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Ce qu’il faut retenir du week-end

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Ce qu’il faut retenir du week-end

Tradition oblige, le premier week-end de janvier était consacré à la Coupe de France. L'ennui mortel en perspective. Mais le monde du cuir ne s'est pas laissé gagner par cette sinistrose française. On a joué au ballon, parfois sur des terrains de PH, mais le principal était de faire le métier. Retour sur un week-end météorologique.

Grand soleil, 31 degrés, crème solaire obligatoire (Lionel Messi). Le numéro dix du Barça n’a aucun charisme, le corps d’un collégien, la tête d’un puceau, le bronzage d’un Luxembourgeois et le vice d’une bonne sœur. Pourtant, le Ballon d’Or, c’est lui. Le meilleur joueur du Monde a payé son triplé contre Tenerife. Histoire de rentabiliser les 2000 bornes qui séparent les Canaries de Barcelone. 12 buts en 14 matches, Leo s’amuse des statistiques. Inutile de préciser que le Barça va conserver son titre en Liga…

Soleil constant, 27 degrés, parasol de sortie (Ronaldinho). Il y a un an, Ronaldinho traînait sa peine sur les prés italiens. Le quintal en poche, l’ancien magicien du ballon rond n’était qu’un gros sac aviné. Hier, l’ancien Parisien a illuminé Turin de son talent. Deux buts et un match sérieux pour venir à bout d’une Juventus sans panache. D’autant que le poney n’a pas eu besoin de passer par la case « penalty » pour scorer. Le Milan est devenu une vraie belle équipe et Ronnie a retrouvé cette joie de vivre qui en faisait le meilleur joueur du monde. Dieu soit loué.

Ciel dégagé, 23 degrés, débardeur autorisé (Lyon). On attendait la première sortie lyonnaise de 2010. Forcément, jouer à Strasbourg, une équipe plus proche du National que de la Ligue 1, ce n’était pas la mort. Force est de constater que les hommes de Claude Puel ont fait le métier. Bastos a claqué un doublé de toute beauté, en finesse ou en bourrin, faites vos jeux. Au vrai, les Lyonnais ont joué en équipe pendant 90 minutes. Reste à confirmer la chose en Ligue 1 le week-end prochain.

Pas de nuage, 17 degrés, petite veste de saison enfilée de manière désinvolte (Ben Arfa – Valbuena). « Hatem est sur le marché » ; « Je quitte Marseille » ; « Deschamps ne m’écoute pas » … Décembre a regorgé de conneries sur les deux pestiférés de l’OM. Hatem Ben Arfa, un temps placé sur le marché des transferts, a finalement reçu le soutien unanime de sa hiérarchie. Son match solide à Trelissac semble confirmer le maintien du philosophe au club. Quant à Valbuena, il avait arraché une larme à toutes les ménagères de plus de 50 ans. Trahi, abandonné par Papa parti se dorer le compte en banque à l’étranger, le petit bonhomme voulait se barrer. Faute d’offres ou changement de cuti, « Trois pommes » a régalé dimanche. Deux crochets et une passe dé’ dans la foulée. Le recrutement de l’OM est peut-être là, sous nos yeux. En attendant l’Arlésienne Mancini.

Petites averses de merde, 11 degrés, après-midi au Ciné pour passer le temps (le mental des Angolais). On pensait seul le PSG de pareil exploit. Celui de mener 3-0 et de perdre à cause d’un mental de Poussins. L’équipe d’Angola a fait mieux. Pour le match d’ouverture de leur CAN, les potes de Manucho menaient 4-0 à une grosse dizaine de minutes de la fin. L’affaire est pliée, on en parle plus. Connement, on zappe même. Pourtant, les Maliens vont revenir et conclure le match sur un 4-4 de feu. Décidément, cette Can s’annonce hors-normes.

Pluie constante, comme dans les clips de Take That, 7 degrés (Nice). Le Stade Plabennecois Football, est un club de football français fondé en1934. Le Stade Plabennecois Football évolue au Stade Kervéguen et s’entraîne à Plabennec. Le Plab’ joue ses matches à domicile au Stade de Kervéguen, enceinte de 2700 places, dont 488 assises situées dans une unique tribune latérale. Wikipedia est formel, l’OGC Nice a perdu contre personne. La magie de la Coupe de France sans doute.

Petite neige qui fouette le coup, nez coulant, 1 degré, vie de merde (Gervais Martel). Compiègne – Lens, un match qui sentait…euh… rien du tout si ce n’est l’ennui. Les intempéries auront eu pitié de nos cœurs et la rencontre a été reportée. Le genre de décision qui irrite le président Gervais Martel : « Pourquoi remet-on la rencontre au dernier moment. Je trouve simplement incroyable qu’on puisse prendre une décision pareille. Je pense aux supporters qui ne sont pas contents. Il y avait un enjeu non négligeable par rapport à leur sécurité. Tout ceci est très illogique. On a demandé à jouer ce match à Bollaert. On aurait aimé discuter avec le président de Compiègne pour s’organiser. On a envoyé des fax mais personne ne nous a répondu à la Fédération. C’est donc inadmissible d’attendre deux heures avant le match pour annuler tout ça. En janvier en France, ce n’est pas une surprise : on atteint rarement les vingt degrés. Quand on voit les conditions climatiques cette semaine, il ne fallait pas avoir fait dix ans d’études météorologiques pour comprendre que ce match n’allait pas avoir lieu » . Prends ça Michel Chevalet.

Gel, voiture qui ne démarre pas, lèvres gercées, – 20 (Karim Benzema). « Il ne m’a pas donné le ballon, ce n’est pas grave. Ce sera pour une prochaine fois » . Karim Benzema en est réduit à « ça » : des bouts de matches, des passes hypothétiques, des déclarations de pleureuses. La faute à l’insolente réussite de Gonzalo Higuain. 35 millions pour squatter un banc, ça fait cher la couverture… Pour infos, Benz’, c’est dix titularisations seulement en 17 journées

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