S’abonner au mag
  • Ballon d'or 2012

Alors, on le relance comment, l’intérêt du Ballon d’or ?

Eric Maggiori
Alors, on le relance comment, l’intérêt du Ballon d’or ?

Lundi soir, Lionel Messi a remporté son quatrième Ballon d'or d’affilée. Si personne ne remet en doute le génie du joueur argentin, certains regrettent que l’Argentin ait tué ce qui faisait l’intérêt d’un tel trophée : le suspense. Voilà quelque propositions pour relancer l’intérêt.

– On fait un Ballon d’or pour chaque poste. Ballon d’or des attaquants, des milieux de terrain, des ailiers, des milieux relayeurs, des défenseurs centraux, des latéraux, des gardiens, des gardiens remplaçants, des entraîneurs, des entraîneurs adjoints, des masseurs, des présidents, des attachés de presse, des demis de mêlée, des équipementiers, des stadiers, des mecs dans la guérite à l’entrée du stade, des femmes de joueurs. Entre autres. La solution Victoires de la musique.

– On donne le Ballon d’or à Messi à vie. Et on invente une autre compétition qui s’appellerait « le Ballon d’or que tout le monde peut avoir sauf Messi » . Le Barça étudie déjà une possibilité pour que le nom de cette compétition soit modifié. La solution discriminatoire.

– On organise la compétition à Los Angeles, au Grauman’s Chinese Theatre. La cérémonie est assurée par des stars du cinéma américain. Les critères de sélection changent : le Ballon d’or est attribué au meilleur acteur. Busquets est élu avec 67% des voix. 21% pour Valbuena. 12% pour Luis Suárez. La solution Ravanelli.

– On attribue le Ballon d’or uniquement en fonction des résultats obtenus en Coupe du Roi. Voilà pourquoi Cristiano Ronaldo a claqué un triplé, hier, contre le Celta Vigo. La solution del Rey.

– On en donne 11 d’avance au Barça. À la fin de l’année, au lieu de voter, le Ballon d’or se décide par un système de galette des rois. Une réplique miniature du Ballon d’or est insérée dans la frangipane, le plus petit de l’équipe catalane va sous la table pour dire qui prend quelle part, et celui qui récupère la fève gagne le Ballon d’or. Et même pas besoin de se choisir une reine. La solution Épiphanie.

– Comme pour des mandats présidentiels, un joueur ne peut désormais plus être élu plus de deux fois de suite. Messi mise donc tout pour 2015. La solution Poutine.

– Les 23 nommés se présentent lors d’une soirée animée par Jean-Pierre Foucault. Des reportages sont diffusés sur eux, puis les joueurs doivent défiler en maillot de bain et dire quelques mots au micro. Le jury, composé de Sylvie Tellier, Alain Delon et Anne Roumanoff, vote ensuite. Le Ballon d’or reçoit une jolie écharpe en or. La solution Geneviève.

– On donne le Ballon d’or au joueur qui a gagné le plus de trophées sur l’année civile. C’est donc un joueur du Shakhtar qui le gagne. La solution Sarkozy.

– Plutôt que d’offrir un Ballon d’or, on donne au vainqueur des lingots d’or, qui peuvent être échangés à la banque contre un joli chèque. La solution Maradona.

– On joue le Ballon d’or aux tirs au but. Les 23 nommés tirent chacun leur tour. Celui qui rate est éliminé, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un. Au moins, comme ça, on est sûr que ce n’est pas Messi qui le gagne. Ni Robben. La solution Petr Čech.

– On met le Ballon d’or au milieu de terrain, et chaque nommé doit venir tirer dedans. Le but du jeu : l’envoyer le plus loin possible sans se péter les orteils. Celui qui arrive à l’envoyer jusque dans les cages gagne le Ballon d’or à vie. La solution Trophée Téléfoot.

– On met les noms des nommés dans des petites boules, et on fait un bon vieux tirage au sort. Juste pour le plaisir de voir le chauve de l’UEFA, ou de voir McManaman galérer à ouvrir les boules. La solution Motus.

– On met le Ballon d’or aux enchères. Le joueur qui est prêt à payer le plus cher le remporte. Balotelli se place dans les sérieux candidats au titre. La solution capitaliste.

– Sepp Blatter prend le Ballon d’or, le jette très haut en l’air, et le premier qui l’attrape gagne. Comme ça, on est sûr que c’est Zlatan qui l’a. Sauf si Peter Crouch vient se mêler à la compétition. La solution dauphin dauphine.

– On donne un Ballon d’or pour chaque championnat. On élit ainsi 16 lauréats (Espagne, Angleterre, Allemagne, Italie, France, Portugal, Pays-Bas, Belgique, Ukraine, Russie, Suède, Écosse, Brésil, Roumanie, Turquie et Argentine) qui s’affrontent ensuite dans un tournoi sous forme huitièmes de finale, quarts, etc. Les critères de qualification ? Un jeu à la con, genre shi fu mi ou un lancer de dés. La solution hasard.

– On appelle les 43 vainqueurs du Ballon d’or, de Stanley Matthews à Messi. Ceux qui sont décédés sont représentés par un descendant. Chacun donne un nom et pas le droit de voter pour soi. Celui qui récolte le plus de voix gagne le Ballon d’or. Et ce qui est pratique, c’est que comme 43 est un nombre premier, il n’y a aucune possibilité mathématique d’avoir une égalité. Pratique. La solution Archimède.

– N’ont le droit d’être nommés que les joueurs qui ont évolué à la fois en France, en Espagne, en Italie, en Allemagne et en Angleterre. Florin Răducioiu étant à la retraite, Christian Poulsen est élu d’office. La solution globetrotter.

– On fait uniquement voter les adhérents de l’UMP. Jean-François Copé et François Fillon veillent au bon déroulement du vote. En cas d’égalité, c’est celui qui assure avoir gagné qui gagne. Même si en vrai, il n’a pas gagné. La solution COCOE.

– On fait comme en Corée du Nord lorsque Kim Jong Un veut « faire disparaître quelqu’un » . On met les nommés dans un champ, et on fait tomber des obus de mortier. Celui qui survit gagne le Ballon d’or. La solution finale.

– On met des petites figurines à l’effigie des 23 nommés dans un aquarium. Comme Paul le Poulpe est mort, on appelle à la rescousse Tommy la Moule. On pose la moule tour à tour devant les 23 figurines. Le Ballon d’or est attribué à celui dont la figurine se trouve en face de Tommy lorsque celle-ci finit par s’ouvrir. La solution poissonerie.

– La cérémonie est organisée au nouveau Burger King de Marignane. Le Ballon d’or est remis à celui qui avale le plus de burgers en 60 secondes. Ils ne sont que trois en lice par contre, c’est l’inconvénient. Gignac, Frey et Adriano. Un seul juge-arbitre, Gérard Depardieu. La solution Double Whooper.

– Un grand tournoi Subbuteo est organisé entre les 23 nommés. Celui qui remporte le tournoi gagne aussi le Ballon d’or. Problème : comme personne n’a jamais compris les règles du Subbuteo, c’est celui qui réussit à ne péter aucun de ses joueurs qui gagne. La solution minutieuse.

– La cérémonie est organisée à l’Académie française. Chaque candidat a sa feuille et un stylo et doit écrire : « Cette année, je vais faire le moins possible de fautes pour gagner le Ballon d’or. » Celui qui fait le moins de fautes gagne. Sont présents Ribéry, Taye Taiwo, Mario Balotelli et Jacques Santini, qui a reçu une dérogation pour participer. La solution Bernard Pivot.

– On abolit définitivement le Ballon d’or. Désormais, le trophée s’appellera Ballon d’Alcootest et sera remis au plus gros poivrot du football. Govou est évidemment le grand favori. La solution Paul Gascoigne.

C’est fait : Johan Cruyff à Barcelone !

Eric Maggiori

À lire aussi
Articles en tendances
02
Revivez : France-Allemagne (0-2)
  • International
  • Amical
  • France-Allemagne
Revivez : France-Allemagne (0-2)

Revivez : France-Allemagne (0-2)

Revivez : France-Allemagne (0-2)
32
Revivez la victoire de la France face au Chili (3-2)
  • International
  • Amical
  • France-Chili
Revivez la victoire de la France face au Chili (3-2)

Revivez la victoire de la France face au Chili (3-2)

Revivez la victoire de la France face au Chili (3-2)
Logo de l'équipe France
EDF, le coup de la panne
  • International
  • Amical
  • France-Allemagne (0-2)
EDF, le coup de la panne

EDF, le coup de la panne

EDF, le coup de la panne
Logo de l'équipe Géorgie
Willy Sagnol headcoach of Georgia during talks to Ovidiu Hategan (ROU) referee in action during UEFA European Championship Qualifying: Group A match between Spain and Georgia at Stadium Jose Zorrilla on November 19th in Valladolid (Spain) (Photo by Luis de la Mata / SportPix/Sipa/ USA) - Photo by Icon sport   - Photo by Icon Sport
Willy Sagnol headcoach of Georgia during talks to Ovidiu Hategan (ROU) referee in action during UEFA European Championship Qualifying: Group A match between Spain and Georgia at Stadium Jose Zorrilla on November 19th in Valladolid (Spain) (Photo by Luis de la Mata / SportPix/Sipa/ USA) - Photo by Icon sport - Photo by Icon Sport
  • International
  • Géorgie
Géorgie : le roman de Sagnol

Géorgie : le roman de Sagnol

Géorgie : le roman de Sagnol

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Dernières actus

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine