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Barça, la force tranquille

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Barça, la force tranquille

Le FC Barcelone affronte ce soir la sixième finale de C1 de son histoire dans la peau du favori. Sereins, les Catalans semblent imperturbables à l'heure de rencontrer une équipe qu'ils ont déjà battue en finale il y a deux ans. État des lieux des forces en présence à quelques heures du coup d'envoi...

La chose est entendue, Barcelone est le super favori de cette 56ème finale de ce qui convient aujourd’hui d’appeler la Champions League. Les hommes de Guardiola ne la jouent pas modeste et assument pleinement ce statut. Problème, la dernière fois que le Barça a abordé une finale de coupe d’Europe dans la peau du futur vainqueur, il est reparti avec les gonades dans la gorge et une valise, 4-0. C’était en 1994 et l’adversaire s’appelait le Milan AC. Cordula Reinhardt, journaliste au quotidien El Mundo Deportivo, explique que « Pep s’en souvient très bien, il l’a vécu sur le terrain, et il n’a rien oublié. Il va faire en sorte que ça ne se reproduise pas. C’est quelqu’un de méticuleux, il fera en sorte que tous les détails soient analysés : interdiction d’entrer sur la pelouse en pensant avoir déjà gagné le match, interdiction de perdre bêtement des ballons, interdit de baisser la garde » .

Si son équipe remporte le match, Guardiola rejoindra le club très fermé des coachs à avoir remporté à deux reprises la coupe aux grandes oreilles (Del Bosque, Hitzfeld, Ferguson, Ancelotti et Mourinho). En revanche, il deviendrait le plus jeune à le faire, à 40 ans, doublant ainsi le Mou (47 ans l’an dernier). Pour y parvenir, le technicien espagnol pourra compter sur deux atouts. Le premier, la superstition. Londres est en effet une ville qui a toujours souri à Barcelone et à son entraineur. En 1992, dans le même Wembley, Guardiola, dirigé alors par Johan Cruyff, remportait la première C1 du club. En 2009, c’est encore à Londres qu’Iniesta explose le pont de Stamford et offre la finale au Barça. Son autre atout est en revanche uniquement footballistique et il tient en quatre lettres. Xavi, meneur de jeu de son état, est devenu un habitué des grands rendez-vous. Comme ses potes Puyol et Iniesta, le numéro 6 catalan a remporté la Coupe des champions en 2006, l’Euro en 2008, de nouveau une C1 en 2009 et la Coupe du Monde l’été dernier en Afrique du Sud. Autant dire que niveau expérience en finale, les hommes forts du Barça ont de quoi être confiants. Mieux, en ramenant le trophée à Barcelone, Xavi Hernandez égalerait le palmarès d’un certain Franz Beckenbauer. De quoi motiver son homme…

En ayant récupéré tous ses blessés, Guardiola aura l’embarras du choix au moment de composer son onze. Seule incertitude, la présence ou non d’Eric Abidal. « Tout laisse à penser que Mascherano sera aligné dans l’axe aux côtés de Piqué, décalant Puyol sur le côté gauche, analyse Reinhardt. Abidal n’est pas encore à 100% et là, on parle d’un finale. Après, tout est toujours possible avec Guardiola » . Plus qu’un simple match, cette finale représente surtout pour la formation barcelonaise l’occasion unique de prouver une fois pour toutes qu’elle est incontestablement la meilleure équipe de la planète actuellement, et ainsi se placer juste tout près des autres équipes qui ont marqué l’histoire de ce sport, le Real de Di Stefano, l’Ajax de Cruyff et le Milan de Sacchi. Déjà vainqueur en 2006 et en 2009, l’équipe 2011 reste pourtant bien différente de ses ainées. « En 2006, Pep n’était pas là et le “Messi” s’appelait Ronaldinho. L’envie de gagner était différente, depuis 1992, Barcelone n’était plus champion d’Europe. En 2009, Eto’o était là, un joueur essentiel pour gagner des titres et un coéquipier qui manquera dans un match comme celui de ce soir. En revanche, l’équipe d’aujourd’hui est plus forte en termes de bloc et de positionnement sur le terrain » conclut Cordula Reinhardt. Sûre de ses forces, habituée aux grands rendez-vous, l’équipe de Josep Guardiola attaque cette finale de Champions League avec de grosses certitudes. Ça tombe bien, son adversaire du soir est dans la même situation.

Alexandre Gonzalez

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