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Benzia raconte son accident de buggy : « Mon pouce pendait, il ne tenait plus qu’à un tendon »
Les douze travaux de Yassine Benzia.
De retour sur les terrains de Ligue 1 dix mois après son accident de buggy, Yassine Benzia n’a pour autant pas oublié la date du 28 mai 2020 et la douleur qu’elle a engendrée. « De toute ma vie, je n’ai jamais eu une douleur comme ça. Là, je ferme les yeux, j’y repense, et la douleur, je la sens encore. Ça va me marquer à vie. C’est une douleur inexplicable. Les premiers jours, c’était comme si on mettait ma main dans du feu, explique le milieu dijonnais à L’Équipe. Et toutes les minutes, en plus de ça, j’avais une sensation comme si on claquait une porte dessus. J’en criais, j’en pleurais. Je ne disais qu’une chose :« S’il vous plaît, enlevez-moi cette douleur ! »Heureusement, j’ai reçu beaucoup de messages. Des joueurs de l’Olympiakos, de Lille, de Lyon, du staff de l’OL, de mes coéquipiers du club, de la sélection, de mon sélectionneur Djamel Belmadi. »
Yassine Benzia : « J’avais comme un trou dans la main » L’attaquant dijonnais, victime d’un accident de quad en mai 2020 qui lui a valu 11 opérations de la main, a rejoué pour la première fois face à Brest. Il revient sur ces longs mois de souffrance https://t.co/Z6bN6GdySo pic.twitter.com/aWEcyVfoMB
— L’ÉQUIPE (@lequipe) March 5, 2021
Passé onze fois sur le billard, l’international algérien se souvient que son « pouce pendait, il ne tenait plus qu’à un tendon. » « Ils n’ont pas pu le sauver. Quand je me réveille après l’opération, je n’ai plus de pouce. J’ai eu un tiers de la peau de la paume de ma main qui est partie aussi. J’avais comme un trou. On a eu besoin de me remettre de la peau. La 6e opération, c’était une greffe de peau, à partir de la hanche pour me la mettre sur la main. La 10e opération, c’était au niveau du poignet. Comme j’avais perdu des bouts d’os, il a dû m’en prendre deux-trois pour me le mettre dans le poignet. Ça a fonctionné. »
Et cela a mis fin au calvaire de l’ancien Lyonnais.
AS