À quoi ressemblera Cristiano Ronaldo en 2021 ?

Francesco Totti : bandiera, capitaine et idole absolue

À trente-six ans, Cristiano Ronaldo veut toujours jouer tous les matchs, mais son corps a du mal à suivre. Or, la passion étant plus forte que tout, il s’adapte. Rarement titulaire, il lui arrive d’entrer en fin de partie pour apporter son expérience et son sens du but à ses coéquipiers. Santiago-Bernabéu aime le symbole que le Portugais est devenu. Plus que jamais, Ronaldo est le Real Madrid. Florentino Pérez veut le conserver à tout prix et lui propose des contrats 1+1 jusqu’en 2026. Le jour de son départ à la retraite, Ronaldo est nommé président d’honneur de la Casa Blanca à l’applaudimètre.

Ryan Giggs : il recule pour mieux diriger

Ronaldo a encore beaucoup d’envie, mais son accélération grince un peu. Alors, à l’orée de la saison 2019-2020, sur une idée de Luka Modrić, le Portugais recule au milieu du terrain et compose un duo étonnant avec le Croate. Une hydre à deux têtes en somme. Altruiste, Ronaldo termine meilleur passeur de Liga. Accessoirement, il marque à dix reprises. Florentino Pérez le prolonge de trois ans sans broncher.

Miroslav Klose : il arrête et intègre le staff de la sélection

Avec une armoire à trophées des plus garnies, Ronaldo n’a absolument plus rien à prouver. Lassé par la médiatisation dont il fait l’objet depuis près de vingt ans, il souhaite se retirer au sommet de son art. Contacté par la Fédération portugaise, qui se souvient bien de son rôle sur le banc de la Selecção lors de la finale de l’Euro 2016, CR7 intègre le staff pour préparer le Mondial 2022 au Qatar. Il prend la jeune génération talentueuse sous son aile et devient le symbole de la transmission de l’expérience au plus haut niveau. Meilleure attaque, le Portugal remporte le tournoi et Ronaldo devient enfin champion du monde.

Raúl Gonzalez Blanco : il signe en Bundesliga, puis en MLS

Plus d’une décennie au Real Madrid, c’est une petite vie. Mais symbole ou pas, Florentino Pérez ne fait pas dans le sentiment et tranche dans le vif : Ronaldo doit partir. Sauf que le natif de Funchal ne veut pas raccrocher tout de suite. Alors il appelle Mesut Özil et Toni Kroos qui lui conseillent de signer au Werder Brême. Les deux Allemands le rejoignent dans la foulée. Özil retrouve un club où il s’est épanoui, et Kroos peut enfin enfiler le maillot de son idole Johan Micoud. Le trio régale en Buli, remporte le titre et accroche une demi-finale de Ligue des champions la saison suivante. Le devoir accompli, Ronaldo traverse l’Atlantique et termine sa carrière en pente douce à Miami, sur un titre de champion de MLS.

David Beckham : il quitte le monde du foot pour faire du business

Icône mode et richissime, Ronaldo connaît le monde du luxe comme personne. Propriétaire d’un hôtel à Madère, il ouvre plusieurs franchises CR7 dans le monde. C’est un peu bling-bling, mais ça cartonne auprès de la clientèle jet set. À l’occasion du salon de la piscine de Paris, porte de Versailles, il rencontre Stéphane Guivarc’h près du stand Jean Desjoyaux. Les deux hommes font connaissance, sympathisent et dealent un contrat à huit chiffres pour équiper tous les complexes en bassins grand luxe. L’ancien Auxerrois n’est plus l’attaquant malheureux de France-Brésil 1998, il devient un businessman réputé et le succès des deux hommes fait l’objet d’un reportage de cinquante-deux minutes dans une émission de Bernard de la Villardière.