S’abonner au mag
  • Amérique Latine

Une semaine au Mexique

Par
Une semaine au Mexique

Depuis déjà deux semaines, le Mexique du football zappe entre la préparation de sa sélection nationale pour la Coupe du Monde et la fin d'un championnat vidé de ses internationaux mais pas dénué d'intensité dramatique. La preuve avec la dernière journée rock n'roll vécue par l'Atlas, et celle plus pieuse de l'America. Du côté d'El Tri, une Arlésienne a fait perdre la tête à la Fédération.

« Les routes sont parfois bonnes, mais les conducteurs pourraient être la proie d’agresseurs, de faux policiers et autres ruses pour les faire s’arrêter. Sous aucun prétexte, il ne faut s’arrêter, pour rien ni personne » . Bruce Grobbelaar à propos de l’Afrique du Sud, dans le quotidien Record.

Un poisson d’avril à l’insu de son plein gré, voilà ce que s’est fait la Fédération mexicaine de football. Lundi, l’information filtre dans la presse locale : la sélection aztèque pourrait trouver un renfort inattendu en la personne de Raul Bobadilla, avant-centre argentin du Borrussia Mönchengladbach. La preuve ? Un tatouage sur le torse de sa mère “mexicaine”, publié dans le quotidien sportif Record. Directeur de la commission des sélections nationales, Nestor de la Torre assure que le joueur est déjà suivi : « On le connaît depuis peu, on nous l’a signalé (…) il est Mexicain, il peut donc représenter la pays » . Surtout par peur d’être pris en défaut et de manquer une belle prise, De la Torre a raté une belle occasion de se taire. Car Raul Bobadilla va se charger seul de faire exploser la baudruche, gonflée à partir d’un message Twitter : « Je ne sais pas d’où est sortie cette info, mais ma mère n’est pas mexicaine, elle est argentine » . L’ancien joueur des Grasshoppers Zurich a juste convenu avoir été approché un moment par la sélection… suisse.

La bande son de l’échec

L’Atlas a tout essayé. Ex-coach de Boca Juniors (titré en 2008), Carlos Ischia a d’abord tenté la thérapie de choc pour relancer une équipe qui piquait du nez : l’Argentin a écarté les briscards pour aligner à l’instar d’un Le Guen en 2007 avec PSG, une équipe composée quasi exclusivement de joueurs venus de la cantera. Le centre de formation rojinegro étant bien supérieur à celui du club parisien, cela marcha plutôt pas mal, au point qu’un succès des petits jeunes samedi pouvait qualifier l’Atlas pour la Liguilla, le tournoi final qui réunit les huit meilleures équipes de l’année et sacre le champion national. Pour bien mettre tous les atouts de son côté, Ischia autorisa aussi son préparateur physique à jouer les DJ en concoctant une sélection des titres favoris du vestiaire, lancée dans les enceintes du stade Jalisco avant le coup d’envoi de l’échéance cruciale. Sur les platines, du Pet Shop Boys, les Argentins des Fabulosos Cadillacs, le classique « Eyes of the Tiger » , et du hard : AC/DC, Metallica, et « Sacrificio y Rock n’ Roll » des Argentins de Pier. Résultat : 1-1, malgré l’infériorité numérique des Jaguares du Chiapas dont l’Atlas ne profitera qu’au bout du temps additionnel, d’une volée grandiose. Avec l’Atlas, la défaite, ou l’élimination (la sixième consécutive), est souvent belle. C’est déjà ça pour des supporters privés de titre depuis … 1953.

God bless America

Moins cartésien et moins mélomane sans doute aussi qu’Ischia, le capitaine de l’America Mexico, le pourtant très sérieux Pavel Pardo, en appela lui à Dieu pour aider les siens à atteindre le saint des saints : la Liguilla. « Il faut espérer un miracle, mais les miracles parfois se produisent » . Allusion explicite à la santé de son coéquipier, Salvador Cabanas, remis sur pied après avoir frôlé la mort en janvier dernier. Et il est vrai que la qualification du PSG mexicain relève du petit miracle : pendant que tous ses concurrents étaient tenus en échec, l’America se qualifiait finalement en l’emportant d’un mince 1-0 face au Santos Laguna. Surtout, à la 85e minute, les visiteurs frôlèrent une égalisation mortelle : barre transversale puis une manchette spectaculaire du gardien de l’America dans la foulée. La main de Dieu ?

Comment se procurer le nouveau maillot de l'équipe de France ?

Par

À lire aussi
Articles en tendances
02
Revivez : France-Allemagne (0-2)
  • International
  • Amical
  • France-Allemagne
Revivez : France-Allemagne (0-2)

Revivez : France-Allemagne (0-2)

Revivez : France-Allemagne (0-2)
32
Revivez la victoire de la France face au Chili (3-2)
  • International
  • Amical
  • France-Chili
Revivez la victoire de la France face au Chili (3-2)

Revivez la victoire de la France face au Chili (3-2)

Revivez la victoire de la France face au Chili (3-2)
Logo de l'équipe France
EDF, le coup de la panne
  • International
  • Amical
  • France-Allemagne (0-2)
EDF, le coup de la panne

EDF, le coup de la panne

EDF, le coup de la panne
Logo de l'équipe Géorgie
Willy Sagnol headcoach of Georgia during talks to Ovidiu Hategan (ROU) referee in action during UEFA European Championship Qualifying: Group A match between Spain and Georgia at Stadium Jose Zorrilla on November 19th in Valladolid (Spain) (Photo by Luis de la Mata / SportPix/Sipa/ USA) - Photo by Icon sport   - Photo by Icon Sport
Willy Sagnol headcoach of Georgia during talks to Ovidiu Hategan (ROU) referee in action during UEFA European Championship Qualifying: Group A match between Spain and Georgia at Stadium Jose Zorrilla on November 19th in Valladolid (Spain) (Photo by Luis de la Mata / SportPix/Sipa/ USA) - Photo by Icon sport - Photo by Icon Sport
  • International
  • Géorgie
Géorgie : le roman de Sagnol

Géorgie : le roman de Sagnol

Géorgie : le roman de Sagnol

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Dernières actus

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine