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Abriel : «Progresser dans notre jeu»

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Abriel : «Progresser dans notre jeu»

Fabrice Abriel vient d'avoir 31 ans. Pourtant, à l'écouter, on lui donnerait 20 piges, un palmarès encore vierge et une humilité rare dans ce milieu. Entretien fraîcheur avec un Parisien qui s'acclimate bien à Marseille, en conférence de presse et même un peu plus.

Fabrice, comment s’est passée la reprise avec le fameux Antonio Pintus à la préparation physique ?

Une bonne rentrée studieuse. C’est plutôt intense, je pense que l’on fait de bonnes séances. Il est très pointu dans ce qu’il demande mais vu sa carte de visite, le groupe est très à l’écoute. Et puis il y a une certaine continuité parce que Christophe (Manouvrier, le préparateur physique de l’an dernier, ndlr) est encore là. Bon, en même temps, on n’a pas encore joué, tout reste à faire.

Comment vivez-vous les annonces du mercato, vous les joueurs ?

On en parle relativement peu. Parfois c’est tellement incroyable qu’on en parle, mais c’est plus pour se demander comment a-t-on pu écrire de telles choses. Parce que l’on sait très bien qu’économiquement, c’est impossible. Moi, il n’est pas question que je parte. Cette saison s’annonce encore plus excitante.

Comment faire mieux que la saison dernière ?

Déjà dans notre jeu, au quotidien. Si on veut passer tranquillement le premier tour de la Ligue des Champions, il va falloir franchir un palier. Pour ça, il faut beaucoup plus de maîtrise dans les matchs, arriver à être plus efficaces. Marquer, même si l’on n’a qu’une occasion.

Le premier match officiel, c’est le trophée des champions contre un club que tu connais bien…

Oui, c’est très bien de commencer contre le PSG. Ça va nous booster. Ce match, ce ne peut être que du positif. Si on gagne, on va pouvoir repartir sur une bonne dynamique. Si on perd, ce sera une piqûre de rappel, cela voudra dire qu’il faut qu’on travaille plus. Et on aura encore le temps de mettre les bouchées doubles à l’entraînement.

A ton arrivée l’an dernier, on t’avait promis le banc, au final tu t’en es plutôt bien tiré.

Vous avez vu ? Continuez à me promettre le banc alors (rires). Moi cette année, j’ai encore envie de progresser, de faire mieux dans le jeu. L’an dernier, ce n’était pas ma meilleure saison. Avec Lorient il y a deux ans, j’avais réussi à être bien plus décisif. Et j’avais aussi eu de bonnes périodes, à Amiens, ou à mes débuts chez les Merlus.

André Ayew va être de retour au club après son gros Mondial. Il peut jouer relayeur ou ailier, comme toi. Tu n’as pas peur de sa concurrence ?

Avant d’être un concurrent, c’est un coéquipier. Chacun mérite ce qu’il doit avoir. Dire que l’on propose les mêmes choses, oui et non parce qu’il est gaucher, et qu’il peut donc inquiéter les joueurs qui jouent de l’autre côté. Me concernant, il est clair que si on fait appel à moi, ça sera pour jouer à plusieurs postes. C’est clair, je m’y attends. Et ça me plait. C’est des postes différents, au niveau de l’expérience, j’emmagasine.

Ta vie a-t-elle changé depuis que tu es un joueur de l’OM ?

Marseille, même à New-York c’est connu. Pas mal de joueurs de l’effectif sont partis là-bas, ou à Miami, ils ont été stupéfaits par le nombre de Français supporters de l’OM qui étaient présents sur place.

Pendant l’été, on a parlé de toi en sélection tunisienne. Encore une rumeur de transfert farfelue ?

C’était vrai en 2002 avec Roger Lemerre. Ma femme est tunisienne et c’est par ce biais que j’avais été approché. Mais depuis, plus rien.

Dimanche, Mandanda et Valbuena vont rejoindre le groupe. Penses-tu qu’ils sont touchés par ce qu’il s’est passé en équipe de France ?

Ils n’ont pas à se prendre la tête avec ça. Ils n’ont pas joué, ils ne sont pas associés au fiasco. Je les connais, les histoires du bus, ça ne peut pas être eux. Alors au final, qu’est-ce qu’il reste ? Ils ont vu des choses. Très bien, ça leur fait de l’expérience. Quand ils seront avec nous, je ne leur demanderai même pas ce qu’il s’est passé, ça ne me regarde pas. Nous, notre groupe, c’est l’OM.

Après la trêve internationale, place au festin !

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