de secret, un faux pas et c’est un effet boule de neige. Un micro-problème peut devenir un gros problème, et inversement quand tout va bien.

Est-ce que vous vous rappelez de votre première causerie, à Troyes, le 8 août dernier ?Oui, mais ce jour-là, on avait un avantage. L’an passé, on était avec Troyes en Ligue 2, on avait fait un nul là-bas, et donc on savait déjà comment ils jouaient. Le seul problème pour nous, c’est qu’on a joué avec quatre défenseurs qui n’évoluaient pas à leur poste habituel et la doublure de notre gardien titulaire. J’ai demandé aux joueurs d’évoluer en bloc et en équipe. Ce n’était pas un grand match, on avait même raté un penalty. Mais au final, j’étais assez content du nul. On ne pensait pas à ce moment-là que Troyes serait à cette position aujourd’hui.

Les décisions cette saison ont souvent été contre nous, ça fait beaucoup je trouve.

Avant le début de la saison, Fanfan Tagliaglioli nous affirmait qu’un maintien serait « comme un titre de champion » . Les objectifs n’ont pas changé ? Si on est dans les 17 à la fin de la saison, c’est un exploit. On a débarqué avec le petit budget, et notre recrutement a été assez tardif finalement. Mon équipe n’était pas prête pour commencer le championnat. Je crois qu’on a marqué notre premier but à la sixième journée et un point en six matchs. Si le championnat avait commencé à la cinquième journée, on serait sûrement dans les cinq premiers.

La preuve avec ces résultats à Marseille, face à Lyon ou encore à Monaco.Oui, sauf que je suis déçu, car on aurait dû prendre les trois points à chaque fois. Que ce soit à Marseille, à Monaco ou même à l’aller face à l’ASM, on s’était arrachés et on était plus forts qu’eux. Sauf qu’on a eu des décisions arbitrales contraires. C’est dommageable, mais je n’ai pas envie de pleurer. Les décisions cette saison ont souvent été contre nous, ça fait beaucoup je trouve. Car à chaque fois, c’est des points qui s’envolent, et nous, on ne peut pas se le permettre.

À quoi ressemblait l’enfance de Thierry Laurey ?J’ai grandi dans un petit village de 800 habitants, dans l’Aube. Là-bas, il n’y avait qu’un sport, c’était le foot. C’était ça ou la musique. Mon père était un salarié agricole, ma mère faisait des ménages avant de devenir factrice. J’ai toujours joué au foot, je passais beaucoup de temps dans les stades, car mon père arbitrait aussi des matchs le dimanche. J’ai reçu une bonne éducation, je n’étais pas mauvais à l’école, donc vers 13 ans, je suis entré en sport-études à Troyes, à vingt kilomètres de chez moi. Sauf que le club a déposé le bilan, donc je suis retourné jouer en troisième division, à Romilly-sur-Seine, vers 16 ans et demi. J’ai eu de la chance de pouvoir disputer une bonne partie de la saison.

Puis en 1981, vous filez à Valenciennes où vous vivez dans un grand appartement avec d’autres coéquipiers.En fait, on vivait à sept ou huit dans quatre chambres. Il y avait une cuisine et une salle de bain pour tout le monde. Notre coach de l’époque était aussi le directeur de l’école où on dormait. Sa femme était intendante, elle lavait nos affaires. C’était comme une grande famille, même si on avait une grande autonomie. Sincèrement, c’était une super époque. On s’est vraiment bien marré et j’étais vraiment bien dans le Nord. C’est là que j’ai rencontré ma femme, j’y ai encore pas mal d’amis. Je pense que j’aurais pu y rester longtemps, mais Valenciennes avait des difficultés financières. Pour survivre, le club devait vendre un joueur par an. En 1985, c’était Papin à Bruges. L’année suivante, j’ai été vendu à l’OM.

Papin, c’était votre ami ?On a joué ensemble à VA et à l’OM plus tard. J’étais même allé le voir avec un autre ami à Bruges. C’était super sympa et il avait une cote phénoménale là-bas. C’était un ami. Maintenant nos chemins se sont séparés.

Quels souvenirs gardez-vous de votre passage à Marseille ? Un souvenir extraordinaire ! Avant d’y aller jouer, je n’y avais jamais mis les pieds. J’avais signé mon contrat à Paris, dans les bureaux de Bernard Tapie, alors que j’avais aussi des propositions du Matra Racing et de Bruges. En réalité, je n’ai pas trop hésité. Je voulais grandir, et l’OM m’offrait cette possibilité aux côtés de Papin, Giresse et de Karl-Heinz Förster. C’était l’année de la Coupe du monde au Mexique, donc pendant la préparation, j’ai eu l’occasion de me faire une place. Je l’ai gardée toute la saison, et on a terminé deuxièmes derrière Bordeaux. Honnêtement, on ne va pas se mentir, pour moi, passer de 1500 spectateurs à Valenciennes au Vélodrome, c’était changer de planète. C’est là où tout a changé, Tapie mettait en place des attractions avant les matchs, c’étaient les premiers pas du foot business. Marseille, c’était un autre monde. Je me rappelle qu’on avait même été en direct au 13h de TF1. C’étaient les débuts de la liaison entre foot et communication, mais à l’époque, c’était révolutionnaire.

Et Tapie en lui-même, il était comment ?Ni plus ni moins. Je pense que rien que pour ce qu’il a fait pour l’OM, il faut lui tirer son chapeau. Après, mon départ de Marseille ne s’est pas fait dans de très bonnes conditions. On va dire que j’attendais plus de classe d’un club comme ça. J’ai eu l’impression d’être au cœur d’un marché aux bestiaux. Ma deuxième saison, j’étais prêté à Montpellier où je voulais rester. Le club était même prêt à m’acheter. Pendant ce temps, Marseille me faisait croire qu’ils voulaient que je revienne, puis non, puis oui. Pour, au final, me vendre à Sochaux en échange de Franck Sauzée. J’ai laissé un peu d’argent dans l’affaire, même si j’ai beaucoup aimé mon passage à Sochaux.

Après, vous avez pas mal bourlingué…(Il coupe) En réalité, j’ai souvent été contraint et forcé de le faire, même si, partout où je suis allé, tout s’est bien passé. Je n’ai eu aucun souci à Sochaux et j’ai même connu des aventures fantastiques. On termine deux fois quatrièmes, on a joué l’Europe où on se fait éliminer en 89-90 par la Fiorentina qui termine finaliste face à la Juventus cette année-là. Cette aventure m’a permis de découvrir l’équipe de France à une reprise, alors que j’avais déjà joué quelques fois avec les Espoirs ou les A’.

J’aimais surtout Cruyff le joueur en réalité. Le coach était aussi fantastique, mais c’est un piège que de vouloir copier un modèle qu’on n’a pas les moyens de mettre en place.

Cette sélection, c’était en mars 89 face à l’Écosse à Hampden Park. C’était la France sous Platini. Comment était-il comme sélectionneur ?Ce jour-là, on avait perdu 2-0. Je n’ai pas forcément été à la hauteur, c’est la vie. Cette sélection était déjà inespérée pour moi. Michel était un super sélectionneur, vraiment, malgré tous les commentaires qu’il a pu y avoir après son mandat. Je l’ai revu quand j’étais à Montpellier, car il était très proche de Jean-François Domergue dont j’étais l’adjoint. Platini, c’est avant tout un gros chambreur, mais aussi un garçon formidable. Il s’est surtout planté en phase finale de l’Euro 92 en Suède, sinon les éliminatoires avaient été parfaits.

Vous personnellement, à quel moment avez-vous décidé d’entraîner ?J’ai toujours voulu faire ça après ma carrière de joueur. C’était même dans mon contrat lors de mes dernières années de joueur à Montpellier. Sochaux m’avait aussi proposé cette alternative. Ma reconversion dans un club était obligatoire. Au départ, je voulais surtout travailler dans un centre de formation.

Vous aviez même passé vos diplômes à l’âge de 18 ans…Oui, c’est vrai ! J’avais un copain de l’époque qui m’avait proposé de le faire. J’ai passé mes premiers diplômes pendant les vacances et j’ai continué à avancer comme ça en parallèle de ma carrière de joueur. Je me rappelle même qu’une fois, j’étais en vacances avec ma famille à Majorque et j’étais remonté à Clairefontaine passer des diplômes. J’étais dans la chambre de Rudi Garcia.

Enfant, vous étiez un amoureux de Cruyff et Rocheteau. Cruyff a-t-il était l’un de vos modèles en tant qu’entraîneur ?J’aimais surtout le joueur en réalité. Le coach était aussi fantastique, mais je pense que c’est un piège de vouloir copier un modèle qu’on n’a pas les moyens de mettre en place. Ce qu’il a fait en tant que footballeur avec l’Ajax, c’étaient mes premiers matchs de foot à la télé, mon premier maillot. Rocheteau, c’était surtout le style de vie qui me faisait rêver.

Avez-vous un modèle alors ?Pas spécialement, non. Après, j’estime avoir eu la chance de connaître Jean-Louis Gasset. C’est quelqu’un dont on boit le discours. Je suis devenu son adjoint à Montpellier et j’ai gagné beaucoup de choses dans cette rencontre. Il aime le foot, il sent le foot, il adore les tableaux noirs, la tactique. C’est lui qui m’a appris que l’esprit ne suffit pas toujours, parfois il faut savoir apporter la touche tactique supplémentaire, la modification qui fera la différence. Gasset a toujours refusé la lumière, c’est son choix. Il préfère être un bon numéro deux qu’un mauvais numéro un, et Laurent Blanc l’a très bien compris. Il refuse toute forme d’exposition et lui n’est heureux qu’avec les schémas tactiques.

Ce qui a aussi souvent accompagné votre personnage, c’est l’esprit de famille qui règne dans les clubs où vous travaillez.Je suis quelqu’un d’honnête. J’aime la franchise et la simplicité. Dans ma famille, c’est pareil. Il faut savoir qu’au départ, à Montpellier, mes enfants avaient le même âge que les joueurs dont je m’occupais. Mon fils venait même parfois avec moi aux matchs, il était devenu proche de certains joueurs de mon effectif. Je pense avoir réussi à installer le même rapport avec un groupe qu’avec ma famille. Aujourd’hui, c’est un peu différent. Mes joueurs ont entre 19 et 37 ans. On doit gérer une petite famille. Et ce qu’on n’a pas toujours au niveau matériel, on le gagne au niveau humain.

Est-ce le même rapport avec les supporters ?Justement, parfois, quand je vais dans d’autres stades, j’ai peur. Quand je vois certains comportements, je me dis que si ça arrivait en Corse, on serait déjà morts. Mon rapport avec les supporters est simples. Ce week-end encore, j’étais avec un historique du Gazélec. Ils ont quelque chose en plus, c’est des passionnés, des mecs qui connaissent le ballon. Ici, ils ne crient pas comme des abrutis.

Frédéric Hantz nous expliquait récemment avoir pris des cours de corse et avoir travaillé sur l’histoire de l’île à son arrivée à Bastia. Avez-vous fait pareil ?Je n’ai pas pris de cours de corse, mais en revanche, je me suis aussi beaucoup renseigné sur l’histoire de la Corse. Ici, c’est obligé, notamment sur l’histoire du football. Quand je suis arrivé, le président m’a donné un livre avec toutes les unes de Corse-Matin qui parlaient du Gazélec. Je suis impliqué dans le projet, donc c’est normal. Reste que je pense que l’identité corse est encore plus affirmée à Bastia qu’à Ajaccio. Nous, ici, on ne possède qu’un seul vrai Corse, Louis Poggi. C’est notre emblème.

Alors c’est quoi, l’esprit Gazélec ?On sait qu’on n’a pas la meilleure équipe, pas le meilleur entraîneur non plus, mais on a l’esprit. On s’est toujours accrochés, en National comme en Ligue 2. On a traversé quelques vagues sportives, mais on s’est toujours serré les coudes. On ne lâche rien, on se bat toujours. C’est notre force, et les supporters le savent, ils apprécient ce mouvement commun. C’est aussi ce qu’on partage avec les présidents. Fanfan par exemple, c’est un personnage hors du commun. Depuis le match de Nice, je vais manger avant chaque match avec lui, ma femme et mon adjoint. Par superstition, quelques sushis. Ici, c’est un mythe. Pareil avec Olivier Miniconi. D’ailleurs, l’autre jour, à Montpellier, on est repassés devant l’hôtel Mercure où l’on s’était rencontrés pour que je signe au Gazélec. C’est des gens simples, qui s’arrachent tous les jours pour faire vivre ce club.

Comment gère-t-on un groupe aussi riche d’expériences différentes ?C’est notre force principale. Les gars, ici, savent d’où ils viennent. S’il y en a un qui chope la grosse tête, quelqu’un saura le remettre en place. Il faut se rendre compte. Il y a quelques années, Larbi vissait des sièges à Louis-II, Clément Maury voulait être ingénieur et John Tshibumbu, on le prend quand on est en National, il ne joue pas beaucoup. Pareil en Ligue 2. L’an passé, on le met sur le marché, pas sûr que quelqu’un le prenne. Mais cette année, il réussit comme un dingue. Ce qui nous arrive est assez dingo en fait. C’est quelque chose qui me fait du bien, toute cette richesse, on sait d’où on vient et on ne peut pas l’oublier. Youga était facteur il y a encore quelques années. C’est quand même plus agréable de taper dans un ballon que livrer des colis. Et je sais de quoi je parle, vu que j’ai vu ma maman le faire.

Depuis le match de Nice, je vais manger avant chaque match avec le président, ma femme et mon adjoint. Par superstition, quelques sushis.

Justement, vous concernant, Loulou Nicollin disait récemment qu’il cherchait quelqu’un ayant déjà connu Montpellier pour succéder à Rolland Courbis. Il a cité votre nom avec celui de votre ancien capitaine, Michel Der Zakarian.Il faut savoir qu’à Montpellier, si Michel et moi, on est partis, c’est parce que le club ne nous a pas gardés. C’est la vie d’un club, mais à l’époque, on était trois à pouvoir prendre l’équipe première. Les dirigeants n’ont pas voulu nous faire confiance. Maintenant, si Montpellier me rappelle un jour, je serai content, bien sûr. C’est à l’image de la société actuelle. Je me suis tapé 21 mois de chômage, c’est l’autre côté de notre métier. Tout peut aller très vite. Tu peux être là un jour et te faire virer le lendemain. Quand tu es sans club, tu n’attends que la sonnerie de ton téléphone. Je suis ce que je suis, je suis humain, mais pour le moment, je veux me battre ici.

Ce chômage, vous l’avez également connu avec des stages UNFP. Comment ressort-on de cette expérience ?Oui, j’ai encadré un stage là-bas, en 2011. En réalité, tout est mis en place pour le confort des stagiaires, c’est très agréable. Ils ont des jours libérés pour aller s’inscrire à Pôle emploi et tout est pris en charge de A à Z. Ce passage m’a permis d’ouvrir les yeux sur les réalités du chômage aussi. L’objectif est d’être optimiste au maximum. Par exemple, l’un des stagiaires que j’avais entre les mains était Romain Thomas. Il avait 21 ans. Aujourd’hui, il est l’un des meilleurs défenseurs de Ligue 1 à Angers. Ce sont les belles histoires du foot. On vit aussi pour ça.

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Propos recueillis par Maxime Brigand

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