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2.Bundesliga, coup d’envoi

Par Ali Farhat
2.Bundesliga, coup d’envoi

La deuxième division allemande reprend ses droits ce weekend. Le plateau est relevé cette saison, avec pas moins de sept équipes qui peuvent prétendre à un ticket pour l'élite. Présentation d'un championnat qui comptait 17 244 spectateurs de moyenne par match l'an dernier, soit quasiment autant que... la Ligue 1.

Ceux qui sont favoris pour la montée

Quand on fait une saison remarquable, mais qu’on se fait taper en barrages par le 16e de 1.Bundesliga, forcément, on a la rage. Encore plus quand il s’agit de Hoffenheim, une équipe en perdition qui a relevé la tête in extremis. Cette fois-ci, c’est sûr, le 1.FC Kaiserslautern ne se laissera pas faire. Les « Rote Teufel » (Diables rouges) promettent l’enfer à leurs adversaires et compte bien remonter fissa. Ce qui pourrait expliquer le recrutement de joueurs comme Alexander Ring (ex-Gladbach), Karim Matmour, ainsi que le prêt du buteur Olivier Occéan (tous les deux ex-Francfort). Toutefois, il n’y a pas que ce « 1.FCK » qui soit aussi ambitieux ; l’autre, celui de Cologne (qui est communément appelé « FC » ) a eu l’occasion de remonter, avant de se casser la gueule dans les ultimes journées. Les « Geißböcke » (Boucs) feront tout pour gravir les sommets le plus rapidement possible. Ce sera sans Christian Clemens, parti à Schalke, mais ce sera avec Anthony Ujah, prêté la saison dernière par Mayence et qui a décidé de s’engager sur le long terme en Rhénanie. Quelque part, Cologne est content de rester en deuxième division, puisqu’il vient d’être rejoint par l’un de ses grands rivaux, le Fortuna Düsseldorf. Quand on sait la guéguerre que se livrent les habitants de ces deux villes (tout ça pour une histoire de carnaval…), on se dit que ce derby du Rhin sera haut en couleur la saison prochaine. Car même si Dani Schahin et Robbie Kruse sont partis, Michael Rensing (ex-Bayer) et Heinrich Schmidtgal (ex-Fürth) ont rejoint le « F95 » . Enfin, il est une équipe à ne pas sous-estimer, le Greuther Fürth. Bien que ridicules toute la saison dernière, les « Kleeblätter » (Trèfles) tenteront leur chance à nouveau, même si ce sera sans Johannes Geis (parti à Mayence), ni l’immense, le légendaire, le charismatique Gerald « DJ » Asamoah (qui de toute façon ne servait plus à rien).

Ceux qui, sur un malentendu, peuvent la faire à l’envers aux favoris

Depuis qu’il est retourné en 2.Bundesliga en 2004, le Munich 1860 a beaucoup connu le ventre mou du classement. Mais voilà, depuis deux saisons, le coloc du Bayern relève la tête. Lors des deux dernières saisons, les Löwen (Lions) ont fini à la sixième place, et savent qu’ils ont les capacités pour faire beaucoup mieux. Tout dépendra des performances des anciens que sont Moritz Volz, Daniel Bierofka, Rob Friend, Benjamin Lauth et surtout Gabor Kiraly et ses pantalons de jogging. Rejoindre le Bayern dans l’élite, ce serait terrible. C’est aussi ce que doit se dire l’Union Berlin, quand il voit que son voisin du Hertha se permet le luxe de faire l’ascenseur entre les deux divisions. L’OVNI du football professionnel allemand (qui pourrait quand même dispenser pas mal de leçons sur la solidarité et la fidélité du supporter pour son équipe) n’en finit plus de surprendre, saison après saison. À tel point qu’une montée, bien que difficile, serait vraiment une chose magnifique pour ce club vraiment à part, qui fonctionne « à l’ancienne » avec des supporters d’un autre temps. Et avec le renfort de joueurs comme Mario Eggimann (ex-Hanovre) et Benni Köhler (ex-Francfort et Lautern), jouer les barrages devient tout à fait envisageable. Enfin, comment ne pas parler de l’autre club estampillé « alternatif » de cette deuxième division ? Car s’il a réalisé une saison de merde l’an dernier, le FC Sankt-Pauli sait qu’il est capable de faire chier tout son monde s’il en a envie. Ce serait en tout cas une belle chose que de voir les Pirates partir une nouvelle fois à l’abordage et rentrer avec un butin conséquent.

Ceux qui vont rester tranquillement dans le ventre mou, au chaud

Franchement, on ne va pas en parler des plombes, déjà que la moitié de ces équipes sont inconnues dans les pays francophones, alors le nom des joueurs… Mais bon, il y a quand même deux-trois choses à savoir. On ne sait jamais, en soirée ERASMUS, ça peut toujours servir. Cottbus ressemble toujours autant à une cité universitaire, avec douze étrangers de douze nationalités différentes ; toutefois, il est loin le temps où Cottbus avait l’énergie d’aligner un onze non-allemand. Des clubs comme Lautern ou le Fortuna ont beaucoup plus de joueurs étrangers. À part ça, le FSV Francfort, surprenant quatrième l’an dernier, devrait finir par rentrer dans le rang. Un club qui ne pèse rien à côté de l’Eintracht, des joueurs inconnus : nan, ça va aller, il faut se calmer. Pareil pour le VfR Aalen : encore des inconnus, calés, là, en milieu de tableau. Bon, vaut mieux ça qu’être tout en bas du classement. Auquel cas ils l’auraient mauvaise, à Aalen. Non pas que leur club pue de la gueule, hein, mais faut se dire les choses : on préférerait voir Ingolstadt faire un truc. Quand on est sponsorisé par Audi, autant faire le kéké jusqu’au bout. Mais ça n’arrivera pas, ils vont encore rester en milieu de tableau. On aimerait bien voir le VfL Bochum jouer les premiers rôles cette saison, surtout depuis que le coach Peter Neururer est revenu. Mais bon, avec le départ de joueurs importants comme Marc Rzatkowski et surtout Leon Goretzka, ça risque d’être très compliqué de faire un truc.

Ceux qui vont suer pour ne pas descendre

Si les équipes citées ci-dessus vont clairement se faire chier, celles de ce paragraphe vont s’éclater, à coup sûr. Du moins elles vont savoir ce que c’est que l’adrénaline, le doute, la joie de dernière minute, tous ces sentiments qui font qu’on aime le football. Car ces équipes vont devoir participer à l’Abstiegskampf, la lutte contre la relégation. Quelque part, c’est un peu triste de voir le Dynamo Dresde autant galérer, le club d’ex-RDA ayant l’un des publics les plus formidables du pays – même si parfois ils dépassent les bornes des limites. C’est un peu triste de voir que des clubs comme l’Arminia Bielefeld et le Karlsruher SC, fraîchement promus de 3.Liga, vont devoir batailler ferme pour ne pas redescendre, alors qu’ils étaient encore dans l’élite il y a quelques années. Par contre, aucune larme à verser pour le SV Sandhausen. Un club à 11 points des barrages en fin de saison et qui ne doit son maintien qu’à une décision administrative qui a fait descendre le MSV Duisburg, bof quoi. Le marchand de sable a trop bossé à Sandhausen. Il est grand temps qu’ils reviennent à la réalité, dans cette petite ville du Bade-Würtemberg.

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Par Ali Farhat

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