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Bédénik : «Il faut qu’on fasse l’exploit»

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Bédénik : «Il faut qu’on fasse l’exploit»

Sept matchs. Il ne reste plus que sept matchs à Boulogne pour créer l'exploit et se maintenir dans l'élite. Première étape de cette campagne laborieuse : Lens, samedi, pour un des nombreux derbys du Nord. Mais pour Jean-François Bédénik, gardien de but et dernier rempart de Boulogne, derby ou pas, il faut les trois points. Rien d'autre...

Le but de Braaten, tu l’as digéré ?

Ça va, tranquillement… il a fermé les yeux, il a frappé, il a marqué… On la remet dans l’axe et à la ramasse, il n’y a personne. Il la prend un peu extérieur. A trois minutes de la fin, c’est rageant…

Le maintien, vous y croyez encore ?

Ouais, bien sûr. On a huit points de retard, mais on va essayer de réduire l’écart au maximum avant de rencontrer Saint-Étienne (le 5 mai) ; ce week-end, on pouvait revenir à 6 points, si on battait Toulouse.

Lens, ça vous réussit plutôt bien…

Ça nous réussit, ouais… Je ne suis pas sûr qu’ils nous laissent gagner, ils nous ont jamais facilité la tâche. Mais bon, il ne faut pas qu’on se pose de questions. Il faut qu’on joue et qu’on essaye de gagner nos matchs. On a huit points de retard, on en a perdu bêtement au cours de la saison. Il faut qu’on fasse l’exploit.

Qu’est-ce qui vous a menés à cette situation ?

C’est général. On a été naïfs sur certains coups, beaucoup d’erreurs défensives ou offensives, des fois, on prenait des buts idiots ; pendant un moment, on a eu de la peine à marquer mais même en réalisant une saison difficile, il y a encore la possibilité de se maintenir, donc nous, ce qu’on veut, c’est faire une saison de folie.

Comment est l’ambiance actuellement ?

L’ambiance, ça va. Faut bien que ça aille. Ce n’est pas parce qu’on est promus que l’on doit se contenter de ce classement. On est déçus d’une certaine prestation. Car si on descend, il faudra tout recommencer. C’est plus facile de se maintenir que de monter en Ligue 1. Il n’y a pas beaucoup de gens qui en sont conscients. Si on a la possibilité de se maintenir dans les derniers mois qui restent, il ne faut pas se gêner. On préfère en chier pendant un mois et demi, plutôt que passer plusieurs années à jouer en Ligue 2.

Si vous terminez premier relégable, vous pouvez toujours espérer être sauvés par la DNCG…

Il faut qu’on essaie de finir au mieux, il vaut toujours mieux être le premier des relégables. C’est sûr qu’avec la DNCG, tout est possible. Il y a tellement de surprises. Mais il ne faut pas non plus compter sur ça. Je n’ai pas envie de parler de relégation, le championnat n’est pas fini…

La blessure de Thil, c’est un tournant ?

Greg, ça nous a fait du mal. Maintenant, il y a des joueurs qui ont été recrutés aussi. Dans l’effectif, il n’y pas que Greg Thil. On connaît son apport et son influence, après il y a des éléments dans le groupe qui ont été recrutés et qui sont là pour faire le boulot. Après il y a eu des petits pépins musculaires, il a fallu un peu de temps pour que la mécanique fonctionne, c’est toujours ça quand il y a des nouveaux. Mais c’est sûr que la blessure de Thil nous a fait du mal.

Comment vous appréhendez ce derby ?

De la même manière que les autres matchs. Enfin quand on sera sur le terrain, le stade sera plein, il y aura une ambiance de folie. C’est le derby, il faut le gagner, mais dans la façon de le préparer, ça ne change rien, on étudie l’équipe adverse, on met en place ce qu’il faut, et après, à nous de le faire ce week-end. On ne se focalise pas non plus sur l’adversaire, à nous de produire notre jeu, on va regarder un peu leurs faiblesses, comment on va pouvoir jouer au ballon. Et puis c’est une belle fête, à Lens. Nos supporters, ce ne sont pas des voyous, l’année dernière, on a vu comment ca s’est passé… C’est ça la mentalité des gens là-bas, je vois plus le foot comme ça. C’est une fête. Nous on est tellement heureux jouer dans un stade plein. On essaye de faire le maximum pour qu’il y ait du beau jeu et du spectacle, mais des fois on n’y arrive pas (rires) !

Jouer à huis-clos à Paris, c’était un peu différent…

C’est laid. C’est triste de jouer dans un stade vide. Quand j’étais petit, je regardais la télé. C’étaient les stades pleins, les supporters qui encouragent l’équipe, les joueurs. Là t’arrives, tu vas dans le stade, pas un bruit, c’est horrible, il y a rien d’autre à dire. Mais si ça peut permettre aux gens de comprendre, je ne vois pas pourquoi, dans d’autres championnats, il n’y a pas de problèmes. En Angleterre, il n’y a aucune grille, les gars ils ont un respect total, c’est rare qu’il y ait un mec sur la pelouse. Je vois qu’il y a des enfants qui vont dans le stade, c’est ça le foot, tu vas le mercredi dans les stades, il y a les enfants qui viennent, quand j’étais gosse j’adorais ça, maintenant je vais aller avec mon petit, en Angleterre, tu viens en famille, il y a aucun problème, en France, il y a toujours des couillons… Va amener ton petit au stade !

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