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Biševac : « J’aime tout en France »

Par Kevin Charnay
Biševac : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>J&rsquo;aime tout en France<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Embourbé tout au fond du classement, le FC Metz peut compter sur son capitaine. Entre la passion démesurée de l'Étoile rouge de Belgrade, les batailles pour le maintien à Lens et Valenciennes et les grosses attentes du PSG nouveau riche, Milan Biševac en a accumulé de l'expérience. Et il a toujours autant la hargne.

Cela fait maintenant dix ans que tu es en France, qu’est-ce qui te plaît tant dans ce pays ?C’est vraiment ma deuxième maison. Ma femme a accouché pour la première fois en Serbie, mais quelques mois plus tard, on emménageait en France. Mes enfants ont donc grandi ici, ils sont allés à l’école en France, ils parlent beaucoup mieux français que moi, avec un accent français et tout (Rires.) Je suis vraiment fier de ça. Tout me plaît ici, c’est un pays agréable à vivre. Je dois beaucoup à ce pays, j’aime tout en France : la nourriture, la culture … (Rires.) Ma famille et moi, on pense vraiment rester vivre en France après ma carrière.

Tu as fait un bref passage d’un an en Italie à la Lazio avant de rapidement revenir. Qu’y a-t-il de différent là-bas ?J’ai fait une erreur de partir en Italie et de quitter la France. Je me suis rendu compte comme ça que c’était un pays qui a tout et qui me convient parfaitement. Après quatre mois en Italie, je voulais absolument quitter le pays et revenir en France. C’était une mentalité qui ne me convenait pas, je n’ai pas aimé. La culture de vie en France est parfaite, il y a du respect, du vivre ensemble. Des choses toutes simples : « bonjour, merci, au revoir » . En Italie, je n’ai pas retrouvé ça.

Tu étais censé arriver à Lens à l’été 2006, et finalement tu as attendu le mois de janvier suivant pour débarquer. Pourquoi ?J’ai signé un contrat l’été, mais j’ai demandé à rester encore six mois à l’Étoile rouge, car ma femme était enceinte pour la première fois, et je voulais rester auprès d’elle au pays pour la soutenir. Ils ont accepté et j’en suis très heureux, car ils me voulaient tout de suite. On a trouvé un accord et je les remercie pour ça. Après, j’avais été clair, je leur avais bien dit : « C’est ça ou je ne signe pas. » (Rires.) Après, ça a été un peu compliqué pour moi au début, car ça m’a pénalisé au niveau de la préparation.

Ton coéquipier à l’Étoile rouge, Nenad Kovačević, a quant à lui signé dès l’été. Il t’a servi d’éclaireur ?Avec l’Étoile rouge, on avait fait un match contre l’AC Milan en Ligue des champions. Il y avait beaucoup de recruteurs étrangers qui étaient présents. Ce genre de match est important pour les jeunes joueurs serbes si on veut trouver un contrat ailleurs. Même si c’était un rêve de jouer dans le club de mon enfance, et même si l’Étoile rouge restera mon club toute ma vie, tu ne peux rester tranquille financièrement après le foot en faisant ta carrière entièrement là-bas.

Même si l’Étoile rouge restera mon club toute ma vie, tu ne peux rester tranquille financièrement après le foot en faisant ta carrière entièrement là-bas.

Bref, on a fait un très bon match, et mon agent s’est mis d’accord presque dans la foulée avec Lens. Pareil pour lui. Sauf qu’il a signé tout de suite. Pendant les six mois supplémentaires où je suis resté à Belgrade, on s’est souvent appelé. Il ne m’a dit que des bonnes choses à propos du club et du championnat de France. Après, ça m’a beaucoup aidé en arrivant d’avoir quelqu’un que je connaissais sur place, qui avait déjà beaucoup joué, qui avait déjà appris la langue. Ça a facilité mon intégration. Surtout qu’en arrivant à Lens, je comprenais un peu le français, mais j’étais incapable de parler.

La saison d’après, Lens est relégué avec une très belle équipe sur le papier (Runje, Hilton, Belhadj, Carrière, Monterrubio, Maoulida, Rémy, Monnet-Paquet, Dindane…). Avec le recul, qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ?Franchement, même aujourd’hui, je me demande comment on peut descendre. Il y avait des grands joueurs, c’est un très grand club, bien organisé avec un centre d’entraînement magnifique. Après, il y avait eu beaucoup de changements dans l’équipe. On a beaucoup changé d’organisation entre les différents coachs (Guy Roux et Jean-Pierre Papin). Il y a une période en janvier où on a enchaîné trois ou quatre victoires comme contre Lyon (3-0), on a sorti la tête de l’eau, mais ça n’a pas suffi. C’est triste aujourd’hui d’avoir ce club en Ligue 2, il mérite vraiment l’élite.

Ensuite, tu as rencontré Antoine Kombouaré à Valenciennes, un homme qui a compté dans ta carrière. Qu’est-ce qu’il représente pour toi aujourd’hui ?Je ne trouve pas les mots pour le remercier. C’était une sorte de deuxième père pour moi. C’est un vrai compétiteur, il est très proche des joueurs. C’est lui qui m’a fait venir à Valenciennes. Franchement, quand j’étais à Lens, je ne connaissais pas trop Valenciennes, la structure était vraiment différente, et j’hésitais beaucoup. Mais il a tout fait pour que je vienne, il a vraiment su me donner la confiance. C’est lui qui a vraiment lancé ma carrière, c’est lui qui m’a permis de me faire connaître. Je lui dois beaucoup. J’ai connu énormément d’entraîneurs, mais je n’ai jamais développé une telle relation. On est encore en contact, ça me fait toujours plaisir de le revoir.

En 2011, tu décides de rejoindre Antoine Kombouaré à Paris. Pourquoi ?Il est parti à Paris en 2009, et moi je suis resté un an de plus à Valenciennes.

J’aurais pu suivre Antoine Kombouaré un an avant, mais le président Francis Decourrière ne voulait pas me laisser partir. Il ne trouvait personne pour me remplacer et disait avoir besoin de moi.

J’avais des clubs étrangers qui m’avaient contacté pour signer, mais quand Antoine m’a appelé pour le rejoindre au Paris Saint-Germain, je n’ai pas hésité. J’aurais pu suivre Antoine Kombouaré un an avant, mais le président Francis Decourrière ne voulait pas me laisser partir. Il ne trouvait personne pour me remplacer et disait avoir besoin de moi. C’était un peu difficile de laisser passer le PSG et rester un an de plus là-bas, mais j’ai dit : « Ok, je reste. Je vais tout donner pour Valenciennes. » J’avais passé de très belles années là-bas, le club m’avait permis de grandir, de me faire connaître en Ligue 1, j’étais redevable. Mais de toute manière, ça s’est fait la saison d’après.

Au moment où tu signes à Paris, le club vient tout juste d’être repris par les Qataris. Tu as conscience à ce moment-là de ce que le club ambitionne de devenir ?On a compris tout de suite qu’ils avaient le projet de faire quelque chose d’énorme. Ce n’était pas la même équipe que maintenant bien sûr, mais il y avait déjà eu beaucoup de changements dans l’effectif, avec des joueurs d’une autre trempe qui arrivaient. Mais on a surtout compris la dimension que le club voulait prendre à l’arrivée du nouveau coach, Carlo Ancelotti. Après, ça s’est enchaîné, c’est Ibrahimović qui est arrivé. On a compris que les places seraient très chères. Mais de manière générale, être au Paris Saint-Germain, c’est énorme. C’était super de s’amuser, de bien jouer, et d’être à la base d’un nouveau projet si ambitieux.

Tu étais proche d’Antoine Kombouaré et tu as vécu son départ à la mi-saison alors que vous étiez premiers. Tu avais compris ce choix ?Avant le dernier match contre Saint-Étienne en décembre (victoire 1-0 à la 19e journée, ndlr), on le sentait déjà. On a senti une atmosphère qui laissait présager un grand changement imminent. Il a tout géré parfaitement et a tout pris sur ses épaules. C’est un homme solide mentalement, il n’a rien lâché, il a prouvé qu’il a mérité d’être le coach du PSG. Il a terminé sa mission avec la tête haute. Puis Carlo Ancelotti est arrivé, ce n’est pas nous qui l’avons décidé, mais c’était important pour accélérer le projet.

Tu étais considéré comme « un joueur de Kombouaré » , mais la transition a finalement été facile pour toi avec Ancelotti. Ancelotti, c’est la classe, c’est un coach qui a tout gagné. C’est vrai que quand il a remplacé Kombouaré, pas mal de gens pensaient que ça allait être compliqué pour moi. Mais ça n’a pas été comme ça, il m’a fait confiance et je suis très fier de ça. J’ai joué presque tous les matchs. Il montrait à tout le monde que j’avais les qualités pour jouer au PSG. Les gens qui étaient sceptiques à mon propos, il leur a fait fermer leur bouche tout de suite. Je suis très fier de mon passage au PSG.

Tu aurais aimé rester plus d’une saison dans l’idéal ?C’est comme ça, dans le foot, on ne sait jamais trop ce qui peut se passer. Mais quand le club commence à acheter des joueurs 40 ou 50 millions, on se pose des questions. C’est dommage qu’on ait fini deuxièmes, on avait l’équipe pour être premiers, Montpellier a fait une super saison. J’aurais aimé remporter le titre avec Paris. Ensuite, Lyon m’a appelé, et j’ai pensé que ce serait mieux pour moi d’y aller.

Quand tu arrives à l’OL justement, en défense centrale, il y a Dejan Lovren. Rapidement, beaucoup de monde voit un symbole dans cette association entre un Serbe et un Croate. Vous aviez conscience de ça ?Quand j’ai accepté ce contrat avec Lyon, Dejan Lovren m’a appelé, on a discuté. À aucun moment, je ne me suis demandé comment ça allait se passer entre nous sachant que j’étais serbe et lui croate. On s’entend vraiment bien. C’est un super mec. La politique, tout ça, j’en ai rien à foutre. Je regarde la personne, l’homme.

Tu gardes quels souvenirs de tes quatre ans passés à l’OL ?C’est une ville magnifique et un grand club, avec un très grand président. C’était un immense plaisir de pouvoir jouer là-bas. Il y a eu des hauts et des bas, avec les blessures notamment, mais je préfère retenir les bons moments. Je garde une très belle image de ce moment de ma carrière.

Quand tu es arrivé au PSG, tu déclares : « Moi, j’ai connu l’Étoile rouge de Belgrade. Je n’ai pas peur de la pression. » Quel genre de coup de pression tu as subi à Belgrade ? Là-bas, c’est quelque chose (Rires.) Tu n’as pas le droit de perdre des matchs, tout simplement. Si tu perds deux matchs d’affilée, ça devient grave. La pression est constante. Mais c’est encore plus palpable avant un derby contre le Partizan. Tu arrives à l’entraînement, tu vas dans les vestiaires, et il y a des supporters qui t’attendent. Vingt mecs qui font 120 kilos, tu les écoutes et c’est tout. Tu parles pas, tu baisses la tête et t’es bien motivé pour gagner le match. (Rires.) C’est pour ça, je supporte vraiment bien la pression, et j’aime ça en fait. Ça m’aide à me concentrer et à être à 100 %.

On associe souvent le foot à la guerre, et toi, on te définit souvent comme un guerrier sur un terrain. Toi qui as connu la vraie guerre, ça ne t’énerve pas un peu ?Quand on vit quelque chose comme nous les Serbes avons vécu, c’est ça la vraie guerre. Ce sont des bombes qui nous tombent sur la tête. On parlait de la pression, c’est aussi pour ça qu’on la supporte si bien, dans le foot par exemple.

Des fois, je me demande si vous avez conscience, vous en France, de la chance que vous avez de vivre dans un pays comme ça.

Ce n’est rien pour nous, on a traversé une période vraiment très compliquée. On a vu des images que l’on ne peut même pas imaginer, et ça reste imprimé dans ta tête toute ta vie. Aujourd’hui, on regarde la vie d’un œil différent. Je me dois d’être droit, je n’ai peur de rien et j’avance. C’est aussi pour ça que j’aime la France. Des fois, je me demande si vous avez conscience, vous en France, de la chance que vous avez de vivre dans un pays comme ça. Même juste au niveau du foot. En Serbie, rien qu’au niveau des stades, c’est encore très compliqué. À part deux ou trois clubs, les terrains et l’organisation, ce n’est pas ça. C’est pour ça qu’en Serbie, beaucoup de gens voient le foot comme une manière de réussir dans la vie. C’est aussi pour ça que les supporters sont si exigeants, ils savent qu’on n’a pas le droit de gâcher notre chance, de lâcher.

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