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VA, quand rien ne va

Axel Bougis
VA, quand rien ne va

Menacé de rétrogradation administrative cet été, Valenciennes poursuit son début de saison noir et court toujours après sa première victoire. Avant la réception du Havre (20h) pour une affiche de la 4e journée entre les deux derniers du championnat, état des lieux d'un club qui n'a toujours pas digéré sa descente en Ligue 2.

Au lieu d’accueillir Le Havre au Hainaut ce vendredi, les Valenciennois auraient pu descendre à la capitale pour affronter la B du Paris FC, comme va le faire son équipe réserve ce samedi pour la 1re journée de CFA 2. Il s’en est fallu de très peu pour que VA, en Ligue 1 l’an passé, ne dégringole en 5e division à cause de problèmes financiers. Mais ce n’est pas parce que Jean-Louis Borloo a réussi à réunir quelques millions d’euros pour sauver in extremis le club que tout va bien. Après trois journées de Ligue 2, VA se traîne à la 19e place avec seulement un petit point et a été éliminé au 1er tour de la Coupe de la Ligue (défaite 3-1 à domicile contre Troyes). Bien loin des résultats attendus pour un club qui arrive de l’échelon supérieur.

De la mayonnaise, une sole et un café

Si le retard d’un mois dans la préparation, dû à l’incertitude autour de l’avenir du club et la nomination tardive de Bernard Casoni, explique en partie ce départ catastrophique, cette mauvaise passe pourrait bien durer plus longtemps que prévu. Après avoir laissé entendre que l’objectif était de remonter dans les deux ans, Borloo a rapidement temporisé avant même que la saison ne débute : « Il faut refaire une mayonnaise. Faire une équipe professionnelle, c’est très difficile. Ce n’est pas que des achats. Le club a été traumatisé, il a fallu vendre en catastrophe. On revient de très loin. » Les titulaires de la saison dernière quasiment tous partis (Rose, Masuaku, Medjani, Penneteau, Mater, Melikson, Pujol, Ducourtioux, Waris…), le club nordiste a recruté en catastrophe depuis la reprise. Avec Fabrice Abriel et Adama Coulibaly, VA a acheté expérimenté, mais un peu cramé. Sekou Baradji et Yunis Abdelhamid sont, eux, les joueurs types d’une équipe moyenne de L2. Pas de quoi être franchement rassuré.

Les premiers matchs ont laissé apparaître une volonté de bien faire, mais trop peu de cohésion, des défaillances individuelles et un manque criant d’imagination et de qualité dans la finition (2 buts en 3 matchs). Après avoir réussi à faire exister Évian Thonon Gaillard sur la carte du foot français en faisant passer le club du National à la L1, Bernard Casoni, engagé « après une sole et un café » , dixit Jean-Louis Borloo, est devant un autre immense défi. Viré d’Auxerre l’hiver dernier, l’ancien défenseur de l’OM va déjà devoir assurer le maintien avant de penser à autre chose.

« Si tu viens pour te retrouver au centre aéré… »

Si les supporters répondent encore présents (10 000 spectateurs face à Nîmes), l’atmosphère autour du club est toujours pesante. À l’image de Lens et Nantes pendant leur passage en L2 ou d’Auxerre en ce moment, il y a comme une petite odeur tenace de lose. Pas sûr non plus que les joueurs aient pris conscience de la situation, notamment les plus jeunes. « Quand on vient à l’entraînement, ce n’est pas pour prendre l’air, lance Casoni. On doit apprendre tout le temps. J’ai un groupe qui a envie de bien faire. Mais maintenant, je pense que les joueurs ont oublié la réalité de leur métier, l’exigence que demande le haut niveau. Le football, c’est appliquer les principes et être concentré tout le temps. On doit ressortir de l’entraînement en ayant appris quelque chose, amélioré quelque chose. Si tu viens pour te retrouver au centre aéré, pour jouer le 4-4 ou le 6-6 comme dans la rue, tu changes de métier. Les joueurs n’ont pas les objectifs. Ce n’est pas tout le groupe qui est comme ça. Je pense qu’il y a l’état d’esprit, mais il faut leur expliquer ce que l’on veut et comment y arriver. Le haut niveau, c’est de la régularité. » Et pour l’instant, Valenciennes n’en a que dans l’enchaînement des défaites. Ce qui n’est pas franchement la meilleure des choses, pour un club qui veut survivre.

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Axel Bougis

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