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Vieira, Capello, Lippi : le grand débarquement des coachs en MLS ?

Par Régis Delanoë
Vieira, Capello, Lippi : le grand débarquement des coachs en MLS ?

Alors que la saison régulière de MLS vient de se terminer et avant de connaître l'issue des play-offs de l'automne, la saison 2016 se prépare déjà. Et ce qui se dessine est intéressant, avec l'arrivée possible de quelques figures sur le banc, ce qui pourrait permettre de développer une culture tactique encore très perfectible et de continuer à asseoir la crédibilité de ce championnat, après l'arrivée récente de Gerrard, Drogba, Kaká, Pirlo, Lampard and co.

Quiconque mate un peu de MLS et fait preuve d’un tant soit peu d’objectivité finit par constater deux choses, une positive et une négative. Dans la colonne des plus, il y a les indéniables progrès réalisés pour crédibiliser le soccer en Amérique du Nord, le rendre de plus en plus populaire, de plus en plus incontournable sur la carte des sports locaux, ce qui était loin d’être gagné d’avance. Les franchises ont désormais quasiment toutes leur stade dédié avec une vraie belle pelouse naturelle, un bon 20 000 spectateurs de moyenne dans des enceintes d’une taille raisonnable pour afficher des taux de remplissage très corrects, similaires aux standards des grands championnats européens. Des supporters ont également été fidélisés, il y a de bonnes ambiances, des derbys, des enjeux, du spectacle, une moyenne de buts largement satisfaisante (2,76 par match cette saison), un regain d’intérêt des médias et des sponsors, une politique marketing au top… En Amérique du Nord, on sait y faire s’agissant de sport spectacle, et la MLS est une vraie réussite sur tous ces à-côtés. Reste tout de même indéniablement un gros point noir : le jeu pratiqué reste encore très largement décevant. Et ça vient malheureusement encore remplir toute la colonne des moins. Il y a les approximations défensives effarantes, les matchs mal gérés, un sentiment de déséquilibre général chez beaucoup d’équipes, des maladresses techniques indignes d’une élite… Bien sûr, les franchises ont de bonnes excuses, notamment la longueur des déplacements et une saison difficile à gérer avec un planning mal branlé et ces playoffs qui viennent s’ajouter au championnat régulier. Mais tout de même, il y a de quoi mieux faire et l’arrivée annoncée en 2016 de quelques figures sur les bancs de la MLS pourrait permettre au jeu pratiqué de s’améliorer.

Vieira, de City à City, choix casse-gueule ?

Les deux têtes de gondole du coaching qui pourraient débouler en Amérique du Nord sont italiennes. Il s’agit de Fabio Capello, au chômage depuis qu’il a été évincé du poste de sélectionneur de la Russie, et Marcello Lippi, qui a déjà réussi à s’exporter avec succès en Asie en offrant la C1 locale aux Chinois de Guangzhou Evergrande il y a deux ans. Les deux larrons ne sont certes plus tout jeunes – le premier nommé a 69 ans, le second 67 –, mais ils pourraient indéniablement apporter en matière de discipline tactique. Dans un tout autre registre, Patrick Vieira s’est dit prêt à tenter l’aventure si son employeur, City Football Group, est à la recherche d’un jeune entraîneur débutant en quête d’une première expérience. L’ancien Gunner est actuellement en charge de l’équipe U21 du club « frère » de New York, Manchester City. Pas sûr néanmoins que ce soit une si bonne idée pour le coup de commencer sa carrière de coach dans la si particulière Major League Soccer… Enfin, dans un registre moins exotique, il y a le voisin mexicain Miguel Herrera qui est sur le marché depuis qu’il a été évincé du poste de sélectionneur national cet été, et son nom revient avec insistance dans les rumeurs. Or, ça tombe bien, il pourrait y avoir justement quatre postes à pourvoir cet hiver avant que ne débute la saison 2016 : à Montréal, où Mauro Biello n’est en poste logiquement que pour un intérim ; à New York City FC, où Jason Kreis a échoué dans la quête des play-offs ; à Seattle, où l’historique Sigi Schmid pourrait céder sa place à l’issue d’une saison régulière compliquée ; à Chicago enfin, la pire franchise du moment, en quête d’un successeur à Frank Yallop.

Les tentatives précédentes ? Une suite d’échecs

Attention tout de même à ne pas considérer que l’arrivée d’entraîneurs extérieurs de renom pourrait automatiquement contribuer à relever le niveau global de la MLS. Ce championnat fermé à deux conférences et au calendrier décousu n’a jamais été dompté par d’autres figures extérieure du coaching qui toutes ont échoué dans un passé plus ou moins lointain : Bora Milutinović, Carlos Queiroz, Ruud Gullit, Carlos Alberto Parreira, Paul Mariner, Aron Winter… La promo actuelle est d’ailleurs très largement nord-américaine avec seulement cinq entraîneurs de nationalité étrangère dont trois (Pareja le Colombien, Schmid l’Allemand et Heath l’Anglais) sont des vieux de la vieille du soccer local. Les deux autres sont l’Irlandais Owen Coyle, à la peine à la tête de Houston, et le Gallois Carl Robinson, la seule vraie réussite à l’importation avec Vancouver, lui qui avait déjà terminé sa carrière de joueur en MLS avant d’y rester comme technicien. Pourquoi est-ce si difficile pour des entraîneurs étrangers d’imposer leur patte ? Car ce championnat ne ressemble à aucun autre et surtout pas à ce qui se pratique en Europe. Pour continuer à progresser, il apparaît pourtant fondamental d’avoir des aides extérieures qui fassent comprendre qu’une équipe ne peut être performante sur la durée qu’en trouvant un bon équilibre collectif, avec une bonne assise défensive (ce qui est encore trop rarement le cas) et en essayant d’intégrer un maximum de jeunes locaux aux stars étrangères pour les faire monter en compétence. Oui, car l’autre chantier qu’il faut impérativement poursuivre et intensifier en MLS reste celui de la formation. Mais ça, c’est une autre histoire.

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Par Régis Delanoë

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