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Vermaelen, la frite est de retour

Par Antoine Donnarieix
Vermaelen, la frite est de retour

Auteur d'un début de saison remarqué, Thomas Vermaelen est passé de flop total l'an passé à un élément sur lequel Luis Enrique pourra compter cette saison. Oubliée la blessure, l'homme peut continuer à faire ce qu'il maîtrise le mieux : rester lui-même.

D’après un proverbe perse, la patience est un arbre dont la racine est amère et les fruits très doux. Si Thomas Vermaelen venait à entendre cette phrase, il serait sûrement en train de penser que l’heure de manger des écorces est bientôt terminée. De façon plus précise, la date à laquelle son calvaire catalan entame sa phase terminale arrive à la 38e et dernière journée de la Liga 2014/2015. C’est le moment où Thomas foule pour la première fois la pelouse du Nou Camp en match officiel, plus de neuf mois après son arrivée dans le bastion culé. En mai dernier, beaucoup voyait cette titularisation comme une bonne blague belge en guise de bouquet final, histoire de laisser à Vermaelen le sentiment d’avoir contribué au succès catalan à sa manière. En réalité, cet épisode était tout sauf une farce. C’était le symbole d’un homme remonté à la surface après une longue apnée, prêt à tout donner pour jouer son rôle de recrue. Même avec une année de retard. Ancien coéquipier du joueur au temps de l’Ajax Amsterdam, Wesley Sonck dresse un bref aperçu du bonhomme : « Je trouve que sa carrière est franchement réussie pour l’instant. Il n’est pas si grand de taille, mais c’est un défenseur sobre, rapide et avec une excellente qualité de relance. Il est réfléchi dans son jeu et ça, c’est ce que recherchait le Barça. Avec sa formation à l’Ajax et sa progression à Arsenal, je pense qu’il a reçu un très bon enseignement tactique. » Désormais, il est l’heure de goûter les fruits de son travail de l’ombre.

« Moi, je viens d’Anvers ! »

Pendant tout ce temps où Vermaelen était écarté des terrains, le défenseur a dû cogiter sur le comment de son arrivée chez le champion d’Europe en titre. Sur l’origine de son aventure et ses premières courses au Germinal Ekeren, quand il était encore un enfant. À cette époque déjà, Wesley Sonck et le tout jeune garçon étaient liés, sans le savoir. « Je ne connaissais pas Thomas à ce moment-là, mais ensuite, il m’avait bien dit qu’il supportait le club quand il était jeune. Il m’a raconté qu’il venait souvent me voir jouer au stade… J’avoue que ça m’avait assez surpris sur le coup ! » Malgré leurs sept années d’écart, leur vraie première rencontre se fera aux Pays-Bas, à base de testostérone. « Thomas jouait encore dans la réserve de l’Ajax quand j’étais titulaire, raconte l’ancien international. Un moment, les coachs décidèrent d’une rencontre entre les deux équipes dans la semaine. Je reçois un ballon et là, je sens que quelqu’un vient me bousculer assez fort dans un duel. Là, je lui dis : « Hé, c’est l’entraînement, là ! » Lui me répond tout de suite en flamand : « Moi, je viens d’Anvers ! » Je ne savais pas du tout qu’il était belge, et à partir de ce moment-là, on est devenus amis. C’était rigolo comme rencontre ! » Ensemble, les deux larrons partagent une culture commune et se retrouvent sur quelques références bien de chez eux. « Quand tu connais Thomas, tu sais qu’il aime beaucoup rire, avoue Sonck. Par exemple, on adorait se regarder des séries flamandes comme Het Eiland pour passer un bon moment. C’était une façon de se détendre… » Malgré le départ de Sonck en 2005 pour l’Allemagne, Vermaelen garde le sourire avec ses performances en Eredivisie, au point d’attirer l’œil de tonton Arsène.

Des swings, un missile et une tête bien faite

Chez les Gunners, Vermaelen joue très vite les premiers rôles dans la défense londonienne. Pour autant, le gaillard s’autorise des petits plaisirs à la connaissance des bons gazons d’outre-Manche. « Il aime beaucoup le golf, confesse Sonck. Depuis que je le connais à Amsterdam, quand le temps est bon et qu’il peut avoir du temps libre, il va sur un green. Il continuait à Londres, mais comme il était trop souvent sollicité, il ne pouvait pas s’y mettre à fond. Je pense même qu’il connaît déjà de bons terrains autour de Barcelone… Quand sa carrière sera derrière lui, c’est sûr et certain, il y jouera très souvent ! » Sans perdre de vue sa seconde passion, Vermaelen s’est également trouvé sur le tarmac britannique sa compagne, Polly Parsons. La belle brune, élue championne du monde des Wags par FHM lors du Mondial 2014, a déjà conquis le public blaugrana.

De quoi faciliter un peu plus son intégration. « Je suis sûr qu’il a déjà beaucoup d’amis en Espagne, imagine Sonck. Les Belges parlent flamand, français, anglais… Nous sommes des gens assez ouverts vers les autres cultures, donc notre adaptation est très facile. » D’autant que le joueur, devenu père pour la seconde fois cet été, semble bien correspondre à la discipline requise par le Barça. « C’est vraiment un super mec, très humble, conclut Sonck. Il sait que son statut de footballeur reste un métier et il consacre toute son énergie pour donner le meilleur de lui-même. Vous savez, quand vous jouez à l’Ajax, Arsenal et maintenant le FC Barcelone, ce n’est pas facile de rester le même… Je l’ai vu la semaine dernière avec l’équipe nationale. Et franchement, c’était toujours le jeune gars que j’ai connu à l’Ajax, la tête bien posée sur les épaules. » Avec des ischio-jambiers tout neufs, Vermaelen peut retourner au duel sans sourciller.

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Par Antoine Donnarieix

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