Présente ...

Présentation des groupes de l'Euro 2016

Le groupe D

Turquie, Espagne, Croatie et Tchéquie.




Turquie


Coach : Fatih Terim


Le premier à...

faire une partie de dames sur le maillot croate

Dernier match du groupe D entre l'Espagne et la Croatie. La Roja est déjà qualifiée, mais même celui-là, Iker Casillas ne va pas le jouer. Dépassé dans la hiérarchie par David De Gea, l'homme mi-taulier mi-passoire se fait chier sur le banc de touche. Coup de bol, le sélectionneur croate a décidé de faire tourner avant les huitièmes de finale et Luka Modrić, qu'il a côtoyé à Madrid est sur le banc. Suréquipé grâce à Sara Carbonero qui lui a fait un petit kit pour qu'il ne s'ennuie pas, Iker est tout heureux de sortir ses pions sur le banc et demande au Croate de le rejoindre. « File ton maillot Luka, on se fait une partie. » Stratège du milieu de terrain, l'ancien de Tottenham écrase Iker pendant que sa Croatie chope le nul face à l'Espagne. Cette fois, c'est sûr : le Portugal ne réussit pas à Iker.



Le 11 type

Babacan

Özbayraklı, Calik, Topal, Erkin

Tufan, Sen, Çalhanoğlu, Özyakup, Turan

Tosun


Avant le début du show le 10 juin prochain, on fait connaissance avec les 24 invités. Certaines têtes d’affiche déjà présentées, place à la première équipe frisson de l’Euro : la Turquie. Une équipe dirigée par un demi-dieu national, avec une star internationale sur la pelouse. Mais pas que.

La carte postale


« Arda,

J’espère que tes vacances se passent bien. Oui, tes vacances. Dans cet endroit où les gens mangent du porc piquant. Cela fait maintenant cinq années que tu es parti, mon frère. Cinq années que je te cherche à Bayrampasa. Soit tu te débrouilles toujours pour m’éviter, soit tu passes en coup de vent. Arda, depuis ton départ du pays, nous n’avons plus connu de phase finale en compétition continentale. Moi, je sais pourquoi. Quand tu étais encore là, en 2010, tu as vu une équipe championne d’Europe nous battre deux fois en qualifications. Qu’est-ce que tu as fait ? Tu es parti là-bas, Arda. Tu as laissé la patrie de côté. Toi, le porte-étendard de toute une génération. Et aujourd’hui, que fais-tu ? Ton meilleur ami est un banc de touche… Tu contemples ton "idole" depuis le bord du terrain. ALORS RÉVEILLE-TOI, ARDA ! Selçuk est notre héros national, et je dois dire qu’il le mérite. Mais je serais rouge de honte à ta place…

Maintenant, le sort est tombé. Le pays où tu vis au moment où je t’écris est dans notre groupe, Arda. Qui vas-tu choisir ? Ta première famille, ou tes amis depuis cinq ans ? Réfléchis bien. Et réfléchis vite.

Ton frère,

Fatih T. »

Pourquoi ils vont...

s’arrêter en quarts de finale de l’Euro


Pour la première rencontre « coupe-george » de cet Euro dans un Parc des Princes bondé à souhait, la Turquie prend le meilleur sur la Croatie grâce, entre autres, à sa massive communauté venue supporter l’équipe nationale sur Paris. Vaincue par l’Espagne, mais à nouveau victorieuse contre la Tchéquie, la sélection passe le périlleux groupe D pour se retrouver en huitième contre… la Belgique. Comme à l’Euro 2000, les Diables rouges ratent la marche, et Arda Turan inscrit le but du 3-2 dans une rencontre mémorable. En quarts, la route prendra fin contre le grand frère allemand. Merci Mesut Özil, İlkay Gündoğan et Emre Can...

L'inexpertise

Ibrahim

Restaurateur au Planet Istanbul.
« Je ne suis pas le football... Je vois Arda, mais c’est tout. Si la Turquie va gagner ? Non, je ne crois pas. J’aimerais bien, mais ça va être difficile. Tu sais, c’est un ballon rond. Même si parfois tu joues bien, quand tu n’as pas de chance, tu ne gagnes pas… Mais s’ils s’organisent et s’entendent bien, pourquoi pas aller loin. En tout cas, c’est sûr qu’il va y avoir beaucoup de Turcs dans les stades. Je ne sais pas si je vais aller voir un match, il faut aussi penser au travail. Pourquoi pas à la télé, nous allons regarder les matchs comme ça. Et puis avec l’Euro dans Paris, nous aurons peut-être une plus grosse clientèle… Et puis si la Turquie gagne, là il y aura plus de clients (rires) ! »



Les 23


Gardiens : Volkan Babacan (Medipol Başakşehir), Onur Recep Kıvrak (Trabzonspor), Harun Tekin (Bursaspor)

Défenseurs : Gökhan Gönül (Fenerbahçe), Şener Özbayraklı (Fenerbahçe), Caner Erkin (Fenerbahçe), Mehmet Topal (Fenerbahçe), Hakan Kadir Balta (Galatasaray), Semih Kaya (Galatasaray), İsmail Köybaşı (Beşiktaş), Ahmet Yılmaz Çalık (Gençlerbirliği)

Milieux : Selçuk İnan (Galatasaray), Emre Mor (Nordsjælland), Ozan Tufan (Fenerbahçe), Volkan Şen (Fenerbahçe), Oğuzhan Özyakup (Beşiktaş), Olcay Şahan (Beşiktaş), Hakan Çalhanoğlu (Bayer Leverkusen), Nuri Şahin (Borussia Dortmund), Arda Turan (FC Barcelone)

Attaquants : Burak Yılmaz (Beijing Guoan), Cenk Tosun (Beşiktaş), Yünüs Malli (Mayence)

3 bonnes raisons de les supporter


  • Les biscuits Ülker sont les meilleurs au monde.

  • Tu peux célébrer des victoires fumigènes à la main sans te faire embrouiller.

  • Hakan Sükür.

  • 3 bonnes raisons de les détester


  • La digestion post-kebab est une des grandes épreuves de la vie.

  • Tu vas assister à la fin du monde en cas de victoire finale à l’Euro.

  • Trop de Tarkan.
  • Le portrait français


    S’ils étaient :

  • une chanteur français : Kery James.
    Homme de foi, issu des quartiers meurtriers, là où le meurtre est trop fréquent. Indépendant, il aspire à être un gagnant donné perdant. Ses convictions peuvent entraîner des secousses, si deux gays s’embrassent en plein Paris. Hardcore.


  • un plat français : un pot-au-feu.
    Un plat servi chaud, toujours. Une cuisson lente pour une viande bovine dense. Des pommes de terre pour donner de la masse, des carottes pour rendre aimable, des navets pour prévoir une possible boulette et un os à moelle, histoire de ronger son frein. Ne pas oublier les cornichons et la moutarde, forte de préférence.


  • un film français : Léon.
    Des dialogues brefs. De l’action à tout-va. Le sang-froid du tueur né. La distance avec l’étranger. Le goût de la lutte. La soif de vengeance. Les nerfs à vif.


  • une ville française : Grenoble.
    De belles montagnes aux alentours, l’avenue la plus longue d’Europe, une Bastille, des mesures environnementales... En vrai, la capitale des Alpes détient à peu près tout pour plaire aux adeptes de sport et de verdure. Seul souci : impossible de lui ôter sa réputation de cité sulfureuse. L’étiquette du vilain petit canard.


  • La charade


    Les oiseaux ont la capacité de faire mon premier.
    Mon second est une compétition continentale africaine.
    Mon troisième est « au rhum » .
    Mon quatrième est mon second.

    Mon tout a gardé une fois les buts turcs.
    Voir la réponse.

    Par Antoine Donnarieix




    Espagne


    Coach : Vicente del Bosque

    Le 11 type

    De Gea

    Juanfran, Piqué, Ramos, Alba

    Busquets, Iniesta, Koke

    Silva, Morata, Pedro



    Double tenante du titre, la Roja se ramène en France avec un changement de générations à officialiser. Entre prise de pouvoir de De Gea, Morata et Koke, Del Bosque devra rendre à l’Espagne sa fluidité pour postuler sa propre succession.

    La carte postale


    « Holà mon Pelopo,

    Nous voilà dans notre base de Saint-Martin-de-Ré. C’est un endroit vraiment charmant, même si cela ne vaut pas les Baléares. Et puis se baigner dans l’Atlantique nous frigorifie tous, Vicente a même décidé de ne pas emmener de caisson fraîcheur pour que nous récupérions. Désormais, il nous envoie à la pêche aux oursins en slip de bain. Autant te dire que même à ce jeu, je suis meilleur que ce morveux de David… Et je ne te parle même pas du sex-appeal.
    Même si l’ambiance est sympa, même si les Charentais sont bien moins oppressants que les Espagnols, tu me manques. Je me sens vieux pour ainsi dire. Sans toi, mon inséparable Xavi, j’ai l’impression d’être le chef de la garderie. Il y a bien Andrés ou encore Sergio, mais ils passent leur temps sur FaceTime avec leurs enfants. Pour ma part, je fais des jeux de cartes pour passer le temps avec les membres du staff. Je dois être vieux, c’est cela…

    Mais j’essaye tant bien que mal de profiter de ma dernière compétition avec la Roja. Pour preuve, je me suis mis à la mode des jeunes pour retrouver une seconde jeunesse. Court sur les côtés, et une tonne de gel sur les cheveux qu’il me reste, comme Sergio. Il en faudra plus pour retrouver ma place de titulaire, mais c’est un début. Pour le reste, je n’ai qu’à espérer une blessure de De Gea. C’est moche de penser ça, j’en suis bien conscient, et parfois je me demande si je n’aurais pas dû faire mes adieux comme toi, après le dernier Mondial… Surtout que Vicente vient de préciser qu’il jugerait sur la forme du moment. Je ne sais pas trop comment lui annoncer que je squatte le banc de Porto depuis la fin de saison…

    En attendant, je t’envoie des bisous et te souhaite un beau mois de juin.

    Ton Iker

    PS : Il y a tout de même un point positif à séjourner à Saint-Martin-de-Ré : personne ne me parle de Mourinho ou d’Arbeloa. Enfin la paix. »

    Pourquoi ils vont...

    remporter l’Euro (ou au moins finir dans le dernier carré)


    Car loin de la maîtrise extrême du toque qui lui a valu trois titres consécutifs entre 2008 et 2012, la Roja se réinvente. Un léger changement de cap plus qu’une révolution totale qui doit beaucoup à la renaissance de l’Atlético de Madrid. Loin d’être un fan de la méthode du Cholo, Vicente Del Bosque va tout de même s’appuyer sur les hommes en forme des Colchoneros. Juanfran, Koke - meilleur milieu de terrain outre-Pyrénées actuellement -, mais aussi sur d’autres éléments offensifs pas franchement proches du modèle précédent : Morata, Nolito ou Aduriz. De toute façon, une fois réglé le problème De Gea vs Casillas, la Roja sait comment rouler. Et pas d’inquiétude d’un traumatisme de l’élimination de 2014 : le Chili a une Copa centenario à disputer.

    L'inexpertise

    Juan José

    Éleveur de porcs en Estrémadure.

    « En Espagne, nous sommes bons pour quatre trucs : le jambon, le football, la fête et le chômage. À l’occasion de l’Euro, nous allons pouvoir allier ces spécificités : manger du jambon, oublier que nous n’avons pas de travail tout en regardant la Roja et faire la fête si victoire il y a. Je suis assez confiant pour les ventes que je vais faire durant cette période, mais aussi pour le parcours de notre sélection. Nous arrivons sans faire trop de bruit, moins en tout cas que l’équipe de France. Et ça peut être un gros avantage pour nous, surtout que nous restons les deux derniers tenants du titre. Pour moi, avec ce renouvellement de générations, une demi-finale serait déjà un beau résultat. Par contre, une élimination précoce me semble impossible. Et surtout, cela tirerait une balle dans le pied de mes ventes, à moins que les Français en veulent ? »

    Les 23

    Gardiens : Casillas (Porto), De Gea (Manchester United), Rico (Séville)

    Défenseurs : Carvajal (Real Madrid), Juanfran (Atlético de Madrid), Piqué (Barcelone), Ramos (Real Madrid), San José (Bilbao), Bartra (Barcelone), Alba (Barcelone), Azpilicueta (Chelsea)

    Milieux : Bruno Soriano (Villarreal), Busquets (Barcelone), Koke (Atlético de Madrid), Iniesta (Barcelone), Silva (Manchester City), Thiago (Bayern Munich), Fàbregas (Chelsea)

    Attaquants : Aduriz (Bilbao), Pedro (Chelsea), Nolito (Celta Vigo), Morata (Juventus), Lucas Vázquez (Real Madrid)

    Sélectionneur : Vicente del Bosque


    3 bonnes raisons de les supporter


  • Pour que Juanfran inscrive le tir au but victorieux en finale.

  • Pour que les Espagnols oublient le marasme politique dans lequel ils se trouvent, eux qui n’ont toujours pas de gouvernement (et qui n’en auront pas avant le 26 juin).

  • Les moustaches de Vicente Del Bosque, souvent tancé par la presse espagnole, mais ô combien attachant et, surtout, compétent.

  • 3 bonnes raisons de les détester


  • Pour avoir laissé Saúl Ñíguez et Gabi à la maison.

  • Après avoir trusté tous les titres européens de l’année (Supercoupe d’Europe, Ligue des champions, Ligue Europa…), il serait temps de laisser sa place aux autres.

  • Pour cet hideux second maillot qui rappelle que l’Espagne est le siège de Desigual.
  • Le portrait français


    S’ils étaient :

  • un chanteur français : Enrico Macias.
    Pour son tube Jamais deux sans trois.


  • un plat français : Du jambon.
    Mais alors seulement de Bayonne, Pays basque oblige.


  • un film français : Harry, un ami qui vous veut du bien.
    Avec Iniesta dans le rôle de Sergi Lopez.


  • une ville française : Perpignan.
    Pour sa gare, car comme le disait Gaudi, «  voici le centre du monde » .


  • La charade


    Mon premier se ferait à Roland Garros s’il ne pleuvait pas et est associé à la Cadena de l’autre côté des Pyrénées.
    Mon second aura lieu après l’Euro et le Tour de France, pour le plus grand bonheur de France Télévisions.
    L’équipe de France a eu un problème avec mon troisième en 2010.
    Mon quatrième symbolise l’action de recueillir des fonds et des objets.

    Mon tout est un milieu de terrain aussi fort qu’agaçant.
    Voir la réponse.

    Par Robin Delorme

    Croatie


    Coach : Ante Čačić

    Le 11 type

    Danijel Subašić

    Darijo Srna, Vedran Ćorluka , Domagoj Vida , Josip Pivarić

    Luka Modrić , Ivan Rakitić , Mateo Kovačić

    Ivan Perišić , Marko Pjaca , Nikola Kalinić

    La carte postale


    « Cher Dejan,

    Je viens de sortir ma moustache de mon premier café sur la plage de Deauville. Aujourd’hui, je dois l’avouer, tu me manques un peu. Depuis plusieurs semaines, je ne cesse de me repasser ta bougonnerie contre la Hongrie. Et te voir sauter comme Cantona contre Dortmund, j’avoue, ça m’a fait frétiller. Au fond, t’étais quand même mon bol d’air. Ici, Vedran et Darijo passent leurs temps à remplir des cases sur leur cahier. Je t’assure, ça me file un coup de latte et, au moins, quand tu étais là, il y avait ce truc en plus qu’on appelle la folie. Alors, voilà, je suis là, face à la plage, et tu me manques. Vraiment. Il faut voir Luka et Ivan jouer au Mölkky pour tuer le temps aussi. On dirait les frères Hanson. Le tableau est trop mignon, et cette ambiance de Polly Pocket me pèse. Moi, je n’ai plus le sourire et je me repasse tes glissades pour vibrer encore un peu le soir. C’est mon dernier réconfort. Reviens moi, je t’en prie.

    Tu es plus mon beau Noël et le sable vient d’effacer mon message avant que le capteur ne se déclenche,

    C’est un signe.

    Tonton Ante. »

    Pourquoi ils vont...

    frapper l’Espagne au premier tour


    Tu la vois, cette douceur au bout du comptoir. En général, elle est blonde, ne ressemble pas à grand-chose, mais, tous les deux ans, tu sais qu’il y a une ouverture pour soulever sa jupe. Ou qu’elle soulève la tienne, au choix. Depuis la prise de fonction de Čačić en septembre dernier pour remplacer le gamin chéri Niko Kovač, la Croatie est invaincue. En plus, le vieux Ante a réussi à dompter Dejan Lovren, donc il a montré qu’il avait encore des réflexes. Face à l’ancienne meilleure équipe du monde, la génération pique-nique doit exploser - enfin - et prouver qu’on peut réussir à gagner avec deux poupées au milieu. C’est le jour de gloire, une sorte d’épreuve d’immunité pour pouvoir grimper sur les poteaux. Cette fois, c’est la bonne même s'il faut crever une chèvre pour y arriver. Génération Mohamed.

    L'inexpertise

    Christian Bauer

    Triple champion de France d’échecs (1996, 2012 et 2015).

    « En général, je n’associe pas les footballeurs avec une grande stratégie. La force du damier, c’est que quand on commence à être fatigué, il commence à tourner. C’est quelque chose qui peut être un atout pour la Croatie si l’adversaire se pose des questions. Tous les pays de l’ex-Yougoslavie ont une tradition d’échecs. Ce sont des joueurs pratiques, instinctifs et ils sont très forts dans la vitesse. Quand la partie s’accélère, ils deviennent dangereux. Ce sera leur force contre l’Espagne par exemple, eux c’est le style bordélique. Donc ça sera intéressant de voir cette affrontement, vraiment. »




    Les 23


    Gardiens : Danijel Subašić (Monaco), Lovre Kalinić (Hajduk Split), Ivan Vargić (Rijeka)

    Défenseurs : Vedran Ćorluka (Lokomotiv Moscou), Darijo Srna (Chakhtar Donetsk), Domagoj Vida (Dynamo Kiev), Šime Vrsaljko (Sassuolo), Gordon Schildenfeld (Dinamo Zagreb), Ivan Strinić (Napoli), Tin Jedvaj (Bayer Leverkusen)

    Milieux de terrain : Luka Modrić (Real Madrid), Ivan Rakitić (Barcelona), Mateo Kovačić (Real Madrid), Marcelo Brozović (Inter Milan), Milan Badelj (Fiorentina), Ivan Perišić (Inter Milan), Marko Rog (Dinamo Zagreb), Ante Ćorić (Dinamo Zagreb)

    Attaquants : Mario Mandžukić (Juventus), Nikola Kalinić (Fiorentina), Marko Pjaca (Dinamo Zagreb), Andrej Kramarić (Hoffenheim), Duje Čop (Dinamo Zagreb)


    3 bonnes raisons de les détester


  • Sans eux, Tutu n’aurait jamais posé son doigt sur la bouche et n’aurait sans doute jamais développé son complexe de petit père du peuple.

  • Hier, Davor Šuker était un roi. Mais la couronne est tellement belle que le président de la fédé croate a préféré piller l’amour de son peuple en faisant jouer ses intérêts. DSK.

  • En 2004, Milan Baroš donnait encore des orgasmes. Et Jan Koller ne connaissait toujours pas les poils. Donc on aimerait bien voir ce que ça donne, cette nouvelle génération tchèque. Juste pour rire.

  • 3 bonnes raisons de les supporter


  • On n’avait plus vu de moustache sur un banc depuis Guy Lacombe. Ante Čačić, lui, a décidé de ressortir le masque José Bové. Ouais, ça a de la gueule, mais c’est quand même so Gérard Gili, ce bordel.

  • Pour retourner le scénario du Turquie-Croatie de 2008. Histoire de rendre un hommage couteau entre les dents à Vedran Runje et ses bouclettes.

  • Parce que Dado Pršo. Un jeu de la biscotte avec Pablo Iglesias pour savoir qui a la queue la plus longue.
  • Le portrait français


    S’ils étaient :

  • un chanteur français : Daniel Bevilacqua.
    Starisé sous le nom de Christophe. Parce que le vrai alter ego d'Ivan Rakitić, c’est lui. Un homme sans complexe, amateur de belles crinières, et qui, au fond, a tout ce qu’il faut pour fracasser un thermomètre sentimental. Océan d’amour.


  • un film français : Supercondriaque.
    Parce qu'Ivan Perišić a, aussi, été un enfant avec des boutons, qu’il a encore un combo crépu-bouclettes sur la tête et les oreilles pour s’envoler. Mais bon, lui aussi arrive à avoir des fans malgré son style. Dany Boon.


  • une ville française : Levallois-Perret.
    À jamais les premiers. Ah les potes, toujours les potes. Zdravko Mamić - ex-président du Dinamo Zagreb - et son pote Davor se connaissent depuis longtemps. Alors, il faut en profiter en filant tous les matchs de la sélection à la capitale. Et en n'allant à Split que pour disputer les huit clos. Le copinage, c’est aussi une partie de la Croatie nouvelle. Copains comme cochons.


  • un plat français : Un jambon-beurre à la façon Darijo Srna.
    Le truc que tu regardes pas en premier chez Françoise du coin de la rue, bon marché et qui, finalement, est éternel dans le cœur des gens. Le terroir, toujours.




    La charade


    On peut lire un avenir caféiné dans mon premier.
    On fait difficilement du vélo sans mon second.
    Notre corps est essentiellement composé de mon troisième.
    Mon quatrième est un « frère » américain.
    On va voir des animaux dans mon cinquième.
    On retrouve mon sixième sur le torse de Patrick Vieira avant les matchs.

    Voir la réponse.

    Par Maxime Brigand



  • Tchéquie


    Coach : Pavel Vrba

    Le 11 type

    Čech

    Kadeřábek, Suchý, Sivok, Gebre Selassie

    Pavelka, Darida

    Dočkal, Rosický ou Kolář, Krejčí

    Škoda ou Necid

    La carte postale


    « Cher Vrba,

    Je m'ennuie. Je m'emmerde même. Disons-le. Ici, à Bordeaux, la saison a été foireuse, ennuyeuse, ratée, longue, fatigante. J'ai été obligé de me fader Willy Sagnol pendant les six premiers mois de la saison. Bon, aujourd'hui, ça va mieux. Je me prépare doucement pour l'Euro qui arrive, la fin de la saison est en roue libre. Je vais éviter de rechuter après ma blessure. Et rappelle-toi que j'ai déjà fait du repérage dans les stades. Alors s'il te plaît, ne m'oublie pas, prends-moi avec toi, emmène-moi au loin, à Tours. Je t'attends avec impatience. Je ne veux plus rester là. Je veux oublier le championnat de France le temps d'un mois, le temps de faire des folies. Je sais qu'ensemble, avec les gars, on ne sera pas dans des virées plan-plan sans surprise. Au contraire, on mettra un peu de feu à cette compétition. Alors emmène-moi jusqu'à Lens, jusqu'au Stade de France, jusqu'au Matmut Atlantique, au bout de mes rêves. Si tout se passe bien, je te promet une
    virée dans la meilleure cave des coteaux bordelais. Dépêche-toi de venir me chercher.

    Ton Jaroslav Plašil. »

    Pourquoi ils vont...

    être éliminés par la France aux TAB


    Après un parcours serein, mais au lancement un peu lent lors du premier tour, l'équipe de Tchéquie termine deuxième derrière l'Espagne. La victoire contre la Turquie a été décisive et symbolise la montée en régime de la sélection. L'Italie se laisse donc surprendre et déborder par l'audace et la technique des offensifs tchèques. Le rideau saute, les tanks n'ont pas le temps d'intervenir. En quatre-vingt-dix minutes, la Tchéquie est devenue la terreur du tournoi. Le quart est une formalité. Il ne reste plus que le tour de la France. La dernière marche jusqu'à la finale. L'histoire se répète, et Reynald Pedros vit des nuits de cauchemar et des heures de calvaire sur le plateau des Spécialistes de l'Euro. Mais Dimitri Payet, le Pedros des temps modernes, ne faillit pas. Les Bleus signent pour une troisième finale consécutive sur ses terres. Les Tchèques sont mats.

    L'inexpertise

    Nacira Guérif-Souilamas

    Sociologue et anthropologue à l'université de Paris 8 et surtout, selon le site internet de France TV info, une spécialiste du « check » ... et des Tchèques ?

    « Ce serait assez drôle et intéressant de voir des joueurs faire des checks avant les matchs, encore plus les Tchèques. Pour moi qui connais principalement les grandes équipes et moins cette équipe de Tchéquie, elle correspond à l'outsider idéal. Ils peuvent être la surprise pendant l'Euro grâce à leur technique ou à leur tactique, et une équipe que l'on apprend à connaître au fil des matchs, avec pourquoi pas quelque chose de kafkaïen dans leur démarche. Parce que Kafka hante ce pays, il hante Prague. On peut donc imaginer que le parcours de la Tchéquie deviennent un événement kafkaïen, quelque chose qui serait très angoissant pour les grandes équipes... Et si jamais les Tchèques affrontent l'Allemagne en finale, là, ce serait la grande affaire ! On aurait la revanche contre la langue imposée et un juste retour de l'histoire pour ce pays. »



    3 bonnes raisons de les supporter


  • Ils ont le joueur le plus élégant de tous à l'Euro, Tomáš Rosický. En espérant le voir sur le terrain.

  • Ils nous ont permis d'éviter les Pays-Bas et le crâne luisant de Robben pour tout le mois de juin.

  • Chez eux, la bière est moins chère que l'eau. Hommes de goût.

  • 3 bonnes raisons de les détester


  • Ils ont été incapables de stopper la fraude grecque, dès 2004.

  • Ils seront toujours plus beaux et plus romantiques qu'aucune autre équipe. Y en a marre au bout d'un moment des profils gentils et magnifiques, on veut aussi du physique, du mordant, du réalisme froid.

  • Chez eux, la bière est moins chère que l'eau. Salauds.
  • Le portrait français


    S’ils étaient :

  • un chanteur français : Rimbaud.
    Pour la folie, le dédoublement de personnalité et la jeunesse éternel. « Je est un autre. »


  • un livre français : La Gloire de mon père.
    Ou l'histoire du lourd héritage qui pèse sur cette équipe.


  • un dicton français : « Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse.  » .
    Le Tchèque est volontaire mais fragile. Prenez soin de vous, les gars.


  • une boisson française : Rosana.
    Naturellement pétillante et coriace.


  • un homme politique français : Rimbaud.
    Gilbert Kolar.


  • une joueuse de l'équipe de France : Louise Necid.
    Pour la folie, le dédoublement de personnalité et la jeunesse éternel. « Je est un autre. »


  • un groupe de rock français : Stuck in the Sound.
    « Tchèques tchèques tchèques tchèques !  »

  • La charade


    Le monde appartiendrait à ceux qui se lèvent à mon premier.
    Mon second est une ferme du Midi (Languedoc, Provence…).
    Mon troisième est imposant chez Zlatan Ibrahimović.
    Mon quatrième est une oeuvre de Corneille. Pas le chanteur.

    Mon tout risque de planter quelques buts à l’Euro.

    Voir la réponse.

    Par Côme Tessier
    Rédaction

    Antoine Donnarieix, Robin Delorme, Maxime Brigand et Côme Tessier


    Édition

    Swann Borsellino, Julien Mahieu, Ronan Boscher et Gilles François


    Design et coordination technique

    Gilles François et Aina « Andy » Randrianarijaona


    Secrétariat de rédaction

    Julie Canterranne et Cécile Kremer


    Crédits photo



    Réactions (5)

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    par Alain Proviste il y a 5 ans
    Vous mettez Pedro dans l'équipe-type de la Roja ? Déjà qu'il n'a rien à faire dans les 23, j'espère pour eux que Del Bosque ne compte pas sérieusement le titulariser !
    par Mwarf il y a 5 ans
    Même avec Pedro ils ont tout de même la même équipe avec l'Allemagne, voir mieux.

    J'espère pour eux que ça sera bien De Gea et non Casillas par contre.
    par toto_da_don il y a 5 ans
    Et si c'était lui le vrai groupe de la mort ?
    par elborracho il y a 5 ans
    Je pense que tu peux enlever le point d'interrogation. C'est évidemment le groupe le plus relevé.

    Celui de l'Italie est aussi vendeur, mais moins solide.
    par samotraki il y a 5 ans
    La citation sur la gare de Perpignan est de Dali, pas de Gaudi.
    Il avait également dit qu'il imaginait la structure de l'univers semblable à celle de la Garede Perpignan.

    D'où lui venait cette obsession pour ce bâtiment anodin? C'est l'endroit où ses parents se sont rencontrés. Assez autocentré le bonhomme.