Humiliés, broyés, torpillés par des Strasbourgeois bien organisés, les Nîmois ont quitté la Meinau avec les fesses bien rouges, les tympans abîmés et une défaite 5-0, ce mercredi soir. Après la rencontre, Jérôme Arpinon, le coach des Crocos, n'a pas mâché ses mots, et tout le monde en a pris pour son grade.
« Je n’arrive pas à retrouver les valeurs du club, et ça me gêne fortement, a-t-il déploré en conférence de presse. Tu viens avec des intentions et tu en prends cinq, concèdes trois penaltys... Si tu veux te maintenir, il faut montrer autre chose. Strasbourg nous a marché dessus dans tous les duels. Il faut que certains retrouvent des valeurs, tu ne peux pas jouer à huit ou neuf sur le terrain, certains font semblant de courir. » Avant de pointer du doigt les attaquants Duljević et Koné, qui se sont « regardés pour savoir qui devait aller au pressing, pour savoir celui qui allait faire le moins d’effort. Je ne les ai pas vus presser » .
Reste qu'Arpinon va désormais devoir trouver des solutions. Dans cette mission, il sera épaulé par son nouvel adjoint, Pascal Plancque. « On attaque à huit, on se fait contrer à l'extérieur, ce n'est pas normal. Si je vous amène les fiches et mon discours avant le match, ce n'est pas du tout ce que j'ai dit, a insisté le technicien gardois. Pascal va m'aider un petit peu sur le banc, à l'entraînement, pour remédier à des situations comme ça, faire des retours vidéo. Ensemble, on va amener une autre touche tactique à cette équipe. »
Le calendrier à venir pour Nîmes ? Lille et Marseille. Bon courage. AS
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