- Autres championnats
- États-Unis
Aux USA, les joueuses interrompent des matchs pour dénoncer les abus sexuels
Gotham est vraiment la ville des super-héroïnes.
Ce mercredi, le Washington Spirit et le Gotham FC se sont arrêtés de jouer pendant une grosse minute, en se réunissant dans le rond central, bras dessus, bras dessous. Un acte survenu à la sixième minute de jeu, pour symboliser le nombre d’années que d’anciennes joueuses ont mis pour prendre la parole et dénoncer ce qu’elles auraient subi. Deux autres matchs ont connu des interruptions similaires, entre le North Carolina Courage et le Racing Louisville à Cary, et entre les Portland Thorns et le Houston Dash.
Depuis plusieurs jours, le football féminin est dans la tourmente aux États-Unis. En cause, les accusations d’agressions sexuelles visant Paul Riley, qui a coaché de nombreuses équipes de la ligue féminine, qui focalisent l’attention outre-Atlantique. Sinead Farrelly, qui a joué sous les ordres du technicien au Philadelphia Independence, l’a notamment accusée dans The Athletic de l’avoir forcée à avoir des rapports. Elle explique également qu’il l’aurait obligée à embrasser Mana Shim, sa coéquipière, devant lui, dans son appartement, alors qu’elles évoluaient aux Portland Thorns. Une histoire confirmée par Shim. Riley, jusqu’ici entraîneur au North Carolina Courage, a été viré la semaine dernière à la suite de ces allégations. Mardi, le président du Washington Spirit, Steve Baldwin, a lui démissionné après avoir limogé son entraîneur, Richie Burke, accusé de harcèlement verbal et moral.
Bon débarras.
LT