Bordeaux s’envoie en l’air
La métaphore et l’exercice de style ne sont généralement pas le fort de Laurent Blanc. Chacun son truc. Pourtant, depuis qu’il a pris les commandes de la Ligue 1, le technicien répond plutôt pas mal à l’exercice.
« Ma crainte immédiate, ce n’est pas d’avoir des trous d’air en février, a déclaré le “Président” de la compagnie Marine et Blanc Airlines, en début de semaine. Quand on part en début de saison, on a son groupe, on ferme l’avion, et l’on sait que l’on va faire un voyage pour aller le plus loin possible. On sait aussi qu’il va y avoir des turbulences, dans la mesure où toutes les équipes en ont, comme Bordeaux, l’année dernière. Mais on avait fait certains choix à l’époque, notamment dans la préparation physique, qui nous ont permis de terminer en boulet de canon » .
Un vol que le coach aquitain veut confortable jusqu’au bout. « Après, ce que je crains, comme janvier est compliqué en termes de calendrier, c’est que si l’on se qualifie en coupes nationales, celui de février le soit autant, qui plus est vu le rendez-vous que l’on aura en milieu de mois (Olympiakos, en C1, en Grèce), explique-t-il. Mais bon, on ne va pas déclarer forfait, on jouera » .
Voilà qui promet peut-être un bel atterrissage.