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C’était Stéphane Paille…

Par Maeva Alliche, Antoine Donnarieix, Adrien Hémard, Nicolas Jucha et Mathieu Rollinger
C’était Stéphane Paille…

Champion d'Europe Espoirs en 1988, Stéphane Paille s'est éteint mardi, à Lyon. Ses anciens coéquipiers se souviennent.

Michel Der Zakarian (coéquipier à Montpellier en 1989)

« Je l’ai appris hier avant la séance de 18h30 par mon intendant, qui est venu nous mettre au courant. C’est triste, très triste de perdre un ami footballeur, une personne avec qui je n’ai joué que six mois, mais qui était un ami même si on a été concurrents quand il était à Sochaux. C’était un garçon charmant, il n’a jamais eu de problèmes dans le vestiaire. Il a fait la fête comme nous on faisait la fête quoi, un vrai super mec. C’est dommage qu’il soit parti aussi tôt. »


Marcel Dib (coéquipier à Bordeaux lors de la saison 1993-1994)

« Je l’ai appris hier en fin d’après-midi, par une alerte téléphone. J’ai été choqué de son décès brutal, jamais je n’aurais pensé qu’il avait autant de soucis de santé. La dernière fois que je l’ai vu, c’était il y a deux ans quand il entraînait Vénissieux. On a parlé ensemble des souvenirs de Bordeaux, car, à l’époque, on sortait souvent ensemble sur Arcachon, le Cap Ferret… On a passé une belle année à Bordeaux. Ensuite, je l’ai revu en Corse souvent, c’était vraiment un bon ami. La nouvelle m’a bouleversé, je n’ai pas beaucoup dormi cette nuit. C’est cruel qu’il soit parti aussi jeune. Ça me fait beaucoup de peine pour sa famille. Il a eu une super carrière, mais avec ses problèmes de santé ensuite, ça a été compliqué. Sur le terrain, c’était un gagneur, un attaquant pur. Il avait le sens du but, c’était le prototype de l’avant-centre moderne. Je l’ai vu jouer avec Cantona, c’était quelque chose ! Il aimait la fête, puis c’était un vrai beau gosse. Quand on sortait ensemble, la plus belle fille était toujours pour lui. Mais il avait vraiment une bonne mentalité, serviable, humble : un super mec. »


Gaëtan Huard (coéquipier à Bordeaux lors de la saison 1993-1994)

« Je vais être franc avec vous, vous m’apprenez la nouvelle… J’étais très pris ces jours-ci. Là, sur le coup, ça me fait très mal. Je l’ai connu pendant deux saisons (une saison, ndlr), où on avait partagé de bons moments. C’était un garçon avec beaucoup de présence, un homme écouté, apprécié… Il était plutôt en recherche d’un second souffle dans sa carrière. C’était un bon mec. On partageait des moments sur et en dehors du terrain. J’ai toujours eu beaucoup d’amour pour lui. Pour moi, c’est

vraiment une personnalité du monde du foot qui nous quitte. Qui nous quitte beaucoup trop rapidement d’ailleurs… À Bordeaux, il était dans un objectif sportif de relancer sa carrière. On avait une bonne équipe, de l’expérience, et par rapport à la qualité que l’on avait, on aurait dû mieux faire. Avec Zizou, Stéphane entretenait une relation forte sur le terrain. J’ai des souvenirs d’équipe, mais quand je vois ce mélange de maturité, d’expérience, de jeunesse avec Zizou, Duga, Liza… On aurait dû être bien meilleurs. C’est peut-être que nous, les

Si j’ai encore un message à lui transmettre ce serait celui-là : « Stéphane, c’est absurde de te voir partir si tôt, tu vas énormément nous manquer. »

anciens, n’avons pas su diriger les jeunes d’une bonne façon. Stéphane était proche des jeunes et des anciens, il voulait être ambitieux et il avait raison. On avait une belle équipe, on s’entendait sur et en dehors du terrain. Si j’ai encore un message à lui transmettre, ce serait celui-là : « Stéphane, c’est absurde de te voir partir si tôt, tu vas énormément nous manquer. » Moi, je l’ai recroisé une ou deux fois ensuite, on était très heureux de se voir. C’est… Pfff… C’est terrible. Comme quoi la vie va très vite, et elle ne distribue pas les mêmes cartes à tout le monde. Quand on te parle et qu’on te dit qu’un ancien de tes coéquipiers est décédé, ça fait un choc. Avec Stéphane, j’ai partagé des rires, des fous rires même. Stéphane sera irremplaçable. Je suis abasourdi. J’aurai une pensée pour ses proches, ses enfants… Le monde du football perd une belle personne. Je donne à sa famille toute ma force et mon soutien. »


Mécha Baždarević (coéquipier à Sochaux entre 1987 et 1989)

« J’étais venu aux nouvelles un peu avant, puis j’ai dû rentrer en Bosnie pour le travail. On devait repasser à l’hôpital le voir, et Franck Sylvestre m’a appelé hier soir. Sochaux, avec Stéphane Paille, ça restera pour moi les deux plus belles années de ma carrière. Au niveau

professionnel, mais aussi humain. On était plus que des potes, on était une famille. Être avec eux au quotidien, c’était tellement fort et sincère. Avec Faruk (Hadžibegić, ndlr), on parlait peu au départ, mais Stéphane avait très vite compris que pour nous, c’était difficile d’être loin de nos familles, la Bosnie nous manquait… Alors, il est venu nous parler, et il nous a dit : « Les gars, ici vous avez une famille. Vous allez rester, on va s’occuper de vous. » On vivait ensemble,

C’était un homme qui aimait bien la vie, la vie lui a donné beaucoup, très tôt, et lui il a tout pris… Trop pris, malheureusement.

on n’était pas mariés à l’époque… C’était une belle époque. Stéphane était jeune, mais c’était lui qui nous a introduit quand on est arrivé à Sochaux. C’était un leader, un gaillard, un beau gosse. Un homme à la fois fragile et sincère. Comme joueur, il dégageait une énorme maturité dans son jeu malgré son âge. Dans le vestiaire, c’était un chambreur. Il me disait souvent : « Quand je suis à côté de toi, c’est facile de devenir un bon joueur. » Mais avec lui aussi, c’était facile de jouer parce qu’il comprenait bien le jeu. En France, on faisait tous peur à nos adversaires parce qu’on jouait très bien, on savait vivre ensemble. Pendant notre temps libre, on partageait beaucoup. On avait une super connexion, sur et en dehors du terrain. C’était un homme qui aimait bien la vie, la vie lui a donné beaucoup, très tôt, et lui il a tout pris… Trop pris, malheureusement. C’est vraiment difficile de réaliser cela… C’est triste de penser qu’il n’est plus là. Même pour sa famille, c’est trop jeune. Peut-être qu’on n’a pas été assez présent pour lui, je ne sais pas… Qu’il repose en paix désormais. J’ai une grande pensée pour Suzanne et Jérémy, sa femme et son fils. »


Rolland Courbis (son entraîneur à Bordeaux lors de la saison 1993-1994)

« J’étais au courant qu’il était fatigué, mais je ne savais pas pour sa maladie, je l’ai appris hier à RMC. Je garde le souvenir d’un bon numéro 9, d’un garçon très intéressant footballistiquement et très attachant dans un vestiaire. Je me souviens d’une des rares fois où je me suis mis en colère contre lui. C’était en Coupe de l’UEFA, contre Karlsruhe, il s’était fait expulser après être tombé

dans un piège comme un débutant. Sur un corner, un joueur adverse lui tord le petit doigt, mais ça, personne ne le voit. Ce qu’on voit, c’est le réflexe de Stéphane, qui met une droite au joueur. À ce moment-là, je me dis : « Mais qu’est-ce qu’il fait ? Il est fou ou quoi ? Il a pété un boulon. » Au match aller, on avait gagné 1-0, mais là à dix contre onze, on prend 3-0 et on se fait éliminer. Quand je lui demande pourquoi il a fait ça, il me répond : « Non, mais il m’a tordu le doigt, en plus le petit doigt, ça fait mal. » (Rires) Il était vraiment désolé, et la seule chose que j’ai trouvé à lui dire, c’est : « Si des expérimentés pètent un boulon et tombent dans le panneau des provocations, qu’est-ce que je vais dire aux jeunes… » C’est la seule fois où je me suis accroché avec lui. Je le répète, Stéphane était vraiment un garçon attachant. Quand quelqu’un décède, on a pour habitude de ne faire que des éloges, mais là je n’invente rien. »


Jocelyn Angloma (champion d’Europe Espoirs avec Paille en 1988)

« Ça fait quelque chose. Surtout qu’on est de la même année, du même âge. C’est triste, de voir Stéphane partir si jeune, mais quelques fois on ne peut rien contre la maladie. Malheureusement, on

perd un super garçon, un super homme. Je connaissais sa sœur, on partageait le même agent, donc il y avait des choses qui nous rapprochaient. On n’était pas forcément très proches, mais les moments qu’on a partagés ensemble en équipe de France Espoirs étaient des moments forts. Le duo Cantona-Paille, c’était un duo d’attaquants incroyable qui menait l’équipe. Il fallait voir le personnage : une bonne personne, quelqu’un qui avait de l’avance sur les gens de son âge. En Espoirs, il n’hésitait pas à donner des conseils dans les vestiaires, il aimait faire comprendre sa vision du football et il aimait vraiment ce sport. C’était le gars avec lequel tu avais envie d’être, apprécié, toujours sympa, chatoyant (sic). C’est cette image que j’ai envie de garder de Stéphane. »


Philippe Montanier (coéquipier à Caen entre 1991 et 1993)

« Quand je repense à Stéphane, c’est le match retour contre Saragosse qui me vient à l’esprit. C’est un avant-centre, mais il a évolué comme libéro et s’en est très bien sorti. On avait préparé

bien sûr, mais l’entraîneur l’avait placé là pour profiter de son intelligence, de ses qualités de relance et de placement. Pour qu’un avant-centre, normalement égoïste, soit dans l’adhésion totale à ce type de coup tactique, cela démontre un grand sens du collectif. Stéphane, c’était ça, un joueur qui voulait favoriser la cohésion du groupe. Parfois, on rentrait tard d’un déplacement, et il allait nous dire : « Ok les mecs, on va boire un verre. » Cela pouvait se terminer tard, deux ou trois heures du matin. C’était une sorte de play-boy, bon vivant, il l’a payé un peu en fin de carrière, mais tout cela faisait du bien au collectif. Si on a réussi d’aussi belles choses avec Caen, c’était aussi grâce à l’aventure humaine qu’il avait réussi à instaurer en coulisses.

C’était une sorte de play-boy, bon vivant, il l’a payé un peu en fin de carrière, mais tout cela faisait du bien au collectif. Si on a réussi d’aussi belles choses avec Caen, c’était aussi grâce à l’aventure humaine qu’il avait réussi à instaurer en coulisses.

L’éclosion de Xavier Gravelaine en 1992, c’est aussi parce que Stéphane était là. Xavier était un superbe joueur, mais d’avoir un coéquipier en attaque comme Stéphane, cela aide. Ce match aller contre Saragosse d’ailleurs, on se souvient bien de Xavier, mais le travail de sape de Stéphane a beaucoup aidé. Et au retour, on s’est fait voler, l’arbitre nous a volé notre exploit européen, et Stéphane a parlé dans le vestiaire, il était en colère, mais il nous a aidés à passer à autre chose. Il vivait pleinement sa vie de footballeur et d’homme. Apprendre sa disparition, c’est une grande tristesse pour moi. »


Vincent Guérin (champion d’Europe Espoirs avec Paille en 1988)

« Forcément, je repense au joueur, à l’Euro espoirs 88, mais au-delà de ça, je repense à l’homme. Stéphane, c’était un sourire, un homme positif, une source de lumière et d’idées positives dans un groupe. Il aimait la vie, il la vivait pleinement, ce qui lui a joué des tours à

Il était séducteur, auprès des filles bien sûr, parce qu’il avait un physique avantageux, et aussi l’état d’esprit qui allait avec. Mais il séduisait tout le monde par sa joie de vivre, son optimisme. Il aimait le foot, il aimait aussi la vie. Un épicurien, peut-être trop à un certain stade de sa vie…

certains moments de sa vie, car il était dans les excès. Mais cette partie sombre ne fait que mettre en relief toute sa partie lumineuse. Stéphane faisait en sorte que les gens se sentent bien, que la vie du collectif aille bien. Il était prépondérant sur le terrain, avec Éric Cantona, ils ont fait la différence dans la victoire à l’Euro. Mais surtout dans la vie du groupe, Stéphane permettait d’aller toujours de l’avant. Il était séducteur, auprès des filles bien-sûr, parce qu’il avait un physique avantageux, et aussi l’état d’esprit qui allait avec. Mais il séduisait tout le monde par sa joie de vivre, son optimisme. Il aimait le foot, il aimait aussi la vie. Un épicurien, peut-être trop à un certain stade de sa vie… Apprendre son décès, c’est un choc, je suis estomaqué. On le sait qu’on va apprendre tôt ou tard la disparition d’un ancien coéquipier, personne n’est éternel. Mais là, c’est tôt, trop tôt. On n’a plus tellement gardé contact, je l’avais revu au 30 ans de Montpellier organisé par Louis Nicollin. Mais sans avoir gardé le contact, il faisait partie des gens que j’apprécie vraiment dans le football, des gens qui sont restés fidèles à leur personnalité du début à la fin. Apprendre sa disparition, cela me fait mal. »


Hippolyte Dangbeto (coéquipier à Caen de 1991 à 1993) :

« D’abord, cela a été un choc, puis une incompréhension, il n’a que 52 ans, et seulement après, j’ai revu de premières images. Des images de Coupe d’Europe, contre Saragosse, où Stéphane a été extraordinaire. A l’aller comme buteur, et au retour dans un poste inhabituel de défenseur. Le coach

a voulu s’appuyer sur le calme et la sérénité de Stéphane. Il se disait que lui, derrière, il pourrait jouer sans pression et porter l’équipe. Sans un vol caractérisé à l’arbitrage, cela aurait marché, car Stéphane avait été bon dans ce rôle. C’est une perte immense, irremplaçable, car Stéphane, c’était un sourire, de la joie de vivre. C’était un homme bien, quelqu’un qui se donnait à fond dans tout : il jouait à fond, il vivait à fond. Pas le footballeur ascète, le footballeur qui profitait aussi à fond de la vie à côté. Stéphane, c’était un ami exceptionnel, cette perte va laisser un grand vide. Je n’ai pas encore pu parler à beaucoup de monde, mais je dois le faire. Pour le moment, il y a des gens qui m’ont appelé ou m’ont écrit pour me faire part de leur tristesse, mais aussi de leur colère, de le voir partir si jeune. Stéphane, c’était une superbe personne humainement, et puis sur le terrain… Un joueur qui te mettait les ballons dans le bon espace, dans le bon intervalle. Je ne l’oublierai jamais, il me manquera toujours. »

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Stéphane Paille (1965-2017)
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