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Biševac le Parisien

Par Kevin Charnay
4 minutes
Biševac le Parisien

Ce mardi soir, le Paris Saint-Germain se déplace à Metz pour mettre encore un peu plus la pression sur Monaco. L'occasion pour les Parisiens de retrouver une vieille connaissance : Milan Biševac.

« J’ai gardé le ballon du match parce que c’est mon premier but avec le PSG. » Même lorsqu’il est très heureux et très fier de ce qu’il accomplit, Milan Biševac ne se perd pas dans les fioritures et dans l’excentricité. Froid comme le stéréotype d’un homme des Balkans, le défenseur serbe aurait pourtant bien le droit de décrocher un sourire un peu plus chaleureux. En marquant d’entrée de jeu ce 28 janvier 2012, il permet au PSG de s’imposer 1-0 sur la pelouse de Brest. Depuis qu’il est repositionné en tant que latéral droit par Carlo Ancelotti, le Serbe répond largement présent, avec donc un but et une passe décisive en deux matchs. Alors que les dirigeants du club de la capitale viennent de se séparer d’Antoine Kombouaré pour passer plus rapidement un cap supplémentaire, dès la trêve hivernale, en enrôlant le technicien italien, voilà qu’Ancelotti fait de l’ancien Valenciennois son couteau suisse attitré. Kamoulox.

D’Antoine à Carlo

Quelques mois plus tôt, le 25 juillet 2011, Biševac signe au Paris Saint-Germain après plus d’un an et demi de contact avec le club de la capitale et retrouve Antoine Kombouaré, son ancien entraîneur à Valenciennes. Recrue surprise au regard des nouveaux moyens du PSG depuis l’arrivée des Qataris, il n’est toutefois pas effrayé par le challenge. « Moi, j’ai connu cela à l’Étoile rouge de Belgrade, où les supporters pouvaient entrer dans les vestiaires pour nous demander de gagner. Je n’ai pas peur de la pression. Je préfère même qu’il y en ait, je suis plus concentré et je fais de meilleures performances » , assure-t-il tout de suite dans les colonnes du Parisien, comme pour marquer sa détermination à s’imposer. Titulaire dans la tête d’Antoine Kombouaré, il l’est moins dans les plans des dirigeants, qui lui préfèrent le CV plus spectaculaire de Diego Lugano, nouvelle recrue clinquante, qui jouera à côté de Mamadou Sakho.

Mais en moins de deux mois, Kombouaré se rend rapidement compte que l’Uruguayen est complètement cramé, dépassé par les événements. Biševac retrouve doucement du temps de jeu jusqu’à ce que celui qui l’a fait venir à Paris soit viré. Alors qu’il est premier du championnat. Estampillé « joueur de Kombouaré » , il fait tout pour se défaire de cette étiquette et gagner rapidement la confiance d’Ancelotti. « Kombouaré ne m’a pas fait venir pour me faire plaisir. Je connais mes qualités » , explique-t-il avant de soutenir publiquement l’arrivée bénéfique de Carlo Ancelotti à la tête du PSG. C’est ainsi que l’Italien l’aligne en position d’arrière droit, pour renforcer une équipe parfois trop décousue. « C’est une idée du coach. On a eu une discussion il y a quelques jours. Il m’a demandé si je pouvais jouer latéral droit. Je lui ai dit que pour moi, ce n’était pas une première, car j’avais déjà occupé ce poste avec les Espoirs de la Serbie ainsi qu’à Lens. Et que je m’adapterais pour le bien de l’équipe » , déclare-t-il sagement à L’Équipe.

Pas de taille

Biševac prend son pied au PSG, profite de pouvoir jouer le titre pour la première fois de sa carrière en France, et se réjouit de n’avoir qu’à « défendre, récupérer, donner à Nenê, Pastore ou Ménez » . Mais Milan a beau être très enthousiaste, ça ne suffit pas pour remporter le championnat. Le PSG laisse filer la Ligue 1 au Montpellier de René Girard. « La saison prochaine, ça sera à nous » , décrète le Serbe avec une motivation flippante. Bah pas vraiment. Ce sera à eux, mais sans lui. Car le PSG veut définitivement accéder à une autre dimension, où Milan Biševac n’a pas sa place. Comprenant qu’il n’est plus désiré, il trouve un point de chute à l’Olympique lyonnais. Tout le monde est content, sauf qu’un 15 août, il découvre sur son téléphone que Lucas Moura signe au PSG, et qu’il a été jeté dehors pour libérer une place d’extra-communautaire. Vexé, Biševac ne veut plus partir sans toucher une grosse indemnité. Face au glacial Serbe, Leonardo s’exécute devant ce « braquage à visage découvert » comme il le qualifie. Ou comment Biševac est venu à Paris pour repartir un an plus tard avec un gros chèque et le ballon de Brest-PSG. De beaux souvenirs, assurément.

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