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Top 8 : Les Français buteurs dans un Clásico

Par Grégory Blasco et Emmanuel Guérin
Top 8 : Les Français buteurs dans un Clásico

Raphaël Varane a éclaboussé le monde de son talent lors des deux derniers Clásicos. Le jeune Français s'est même offert le luxe de claquer deux pions face au Barça. Classe. Mais il n'est pas le premier à réaliser cet exploit. De Kopa à Abidal en passant par Zizou et Anelka, retour sur les huit Français (ou presque) qui ont marqué lors d'un Madrid-Barça.

Raymond Kopa, le précurseur

Contrairement à l’idée reçue, Raymond Kopa n’est pas le premier joueur français à avoir porté les couleurs du Real Madrid. Avant lui, René Petit avait brillé avec la Casa Blanca sans pour autant réussir à marquer contre le Barça (1916-1917). En revanche, Kopa est bien le premier buteur français de l’histoire du Clásico. Débarqué en provenance de Reims lors de l’été 1956, il ne brille pas pour sa première contre l’ennemi barcelonais et son équipe est dominée (1-0). Il doit attendre sa deuxième saison pour poser son empreinte sur cette rencontre. Le 13 octobre 1957, le Real retrouve les Catalans en Liga. Dès la 10e minute, Kopa marque et lance son équipe qui l’emporte facilement (3-0). Un but historique pour le grand Kopa. Il faudra attendre plus de 40 ans pour voir de nouveau un Français marquer dans un Clásico.

Nicolas Anelka, le bad boy

C’est l’un des transferts les plus foireux de l’histoire du Real. Arrivé à 20 piges et pour plus de 35 millions d’euros (un record) à l’été 1999, Nicolas Anelka aura laissé, durant sa seule saison passée à Madrid, l’image d’un mec ingérable et incapable de mettre plus de 8 buts en 40 matchs (toutes compétitions confondues). Faible rendement, soit. Mais Nico a tout de même planté trois buts capitaux dans la saison des Merengue : deux en demi-finale de la Ligue des champions face au Bayern Munich et un autre, inscrit contre le Barça, en Liga. Son premier but en Espagne. En participant au festival des Madrilènes (3-0), l’attaquant français ouvre son compteur au Santiago Bernabéu. Un rayon de soleil dans son triste périple espagnol. L’actuel joueur de la Juve terminera tout de même sa saison par une victoire en C1 et un succès à l’Euro 2000. Une autre époque.

Zinedine Zidane, l’artiste

Parler de Zinedine Zidane au Real, c’est, forcément, évoquer Hampden Park et sa volée historique en finale de la Ligue des champions face au Bayer Leverkusen (2-1), le 15 mai 2002. Mais Zizou à Madrid, c’est aussi quelques buts décisifs face au Barça. Le Français a marqué trois buts face aux Blaugrana durant sa carrière madrilène. Le premier, en Liga, lors de la sa première saison en Espagne (1-1), le dernier, en 2005, lors d’une belle victoire merengue en championnat (4-2). Mais c’est bien le deuxième, inscrit en demi-finale aller de la Ligue des champions, au Camp Nou, qui a marqué les esprits. Le numéro 5 du Real attend l’heure de jeu pour planter la première banderille madrilène (2-0). Parfaitement servi dans la profondeur par Raúl, le Français contrôle du droit avant d’enchaîner sur une merveille de frappe lobée. Le portier argentin du Barça, Roberto Bonano, ne peut qu’effleurer le ballon et constater les dégâts. Magique.

Gonzalo Higuaín, le Franco-Argentin

On l’oublierait presque, mais Gonzalo Higuaín a bel et bien la nationalité française. Un gros avantage pour le Real qui n’a pas à utiliser de place d’extra-communautaire supplémentaire lorsqu’il le recrute en janvier 2007. Mais barré par la concurrence de Ruud van Nistelrooy et de la légende Raúl, Pipita met du temps à trouver ses marques. Son premier Clásico se solde par un 3-3 mémorable, mais il ne marque pas. La saison suivante, il dispute son deuxième match face aux Blaugrana, il n’est cette fois pas titulaire, mais il se montre bien plus prolifique. Entré en jeu à la 61e minute, il ne lui en faut que deux pour inscrire son premier but face au Barça (4-1). Le premier d’une petite série. La saison suivante, il récidive lors de la défaite de son équipe (6-2). Une ouverture du score qui ne pèse pas bien lourd. Muet contre l’ennemi juré pendant plusieurs années, il marque de nouveau au début de la saison pour la phase retour de la Supercoupe d’Espagne. Son dernier but en date.

Thierry Henry, le premier Catalan

Arrivé en grande pompe lors de l’été 2007, Thierry Henry est censé former un quatuor magique avec Ronaldinho, Eto’o et Messi. Mais « les quatre fantastiques » ne parviennent pas à briller ensemble et leur lourde défaite face à Madrid lors de la 36e journée en est le symbole (4-1). Dans un match à sens unique, Henry inscrit le dernier but de la rencontre histoire de sauver l’honneur. Une bien triste compensation. La saison se termine, Guardiola arrive et le Barça prend l’ascendant sur le Real. Pour la 34e journée de ce nouvel exercice, les deux ennemis se rencontrent une énième fois. Madrid prend vite l’avantage grâce à Higuaín, mais Henry égalise sur une passe de Messi. Son second but du match permet aux Catalans de prendre le large et de s’assurer une victoire de prestige (6-2). L’un des grands moments des trois saisons que Titi a passées du côté de Barcelone.

Karim Benzema, la griffe du chat
Karim Benzema a attendu sa troisième saison au Real pour inscrire ses premiers buts face au Barça. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le Français s’est vite rattrapé de ses premières années « d’absence » dans les Clásicos. En 2011/2012, Benzegoal c’est 3 buts en 5 matchs face aux Blaugrana. Rien que ça. Le « chat » inscrit son premier but en Supercoupe d’Espagne, en plein cœur de l’été, au Camp Nou (2-3). Le deuxième est le plus surprenant : l’ancien Lyonnais profite, dès les premières secondes de jeu, d’une bourde énorme de Víctor Valdés pour inscrire le but le plus rapide de l’histoire des Clásicos. Malgré la défaite du Real (1-3), Benzema entre dans la légende. Son troisième pion, marqué en Coupe du Roi, est probablement le plus beau de tous. Le Français enrhume Puyol d’un sublime sombrero avant de fusiller Pinto. Cette saison, le numéro 9 merengue est resté muet. Pour l’instant.

Éric Abidal, l’exemple

Éric Abidal n’a rien d’un buteur, c’est le moins que l’on puisse dire. Par contre, le mec sait choisir son moment. L’un de ses (très) rares buts a été inscrit lors d’un Clásico en Coupe du Roi. Au match aller, les deux équipes se rendent coup pour coup, la rencontre semble se diriger vers un résultat nul, mais Abidal ne l’entend pas de cette oreille. Depuis son côté gauche, il s’infiltre dans la surface, reçoit une passe de Messi et vient marquer du pied gauche (1-2). Faut pas trop lui en demander quand même. Un but qui aura une grande importance. Il scellera la victoire du Barça avant une égalité au match retour (2-2) et offrira la qualification aux Catalans. Une qualification en demi-finale qui permettra par la suite au Barça de remporter son seul titre de cette année 2012. Après tout, c’est ça être un grand joueur. C’est pas pour rien qu’il est le Français le plus apprécié de l’histoire de ce club.

Raphaël Varane, le précoce
Tous les plus grands joueurs ont un match référence. Une rencontre durant laquelle ils ont brillé et se sont dévoilés à la face du monde. Du haut de ses 19 ans, Raphaël Varane, lui, a décidé d’exploser face au FC Barcelone. Le 30 janvier dernier, l’ancien Lensois est aligné d’entrée pour affronter la bande à Messi lors du quart de finale aller de la Coupe du Roi. Un match que l’international Espoirs va dominer de la tête et des épaules. Impressionnant de sérénité, le défenseur français met le Bernabéu à ses pieds grâce a des interventions toujours justes. Une prestation ponctuée par un but de la tête dans les dernières minutes de la rencontre (1-1) et qui lui vaudra les éloges de toute la presse espagnole le lendemain. Suffisant ? Pas vraiment. Le gamin est un éternel insatisfait. Titularisé, à nouveau, lors du match retour, mardi dernier, Varane s’invite à la petite fête de Cristiano Ronaldo. Le natif de Lille s’élève plus haut que tout le monde pour aller nettoyer la lucarne du malheureux Pinto et assurer la qualification des siens (3-1). Un monstre.

Après la trêve internationale, place au festin !

Par Grégory Blasco et Emmanuel Guérin

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