Aldo Pedro Poy l’a prouvé le 19 décembre dernier. Comme chaque année depuis cinquante ans, l’ancien joueur de Rosario Central a rejoué devant une foule de supporters sa tête plongeante qui avait permis d’éliminer le grand rival Newell’s Old Boys en demi-finales de championnat argentin en 1971. Après Cuba, Miami ou encore Santiago de Chili, le surnommé « but le plus célébré du monde » a été fêté à une trentaine de kilomètres de la cité rosarine.
« Quand on m’avait demandé de reproduire ma tête plongeante la première fois, j’y étais allé parce que j’avais trouvé l’idée amusante. Un des types qui organisent m’avait dit : on la refera pendant cinquante ans ! J’avais pensé : ces mecs sont complètement tarés. Cinquante ans plus tard, on est encore là ! » , se marre le mythique moustachu dans un long reportage à Rosario pour le magazine SO FOOT. Ça ne le gonfle pas un peu de revivre la même journée depuis cinquante ans ? Au milieu de ses potes, il répond, ému : « Comment veux-tu que je me lasse de ça ? » Prends ça, Bill Murray.
C’est peut-être l’histoire la plus tarée produite par le football argentin. Nous étions à la célébration de la cinquantième tête plongeante d’Aldo Poy à Rosario.
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