- L1
- OM/Auxerre (1-1)
Auxerre, comme annoncé
Auxerre obtient son dix-huitième match nul de la saison sur la pelouse du Vélodrome. Comme d'habitude, l'AJA n'a pas pris un point, c'est l'OM qui en a perdu deux.
Marseille – Auxerre : 1-1
Buts : Valbuena pour l’OM, Jo-Gook pour Auxerre.
Comme lors de la venue de Toulouse au stade Vélodrome, l’OM reçoit le dimanche à 17h en ayant connaissance de la performance de Lille la veille. Evidemment, seule la victoire mérite le label « bonne opération » . Du côté d’Auxerre, les 3 points sont aussi les bienvenus. Même si, la veille, la formation bourguignonne a pu constater la faiblesse de ses concurrents dans la lutte pour le maintien. Surtout, et c’est quasi-officiel, il ne reste plus qu’un siège dans la charrette de la relégation, Lens et Arles-Avignon s’étant déjà attribués les places du fond. Suffit donc juste d’être meilleur que Caen ou Nancy, pas non plus la mer à boire.
Didier Deschamps a intégré toutes ses données au moment de faire son onze et de donner ses consignes : faire gaffe à Jelen, forcer l’AJA à se découvrir et placer des contres. Pour mener à bien cette mission, l’entraîneur marseillais a remis sa configuration de fin de match contre Nice : Valbuena, les Ayew et Lucho derrière. Du petit gabarit, de la vitesse, à priori l’arme idéale face à la charnière Coulibaly – Boly, un duo pas vraiment dans les papiers de Blaquart. Et ça marche. La première mi-temps est bien plus animée que contre Nice. Jordan Ayew s’illustre, ses frappes, qui n’ont rien de boulets de canon, sont très bien placées. Sorin en détourne une de justesse sur le poteau à la 13′. En une mi-temps, le cadet a aussi réussi à faire avertir Coulibaly sur un crochet, et a manqué de peu un ciseau retourné. Pas mal. Si Marseille met plus d’allant devant, la formation olympienne use beaucoup trop des centres. Vu la taille de son attaque, ce n’est pas très dangereux. Sammaritano trouve la parade sur une occase du côté auxerrois : il entraîne Diawara avec lui, forçant le Sénégalais à mettre une tête pour Jelen au second. Mais le Polonais est trop court. Il se procure bien une autre opportunité en fin de période mais Mandanda est toujours aussi vigilant.
Dès le début de la seconde mi-temps, l’équipe de Marseille se fait un plaisir de démontrer qu’elle ferait un beau champion. Une possession de balles quasi-totale, des transversales de Lucho en veux-tu en voilà, des rushs de Fanni balle au pied qui peuvent s’étendre à la surface du terrain mais aussi du jeu technique dans les petits espaces et des éliminations à base de feinte de corps par les trois lutins de devant. Il ne faut pas s’inquiéter, l’OM fera un beau champion. Et ouvre donc logiquement le score avant l’heure de jeu. Sur une bonne impulsion de Benoît Cheyrou, André Ayew élimine puis centre de son côté gauche, c’est dévié au second pour un Valbuena seul qui transforme sans trembler. Derrière, Marseille s’économise. Comme s’il y avait un choc contre Lyon à préparer. Problème, à un quart d’heure de la fin, Jo-Gook, l’attraction asiatique de l’AJA, marque sur un contre et une sortie toute à la verticale de Mandanda. L’OM doit donc de nouveau mettre un but et il faut faire avec l’inimité entre Valbuena et Gignac, rentré en jeu et encore sifflé au moindre geste raté. Sur une dernière occasion, Jelen s’échappe et manque de rappeler au Vélodrome qu’un point, c’est déjà bien. Mais, fin de match folle, André Ayew frappe en volée de peu à côté après s’être fait faucher dans la surface. L’OM se fait voler chez lui, c’est assez rare pour être souligné. Il n’empêche, Loïc Rémy a beaucoup manqué. Comme quoi, Dassier avait raison de ne demander à son encontre que deux matchs de suspension.
Romain Canuti
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