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Alexy Bosetti : « Je m’en fous de la médiatisation »

Propos recueillis par Gaspard Manet
Alexy Bosetti : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Je m&rsquo;en fous de la médiatisation<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Lassé de devoir se contenter d'un rôle de joker à l'OGC Nice, son club de cœur, Alexy Bosetti a décidé de rejoindre Marco Simone à Tours pour retrouver du temps de jeu. Un transfert sous forme de prêt d'un an, le temps de prouver de quoi il est capable. L'envie est là, en tout cas.

Comment s’est faite ta venue à Tours ?

Le coach, Marco Simone, m’a appelé il y a trois semaines, juste avant la reprise à Nice pour me dire qu’il était intéressé par ma venue. On a pas mal discuté et il a su trouver les mots pour me convaincre. À la base, je n’étais pas particulièrement chaud pour aller en Ligue 2, mais aujourd’hui, je suis très content d’être là.

La présence de Marco Simone a donc été primordiale dans ta venue ?

Ah oui, tout à fait. Ça a clairement été le facteur essentiel. Déjà, il a su me convaincre par la parole, et puis son passé de joueur a fait le reste, puisqu’il a été un grand attaquant. C’est toujours plus facile de progresser aux côtés de personnes qui ont un vécu comme le sien.

C’est un joueur que tu appréciais quand tu étais plus jeune ?

Bien sûr. Surtout qu’il a joué à Nice, pas longtemps, certes, mais ça compte (rires). Au-delà de ça, c’était vraiment un attaquant très complet avec énormément de qualités, je pense qu’il va pouvoir beaucoup m’apporter cette saison.

À Nice, le coach t’a fait comprendre que tu aurais un temps de jeu réduit ?

Non, il ne m’a rien dit. Mais il n’a pas eu besoin de me le dire, puisque je m’en étais bien rendu compte l’année dernière. Dans mon esprit, c’était sûr que je partais du club cet été.

Et tu ne voulais pas d’un transfert définitif ?

Nice ne voulait pas me vendre, donc ce prêt d’un an était la bonne solution pour les deux parties. Pour ma part, ça va me permettre de voir comment les choses vont se passer, comment je vais réussir à m’adapter. Je ne voulais pas rester un simple joker à Nice, donc le but est de glaner un maximum de temps de jeu et de réussir une saison pleine.

Pas trop dur de quitter ta ville ?

Honnêtement, non. Pour l’instant, ça se passe super bien, je suis arrivé dans un club très agréable où j’ai été super bien accueilli. Je pensais que ce serait plus difficile que ça, mais tout se passe à la perfection, je n’ai aucun regret.

Le fait de venir en Ligue 2 ne t’a pas fait peur, au début ?

Peur, non, il ne faut pas exagérer. Disons qu’à la base, je pensais plus trouver un club en Serie A, mais Tours s’est vraiment montré insistant. Ils m’ont prouvé qu’ils comptaient réellement sur moi, et c’est ce qui m’a convaincu de venir ici.

La Ligue 2, c’est un championnat que tu suivais un peu ?

Non, pas vraiment. Après, je sais que c’est un championnat super difficile pour les attaquants et je ne m’attends pas à marquer 40 buts dans la saison, mais à moi de faire le maximum et on fera les comptes à la fin.

Le fait d’évoluer dans un championnat moins médiatisé, ça ne te dérange pas plus que ça ?

Pas du tout ! Je m’en fous de la médiatisation, ce qui m’intéresse, c’est de jouer au football. Je préfère largement être moins médiatisé et jouer en Ligue 2, qu’être surmédiatisé, comme à Nice, en n’étant qu’un simple joker.

Tu n’as pas envisagé de partir dans un autre club de Ligue 1 ?

Ça me paraissait difficile. J’ai bien eu deux-trois touches, mais bon, vis-à-vis des supporters, ça ne m’intéressait pas. Je ne pouvais pas signer partout…(rires)

Pas trop bizarre de porter un autre maillot que celui de Nice ?

Un peu, si, mais c’est comme tout, on finit par s’habituer.

Au moins, tu as pu garder le même numéro. Il est important ce 23 pour toi ?

J’aime bien, ouais, c’est ma date de naissance. Après, si je l’ai, je suis content, mais s’il n’est pas dispo, je n’en fais pas toute une histoire, j’en prends un autre. De toute façon, je l’ai tatoué dans le cou maintenant, donc je l’ai toujours sur moi quoi qu’il arrive (rires).

Tours, tu connaissais comme ville ?

Absolument pas ! Je n’étais jamais venu, je ne connaissais rien. Ça a été une découverte totale. Aux premiers abords, ça a l’air d’être une ville plutôt agréable, il y a pas mal d’étudiants, dans la vieille ville ça bouge pas mal. Ce n’est pas une ville morte comme il peut y en avoir en Ligue 1 ou en Ligue 2, donc c’est plutôt positif.

Et au niveau du club, l’intégration s’est bien passée ?

Ouais, nickel. Je ne connaissais personne en arrivant, sauf quelques joueurs que j’avais déjà affrontés comme Berenguer quand il était à Nancy ou Sam Bouhours quand il était à Ajaccio. Malgré ça, mon intégration s’est vraiment bien passée, tout le monde a été très sympa avec moi. Le groupe vit super bien, on ressent tout de suite l’esprit « bande de potes » , ça rigole beaucoup, c’est vraiment parfait.

Tu as le droit à la fameuse chanson de bizutage ?

Non, pas encore. Je pense que je vais y avoir droit avant le match à Nancy, mais je ne sais pas encore ce que je vais chanter (rires).

Pour cette saison, quels sont tes objectifs ?

Comme d’habitude : jouer le plus possible, et marquer un maximum de buts. Après, je n’ai pas d’objectifs chiffrés, on verra au fur et à mesure. Je n’ai pas envie de me prendre la tête, j’espère juste être important pour mon équipe, et qu’on se fasse plaisir tout au long de la saison.

Et si tu réussis une belle saison, justement, ton but c’est de revenir à Nice ou de partir définitivement ?

J’en sais rien. C’est beaucoup trop tôt pour parler de ça, il faut d’abord que je prouve de quoi je suis capable à Tours et après on verra tout ça calmement.
Après la trêve internationale, place au festin !

Propos recueillis par Gaspard Manet

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