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Blaise Matuidi, MVP

Par Mathieu Faure et Walter Laouadi
Blaise Matuidi, MVP

En fait, il y avait la place pour Valence. Mais en face, il y avait aussi Blaise Matuidi, qui confirme qu'il est bien le seul joueur constant de ce Paris SG. Et il aura l'occasion de le prouver plus encore au prochain tour, pour les quarts de la C1.

Paris SG

Sirigu (5) : Un poil lourd sur la frappe de Jonas, pas forcément très serein dans ses sorties aériennes, l’homme qui arborait la couleur de Boubou dans DBZ n’a pas dégagé une très grande sérénité. Cela dit, on est très loin de son match horrible de Sochaux où il avait la taupe au cul et des moignons au bout des bras.

Jallet (-) : 26 minutes à souffrir le martyre avec ses adducteurs. Il est sorti, rouge comme un bon pinard du Sud-Ouest, au profit de van der Wiel (4), toujours aussi flippant quand il tente de défendre. On a donc la confirmation que son très bon match contre Marseille en Coupe de France était un mirage. Vite, un latéral droit pour le PSG.

Alex (6) : Dans les airs, il était facile. On aurait dit le Moses Malone de la grande époque (1982-1983). Oui, le binoclard. Tous les rebonds étaient pour lui. Le tank n’a jamais été réellement mis en danger par les attaquants adverses. On l’a même vu piquer un ou deux sprints. Flippant.

Thiago Silva (6) : Le patron était de retour au bureau. Son pot à crayons n’avait pas bougé. Son mug « Space Jam » non plus. Le capitaine a tout fait dans l’anticipation et la relance propre. Le type n’a même pas forcé. Il se dégage de lui ce que le commun des mortels appelle la classe.

Maxwell (5) : Monsieur 5. Pas menacé. Pas menaçant. Et encore moins une menace. Vite, un latéral gauche pour le PSG.

Matuidi (11) : Énième match de porc de la part du meilleur milieu défensif français depuis six mois. On a l’impression de se répéter avec Blaise, mais le mec a franchi un palier. Aujourd’hui, il est au niveau des plus grands d’Europe. Blaisou court partout, ratisse, gratte, relance, intercepte. Une machine. Un kiff. Le gaucher est tellement indispensable que son entraîneur hésite entre Thiago Motta et David Beckham pour l’accompagner. La prolongation de contrat, c’est par où ?

Thiago Motta (4) : Absent des prés depuis la fin janvier, l’international italien retrouvait le XI dans un match important. On attendait beaucoup de cette petite raclure, adepte des fautes tactiques. On attend toujours. Invisible. Quelconque. Mauvais. Pas terrible.

Chantôme (4 si on tient compte de sa relance dans l’axe. 6 sans) : Difficile de lire le match de Biactol sans mentionner son abominable relance dans l’axe qui amène le but de Valence. Mais bon. Il faut dire que Carlo Ancelotti n’a pas eu la meilleure idée de l’année en le faisant commencer à droite. On le sait tous, à ce poste, Clément est une pipe. Une fois revenu dans l’axe, il a tout verrouillé avec Matuidi et l’action du but de Lavezzi part de ses pieds.

Pastore (5,5) : Il a d’abord fait dans la charité à perdre tous ses ballons pendant 45 minutes puis il s’est repris. A sa décharge, il a beaucoup couru et n’a jamais décroché mentalement. Il lui manque encore de l’épaisseur pour vraiment peser dans un match de ce calibre. Quand on se rappelle où il était à l’automne, c’est presque un miracle de le voir livrer un match comme ça. Deux talonnades bien senties. Plaisir des pieds.

Lucas (3,5) : Après son match de cochon de l’aller, les Espagnols étaient avertis. Ils ont bien retenu la leçon en serrant de près le Brésilien. Forcément, ça s’est vu tant le petit Carioca n’a pas existé en dépit de 15 premières bonnes minutes. Sans gaz, Lucas a fait du Cristian Rodriguez de bas niveau. Ouais, l’oignon. Le mec qui te fait chialer.

Lavezzi (6) : L’Argentin avait la lourde tâche d’occuper seul le front de l’attaque du Paris SG. Il a été au mastic, a beaucoup couru dans le vide et fait des appels en vain. A sa décharge, il ne sait pas jouer seul en pointe et n’a jamais réussi à s’entendre avec Lucas. Son but, plein de rage et de chatte, vient récompenser un match de travailleur. Il gagnerait en qualité s’il levait un peu plus la tête. Avec 5 buts en Ligue des Champions, il rejoint Nicolas Anelka et Christian dans l’Histoire du club. De quoi former un trio très prometteur sur Jacquie et Michelle.

Gameiro (6) : Il s’est fait carotte en commençant le match dehors mais le Français a confirmé qu’il avait un gros mental avec son entrée pleine de mordant. C’est lui qui fait tout le boulot sur le but de Lavezzi. Une vraie entrée de puncheur. Pour la peine, il sera encore remplaçant samedi contre Nancy. Respect.

Sakho (-) : Mamad’ est entré en fin de partie pour apporter un peu de fesses dans la défense parisienne. Un hommage à Désiré Bastareaud AKA Giant Coucou.

Ibrahimovic (1) : Absent. Décidément, les matches à élimination directe ne sont pas faits pour lui.

Valence CF

Guaita (6) : Grégoire Margotton s’était copieusement foutu de sa gueule au match aller. Alors il l’a jouée sobre. Et il est même passé à deux doigts de sortir un double arrêt pas dégueu sur le but de Lavezzi. T’aurais pu quand même nous faire kiffer et monter sur le dernier corner, Vicente.

Cissokho (4) : Ah ça pour bouffer la ligne, il la bouffe, le Ali. Le fait que défensivement, il ne soit pas au top, c’est chiant, mais dans un match où il faut marquer, c’est pas si grave. Par contre… tu vas les lever tes centres, un jour ? Bordel !

V. Ruiz (5) : Victor est un joueur élégant. Victor aime vraiment défendre débout. Mais Victor manque de hargne. Du coup, il regarde Gameiro accélérer sur l’égalisation parisienne. Et c’est con, parce qu’il passe ainsi du « joueur propre » au « joueur moyen » . Ça tient à rien, parfois.

Mathieu (6) : Le tron-pa de la défense. Pour un latéral qui joue dans l’axe, Jérémy ne s’est jamais laissé prendre de vitesse, et a profité du match pour rappeler à toute la France du foot qu’il était encore vivant. Ton jour viendra.

Barragan (4) : Fernando est le genre de mec de ton équipe à qui tu ne souhaites pas passer le ballon. Parce que tu sais qu’il va le perdre ou le mettre sur ton gardien. Donc du coup, tu fais semblant de pas le voir lorsqu’il lève la main, seul, le long de la ligne droite. Et c’est triste. Très triste.

Albelda (5) : Capitaine Courage. Ou Fracasse. Plus aussi solide que jadis. On parle là d’un mec qui a joué avec Mendieta, Kily Gonzalez et Claudio Lopez hier. Et Barragan, aujourd’hui. Rise&Fall.

Costa (5) : La patte gauche la plus élégante du terrain n’aura pas distillé quelques-uns de ses coups-francs frissons faits maison. Ancelotti l’avait compris. Le danger, c’était Alberto Facundo Costa. Sans déconner, Facundo, c’est un prénom, ça ?

Parejo (3) : Le visage de Tevez, la coupe de Granero, le talent de personne. Il a tiré quelques corners. Voilà.

Feghouli (6) : Le Franco-Algérien a vraiment changé depuis son époque grenobloise. Plus mature, plus incisif, il a pas mal fait chier Maxwell sur le côté droit de l’attaque des Chés. Et puis bizarrement, il sort, Paris marque. Coïncidence ?

Jonas (7) : Un Brésilien avec une tête de Roumain. Déjà le plus dangereux des Espagnols en première mi-temps, Jojo plante le but de l’espoir en début de seconde période. Par contre, la coupe de cheveux de plumeau… C’est pas pardonnable.

Soldado (5) : On a le sentiment qu’il n’aurait pas pu faire grand-chose de mieux, Robert Soldat. On attendait de lui un peu plus. Il gagne tout de même le concours du plus gros tarin du match. En même temps, Zlatan était dans les tribunes.

Ever Banega (7) : C’était LUI la solution. En 45 minutes, l’un des joueurs les plus tarés du football mondial a changé l’intensité de la partie quasiment à lui tout seul. Il entre en jeu, Valence marque 10 minutes plus tard. Coïncidence, là aussi ?

Piatti (5) : « Vous allez voir, il joue comme Messi. C’est vraiment le même style ! » Qui peut encore croire de telles conneries en 2013 ?

Nelson Valdez (5) : Sans Patato, ni orchestre.

C’est fait : Johan Cruyff à Barcelone !

Par Mathieu Faure et Walter Laouadi

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