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Ce qu’on a appris du Honduras en les regardant face à la Turquie

Par Léo Ruiz
Ce qu’on a appris du Honduras en les regardant face à la Turquie

On sait la Suisse solide et l'Équateur puissant, mais quid du Honduras ? Pour en savoir plus sur les Centraméricains, rien de mieux que de s'installer tranquillement devant son premier match de préparation face à la Turquie et d'observer. Enseignements.

Le 15 juin prochain, à Porto Alegre, l’équipe de France entrera dans la compétition face au petit poucet du groupe E, le Honduras, qui disputera au Brésil sa deuxième Coupe du monde consécutive. La troisième de son histoire. Une entrée dans la compétition que la bande à DD ne devra pas rater, si elle compte franchir le premier tour. Pour connaître un peu mieux l’équipe du pays le plus pauvre du continent, on s’est connecté sur rojadirecta pour mater son premier match de préparation, au RFK Stadium de Washington, face à la Turquie. Devant des milliers d’immigrés honduriens, la H s’est inclinée 2 à 0 et a présenté deux visages bien différents. En résumé : son profil devrait en faire une mise en jambes idéale pour nos Bleus.

« À gauche, à gauche, à gauche »

Luis Fernando Suárez, le sélectionneur colombien du Honduras, a lancé son équipe dans son 4-4-2 habituel. Honnêtement, on s’attendait à deux lignes de quatre positionnées assez bas et à des chandelles pour la paire d’attaque Jerry Bengtson (New England Revolution, MLS)- Jerry Palacios (Alajuelense, Costa Rica, qui remplaçait hier l’habituel titulaire Carlo Costly), mais pas du tout. Le Honduras est joueur, audacieux et ne laisse pas le ballon à l’adversaire. Au milieu, les deux récupérateurs Jorge Claros (Club Deportivo Motagua, Honduras) et Wilson Palacios (Stoke City) viennent demander les ballons derrière et ouvrent systématiquement le jeu sur les ailes. À droite, on nous avait promis monts et merveilles du petit Andy Najar, passé de sans-papiers aux States à titulaire à Anderlecht. Il a déçu. Le gamin a été dominé physiquement et a très rarement fait la différence balle au pied. De quoi rassurer Pat’ Évra. En revanche, le couloir gauche a foutu un beau bordel. Roger Espinoza, l’ailier de Wigan, a beaucoup débordé, beaucoup centré et s’est procuré la plus belle occase de la première période (gâchée par excès d’individualisme). Derrière lui, Emilio Izaguirre, l’arrière gauche du Celtic Glasgow, n’hésite pas à dédoubler pour prendre le couloir et faire parler la qualité et la puissance de son pied gauche.

Léger physiquement et fragile derrière

C’est donc du côté gauche que vient le danger. Le duo d’attaque, maladroit dans la finition, est en revanche très intéressant dans la construction. Bengtson et Jerry Palacios, puissants tous les deux, ne se sont jamais marchés dessus. Quand l’un venait se proposer en pivot, l’autre prenait la profondeur. C’est comme ça que la charnière turque a régulièrement été prise au piège dans son dos. Le Honduras ne balance pas, mais est capable de jouer long quand il le faut, notamment grâce aux ouvertures de Wilson Palacios depuis le milieu de terrain. Pendant 45 minutes, la H, fluide et compacte, a maîtrisé son adversaire, se créant plusieurs occasions franches sans pour autant perdre son équilibre. Problème : tous ses tirs ont terminé hors-cadre. Au retour des vestiaires, en revanche, les Centraméricains ont montré leurs limites. La défense est fragile et n’a pas forcément les moyens de ses ambitions : relancer propre. Chaque ballon perdu a offert à la Turquie une balle de but. La charnière centrale (Víctor Bernárdez de San Jose Earthquakes et Maynor Figueroa d’Hull City) est agressive, mais se livre trop. Elle a été facilement piégée quand les Turcs se sont décidés à jouer à une touche de balle. L’arrière droit, Brayan Beckeles (Olimpia, Honduras), est clairement le maillon faible. Ribéry ne devrait en faire qu’une bouchée. Osman Chavez (Qingdao Jonoon, Chine) a aussi été très faiblard quand il est entré en jeu dans l’axe. Physiquement, la Turquie a progressivement pris le dessus et a logiquement remporté le match sur la fin. Sans un bon Noel Valladares (d’Olimpia, le capitaine) dans les buts, le score (2-0) aurait même pu être plus lourd.

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Par Léo Ruiz

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