Message posté par Ras Bernard LamaBof, la gestion des déchets, le bordel des mines d'uranium...l'eau pour refroidir les centrales qui repartent dans les rivières et augmentent la température de celles-ci...
T'es trop axé CO2 selon moi. Probablement, une déformation professionnelle^^
Mhm, disons que ma phrase n’était pas complète. On peut trouver des défauts au nucléaire mais [au regard d’autres moyens pilotables de production d'électricité], pas celui de l’écologie.
Tout moyen de production d’énergie génère des impacts sur l’environnement, y compris le nucléaire. Mais comparé à d’autres moyens de productions pilotables, le nucléaire n’en reste pas moins une source de production plus propre.
Les émissions de GES, nous en avons déjà parlé.
Pour ce qui de l’eau servant à refroidir les centrales qui repart dans les rivières et augmentent la température de ce dernières, tu as une source affirmant cela ?
Sur ce sujet, toutes les centrales nucléaires n’ont pas ce mode de fonctionnement (uniquement les centrales en circuit ouvert). Les rejets sur ces centrales sont encadrés par l’ASN. Si des possibles impacts sur la faune/flore des rejets thermiques sont identifiés, les réacteurs sont mis à l’arrêt (chaque centrale française a d’ailleurs des contraintes différentes en fonction de la faune/flore locale).
Pour ce qui est des déchets, c’est effectivement un sujet. Du moins, quels seront les impacts du stockage géologique sur l’environnement ? J’attends de voir d’ailleurs la réponse, qui ne devrait pas tarder, que l’Andra va faire à l’avis que l’Autorité Environnementale avait pu donner à son projet CIGEO il y a quelques semaines.
Point tout de même à noter, les déchets industriels générés chaque année en France sont de l’ordre de 2,5 tonnes par français et par an. Sur ces 2,5 tonnes, les déchets nucléaires qui vont être enfouis à Bure représentent environ 110 grammes par français et par an.
Pour ce qui est des mines d’extraction, comme tout moyen de production d’énergie, difficile de s’en passer malheureusement. D’ailleurs, concernant l’extraction de l’uranium, les mines à ciel ouvert (celles qui génèrent le plus d’impacts sur l’environnement) « ne représentent que » 14% de la production d’uranium. A ce jour, près de 60% de l’extraction se fait via lixiviation in situ (qui a aussi des potentiels impacts sur l’environnement mais bien moindre que les mines à ciel ouvert).