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Ary Abittan : « Cette Coupe du monde est un peu folle ! »

Par Gaspard Manet
Ary Abittan : « Cette Coupe du monde est un peu folle ! »

Ary Abittan a cartonné cette année au cinéma, avec les 10 millions d'entrées de Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu. Avant de partir en tournée à l'automne, Ary prend le temps de parler football et équipe de France, avec le match d'hier, France – Équateur, en toile de fond. Rencontre avec un amoureux du ballon rond.

Pour commencer, où tu as regardé le match, hier ?

Je l’ai regardé dans un bar, dans mon quartier. J’aime bien aller regarder le match avec tout le monde. J’aime sentir la chaleur des gens. C’est un peu comme au stade, mais dans ton quartier. Et puis quand il y a un but, t’embrasses ta voisine, en général (rires).

Et tu as pensé quoi de ce match ?

C’était très calme. En même temps, il n’y avait pas tous les titulaires. Il manquait des joueurs comme Cabaye ou Valbuena. Et puis, c’était sûrement le calme qui présage la tempête pour les huitièmes de finale !

Tu ne penses pas que ce 0-0 peut ralentir la machine qui était en marche depuis le début du Mondial ?

Au contraire, je pense que c’est une très bonne chose. Ça permet de ne pas trop s’enflammer, de se remettre un peu en question, pour reprendre la marche en avant, avec cette envie de victoire qu’ils nous ont montrée depuis le début.

Tu as quand même vibré un peu, avec toutes les occasions qu’on a eues, non ?

Ouais, c’est incroyable le nombre d’occasions qu’on s’est procurées. Mais ils sont tombés sur un mur. Un vrai mur de briques, quoi. Le gardien équatorien a fait un sacré match.

Tu en as pensé quoi de cette équipe d’Équateur, d’ailleurs ?

J’ai trouvé qu’ils avaient beaucoup de courage. J’ai beaucoup apprécié cette équipe, et au-delà du match de football, j’ai trouvé que c’était vraiment un duel de onze hommes contre onze hommes. La France a respecté cette équipe et on a eu le droit a un vrai bon match nul.
Les gens aiment vraiment cette équipe car ils voient des joueurs qui se donnent, qui montrent de l’envie, et forcément, derrière, on a envie, nous, de les supporter

Le carton rouge de Valencia, tu l’as trouvé sévère, toi ?

Je suis un peu partagé, mais je ne le trouve pas vraiment sévère, non. Par contre, là où j’ai eu peur, c’est que Sakho aurait vraiment pu s’en prendre un, quand il met un coup de coude à l’Équatorien sur le corner, en début de match. Si l’arbitre le voit, c’est carton rouge et il prend trois matchs derrière, hein.

En parlant de ça, t’as une opinion sur le geste fou de Suárez, même si ça n’a rien à voir ?

Ce geste est absolument irréel, en plus c’est la troisième fois, quoi. Ce mec est complètement fou. Il y aurait tellement de vannes à faire là-dessus, putain. Mais faut vraiment qu’il aille voir quelqu’un, qu’il en parle, ce n’est pas possible (rires).

Pour en revenir à l’équipe de France, t’es en kiff depuis le début de la compétition ?

Ouais, absolument. On commence à y croire, tout doucement. On a évidemment des réminiscences de 1998, mais en même temps c’est une vraie nouvelle équipe, et ils ont envie de prouver des choses. On sent qu’ils ont vraiment envie, et ça fait plaisir à voir.

Ce huitième qui se profile contre le Nigeria, tu le sens comment ?

Honnêtement, je le sens très bien. Même si à partir des huitièmes, ça devient évidemment des gros matchs où tout est possible. En plus, on voit que sur ce Mondial, il n’y a aucune équipe qui est à prendre à la légère. Quand tu vois toutes les grosses nations qui se sont fait sortir, il faut faire attention à tout le monde. Cette Coupe du monde est un peu folle, pour le plus grand plaisir des amoureux de football, d’ailleurs.

Comment tu expliques le fait que l’on se retrouve presque dans les favoris, alors qu’on n’était même pas outsider avant le début de la compétition ?

C’est le propre de l’outsider, justement. Le fait de ne pas être attendu, ça te permet de jouer libéré. Et c’est ce qui nous est arrivé, ça nous a permis d’ouvrir notre jeu. Et puis bon, on n’est pas n’importe quelle équipe. Je veux dire qu’on n’est pas outsider au même titre qu’une équipe qui n’a jamais rien gagné, on est quand même champion du monde en 98, champion d’Europe en 2000 et finaliste de la Coupe du monde en 2006.

Toi qui aimes aller regarder les matchs dans des bars, est-ce que tu sens la ferveur populaire qui monte ?

Évidemment que la ferveur s’empare des gens, même si tu sens qu’ils sont encore un peu sur la réserve, car ils ont peur. Après, je trouve que les gens aiment vraiment cette équipe car ils voient des joueurs qui se donnent, qui montrent de l’envie, et forcément, derrière, on a envie, nous, de les supporter.

Jusqu’où tu la sens capable d’aller, cette équipe ?

Au bout ! Ils en ont les capacités, en tout cas. De toute façon, en ce qui concerne la qualité technique et le physique, ils ont largement de quoi aller au bout. Après, ce qui va faire la différence, c’est le mental. Mais ce serait tellement beau qu’ils aillent au bout, voir le peuple français se réunir, faire la fête dans les rues, ce serait génial.

Ary Abitan part en tournée, avec son spectacle « À la folie, passionnément » dans la valise, à partir du 15 octobre.

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Par Gaspard Manet

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