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Top 50 : Trios magiques (de 50 à 31)

Par la rédaction de sofoot.com

Si le foot se joue à onze, beaucoup d'équipes doivent leur âge d'or à un trio qui les a portées à bout de bras. En partageant le leadership, en combinant leur talent ou en faisant parler leur complicité absolue, chacun de ces triangles a bâti sa légende à coups de buts d'anthologie, d'épopées marquantes ou de trophées soulevés. D'ailleurs, ce samedi en finale de Ligue des champions, les triplettes Mané-Salah-Firmino et Bale-Benzema-Cristiano pourraient bien se croiser sur le terrain et dans l'histoire. Voici les 20 trouples qui ferment la marche.

#50 - Vahirua – Baticle – Cocard

  • Vahirua – Baticle – Cocard, AJ Auxerre, 1991-1995
  • Un énorme « Duc de Bourgogne » sur la poitrine, une identité football de province assumée et un trio offensif quasiment inamovible, même en matchs amicaux. Avec Pascal Vahirua, Gérald Baticle et Christophe Cocard, Guy Roux est l’instigateur du concept de trident offensif en France, sans le storytelling qui va avec en 2018. Les deux « bouffeurs de craie » , Vahirua à gauche, Cocard à droite, sont les symboles d’un 4-3-3 strict, mais efficace. Des trois attaquants, seul Christophe Cocard vit l’intégralité de l’âge d’or auxerrois : première épopée européenne de 1990, Coupe de France 1994, épopée en C3 1993 et le doublé 1996. Le Tahitien et l’Amiénois cèdent la vedette à Bernard Diomède et Lilian Laslandes en 1995. Les hommes changent, les idées restent. NJ

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    #49 - Immobile – Insigne – Verratti

  • Immobile – Insigne – Verratti, Pescara, 2011-2012
  • L’histoire de trois gamins qui ont fait de la saison 2011-2012 une année historique pour le club de Pescara. Sous la houlette de Zdeněk Zeman, le Delfino finit champion et inscrit 90 pions avec au moins la moitié causée par ce trio. Venu en prêt du Napoli pour se faire les dents, c’est par 20 buts et 14 passes décisives qu’Insigne se signale, 28 et 6 pour la jeune pousse co-possédée par la Juve et le Genoa (Ciro Immobile) et neuf passes dé’ pour l’enfant du quartier (Verratti). À travers ces chiffres, il y a surtout un mode opératoire connu de tous. Le jeu ultra-offensif et la verticalité demandés par Zeman font que tous les ballons ou presque passent par Verratti à l’initiative du jeu qui, avec ou sans relais, envoie Insigne et Immobile faire la dernière passe ou conclure. Aujourd’hui, ces trois compères sont séparés en clubs, mais n’attendent que de remettre le couvert en sélection. Preuve que six années ont passé depuis ce temps où Immobile, Verratti et Insigne martyrisaient la Serie B. AC

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    #48 - Mané – Salah – Firmino

  • Mané – Salah – Firmino, Liverpool, 2017-…
  • C’est l’histoire d’une triplette offensive un peu improbable, née à Liverpool et que personne n’aurait vu arriver à ce niveau si rapidement. À gauche, Sadio Mané, atterri chez les Reds en 2016, feu follet ultra-rapide, qui marque avec le sourire. Au centre, Roberto Firmino, premier arrivé, sorte de faux neuf terriblement complet prêt à sacrifier ses statistiques pour les autres. À droite, Mohamed Salah, transféré de la Roma l’été dernier, un joker qui s’est rendu indispensable au point d’être élu meilleur joueur de Premier League 2017-2018 – et c’est mérité. Personne ne peut dire combien de temps ces trois-là froisseront les filets qui leur font face, ni si des trophées viendront récompenser leur homogénéité (bientôt une victoire en finale de Ligue des champions ?), mais faire l’unanimité au sommet du football européen dès les premiers mois de vie commune, c’est déjà un exploit en soi. FC

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    #47 - Batistuta – Montella – Totti

  • Batistuta – Montella – Totti, AS Rome, 2000-2003
  • « Le trio du titre. » La formule peut se décliner à l’infini, mais elle prend tout son sens lorsqu’elle évoque ces trois hommes pionniers du titre de la Louve en 2000-2001. La Serie A est à son zénith, et Fabio Capello, lui, en chef de cabine de l’avion romain qu’il est, dispose son équipe en 3-4-1-2. Ce « 1 » , c’est Francesco Totti, 24 ans et idole du peuple romain. Il soutient ses deux bombers, Vicenzo Montella et Gabriel Batistuta. Cette saison-là, Totti a toutes les libertés du monde, son jeu est d’une qualité rare, et personne n’est surpris de le voir se faire élire meilleur joueur du championnat. La Roma remportait son troisième Scudetto, dix-huit ans après le dernier. Avec 46 réalisations pour le trio, le cœur des Romanisti n’a certainement jamais autant vibré qu’à ce moment précis. AC

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    #46 - Amunike – Oliseh – Okocha

  • Amunike – Oliseh – Okocha, Nigeria, 1994
  • Arrigo Sacchi a eu des sueurs froides. Menée par des Nigérians, novices en Coupe du monde, son Italie a dû s’en remettre à un doublé de Roberto Baggio, avec un but à la 88e minute et l’autre dans la prolongation, pour venir à bout en huitièmes de finale des Super Eagles, révélations de la World Cup. Avant la Squadra Azzurra, l’Argentine a tremblé (2-1), alors que la Bulgarie, futur troisième de l’édition, a été surprise d’entrée (0-3). La faute notamment à un milieu de terrain aussi brillant qu’inconnu : les deux créateurs Emmanuel Amunike et Jay-Jay Okocha, évoluant respectivement à Zamalek et Francfort, soutenus par l’inépuisable Sunday Oliseh, qui venait de signer à Reggina Calcio. Une base de lancement trois étoiles pour l’étage supérieur de la fusée verte Finidi-Yekini-Amokachi. Mais ce sont les trois génies du milieu qui profiteront le plus de cette campagne glorieuse pour étaler leur talent dans les écuries européennes autrement calibrées. MR

    #45 - Thuram – Blanc – Desailly

  • Thuram – Blanc – Desailly, France, 1998-2000
  • France 98 est un malentendu. L’Hexagone se souvient de son héros national, pur numéro 10, crucifiant de la tête le Brésil de Ronaldo. Mais si le travail et les choix d’Aimé Jacquet se sont avérés payants et marquants dans l’histoire de notre pays, c’est bien dans cette ligne défensive qu’il faut trouver le secret du miracle tricolore. « Des arbres » aurait soufflé Zinédine Zidane. Ce threesome improbable imprimera l’identité tactique des Bleus en dressant un mur qui ne céda que deux fois au cours de la compétition (devant Michael Laudrup sur penalty et Davor Šuker). Ils sauveront surtout la baraque quand les attaquants se révéleront écrasés par l’enjeu : Laurent Blanc, l’homme du but en or face au Paraguay, et surtout Thuram, touché par la grâce divine en demies face à la Croatie. Finalement, avec deux pensionnaires sur trois évoluant en Serie A, plus Deschamps en sentinelle, l’équipe de France fut cette année-là une très grande équipe d’Italie. NKM

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    #44 - Pastore – Bolatti – Defederico

  • Pastore – Bolatti – Defederico, Huracán, 2009
  • Ángel Cappa aime les audacieux. À Huracán, en 2009, il a été servi. Javier Pastore, mais aussi Mario Bolatti et Matías Defederico, ses jeunes milieux, jouent à l’instinct. En développant un jeu fait de passes courtes et rapides, l’équipe régale l’Argentine et file vers le sacre lors du tournoi de clôture… mais voit son rêve s’envoler à la dernière journée chez son dauphin. Terrible, car il y avait une faute indéniable sur le gardien juste avant le but décisif de Vélez Sársfield à la 83e minute. Une fin brutale. Les joueurs s’étaient promis de rester une saison de plus, mais le trio vole en éclat avec l’hiver austral, quand El Flaco part à Palerme. Depuis, Ángel Cappa le regrette encore : « Je passe ma vie, à essayer d’encourager les joueurs à jouer au football. La plupart d’entre eux n’arrive pas à prendre des risques, même quand l’entraîneur les pousse à le faire. Pastore, lui, allait plus loin que moi dans le danger ! » FL

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    #43 - Milito – Eto’o – Sneijder

  • Milito – Eto’o – Sneijder, Inter, 2009-2011
  • L’équilibre parfait. Cette notion de stabilité, si chère à José Mourinho, a pris tout son sens quand trois revanchards, débarqués en Lombardie à l’été 2009, s’en sont servis pour faire basculer rencontres et idées préconçues. Wesley à la baguette, Samuel claquant les soli et Diego imposant un rythme effréné face aux cages (30 buts TCC) : chacun récite sa partition à merveille et trouve les autres les yeux fermés. Mais ils savent aussi improviser à la demande du chef d’orchestre portugais, comme lorsqu’il demande au Camerounais de glisser au poste d’arrière droit face au grand Barça. À la clé, le triplé championnat-coupe-Ligue des champions en 2010 vient couronner trois hommes au sommet de leur art. Milito, Eto’o, Sneijder, MES que un trio. MR

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    #42 - Hagi – Buruk – Sukur

  • Hagi – Buruk – Şükür, Galatasaray, 1996-2000
  • Quatre saisons en commun. Autant dire que les fans de Galatasaray s’en souviennent. Entre 1996 et 2000, le club turc remporte tous ses championnats, trois coupes nationales… et surtout une Coupe UEFA face à Arsenal, avec Hakan Şükür en pointe (Arif Erdem se positionnant à ses côtés), Gheorghe Hagi à gauche (et expulsé à la 94e minute de la finale) et Okan Buruk à droite. Une cerise européenne sur un gâteau déjà délicieux, préparé en partie et avec soin par les trois compères. En même temps, difficile de se planter quand on peut compter sur un mec surnommé le Maradona des Carpates, un autre qui répond à l’appellation du Taureau du Bosphore, le tout encadré par un bonhomme plus sobre, mais pas moins utile. Un ensemble qui aurait sans doute mérité de continuer à carburer encore un peu, tant il a su enflammer des brasiers. Reste que parfois, l’éphémère représente aussi une charmante affaire. FC

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    #41 - Mascherano – Gerrard – Alonso

  • Mascherano – Gerrard – Alonso, Liverpool, 2008-2009
  • À l’été 2008, Xabi Alonso est sur la liste des départs de Liverpool, Gareth Barry doit le remplacer. Un an et demi auparavant, l’arrivée de Javier Mascherano a bousculé la hiérarchie du milieu des Reds. Mais les négociations avec la Juve n’aboutissent pas. Et, c’est tant mieux. Le rouquin espagnol reste dans le Merseyside, et son intelligence de jeu va trouver une place entre le pitbull argentin et le cœur de l’équipe, Stevie-G. Avec son trio Mascherano – Gerrard – Alonso, Rafa Benítez réalise sa meilleure saison en Premier League : LFC échoue à seulement quatre points du champion Manchester United. Pour la deuxième fois consécutive, les Reds se font sortir de la Ligue des champions à Stamford Bridge au terme d’un match retour absolument fabuleux. Ce soir-là, il manquait Gerrard, blessé, le troisième maillon de la chaîne. D’ailleurs, la chanson veut qu’il y ait aussi un quatrième larron. We’ve got the best midfield in the worldFL

    #40 - Loko – Pedros – Ouédec

  • Loko – Pedros – Ouédec, Nantes, 1994-1995
  • Un triangle, comme digne représentant d’un FC Nantes qui a marché sur la France, indéboulonnable ligne d’attaque biberonnée au sacro-saint jeu à la nantaise de Coco Suaudeau. En 1992, le club, au bord du dépôt de bilan, interdit de recrutement, se retrouve contraint d’aligner une équipe de jeunes issus du centre de formation… Une bénédiction ! Bientôt, le trio se hisse au top des charts de cette saison 1994-1995 de tous les records : l’homme aux tresses au sommet du classement des buteurs avec 22 pions, 19 pour « Gronico » , et la patte gauche démoniaque meilleur distributeur d’offrandes. Tous sont issus du cocon de la Jonelière, et l’entente se révèle idyllique. Mais, dès l’été 1995, la triplette se sépare. Orchestrées par Charles Biétry, les retrouvailles Ouédec – Loko à Paris tourneront vite au fiasco. Le PSG, justement, fut la victime de ce but solaire Pedros – Loko en août 1994 à La Beaujoire. JB

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    #39 - Ortega – Crespo – Francescoli

  • Ortega – Crespo – Francescoli, River Plate 1996
  • Il a suffi d’une saison au jeune Zizou pour devenir croc love d’Enzo Francescoli à Marseille. L’association avec Papin et Waddle, c’était quelque chose. Après l’OM et la Serie A, l’attaquant uruguayen retourne à son premier grand amour : River Plate. Une histoire inachevée : à l’automne 1986, El Principe avait vécu par procuration la victoire en Libertadores de ses coéquipiers juste après son transfert au Matra Racing. Quand il revient à Buenos Aires, Francescoli guide les pépites Hernán Crespo et Ariel Ortega vers trois titres en championnat d’Argentine, et surtout, la Libertadores 1996 face à l’América de Cali… comme en 1986. Mieux, lors de la Coupe intercontinentale qui suivra face à la Juventus quelques semaines plus tard, Zinédine Zidane va enfin pouvoir rencontrer son maître. FL

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    #38 - Suárez – Cavani – Forlán

  • Suárez – Cavani – Forlán, Uruguay, 2008-2014
  • Si la Celeste a retrouvé la lumière lors du Mondial 2010, elle le doit notamment à ses éléments de devant, aussi proéminents que la dentition d’El Pistolero. L’aérien Forlán, meilleur buteur de la compétition avec cinq pions, le rafraîchissant Cavani, donnant son corps à l’équipe en jouant chaque repli et chaque contre-attaque, et le brûlant Suárez, prêt à stopper sur sa ligne une frappe ghanéenne pour emmener sa sélection en demies. Trois numéros 9 de classe internationale, et pourtant, Óscar Tabárez ne mise pas tout sur l’attaque. « Notre conception du football, le fait de bien jouer, n’a rien à voir avec l’idée d’être ultra-offensif, décortiquait leur capitaine Diego Lugano pour le SO FOOT #155. Chaque pays joue au football comme il vit, et l’Uruguay est un pays conservateur, toujours en suspens, qui joue en contre-attaque. » Un pays qui place la combativité au-dessus de toutes les valeurs. Et, avec ses trois flèches à la grinta inépuisable, l’Uruguay est servi, puisque cette épopée sud-africaine se termine à la quatrième place après un quart de finale magnifiquement cruel. MR

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    #37 - Belloumi – Assad – Madjer

  • Belloumi – Assad – Madjer, Algérie, 1980-1986
  • Comment les Allemands ont-ils fait pour ne pas se méfier de ce trio lors du Mundial 1982 ? Car la triade offensive des Fennecs avait tout pour éclater une défense négligente : un créateur de génie, Rabah Madjer – qui n’est pas encore entré dans le dictionnaire pour définir le but en talonnade –, un dribbleur étincelant et loué par Pelé et Sócrates, Lakhdar Belloumi, et une pointe altruiste, Salah Assad. Au moment de renverser la RFA, ceux-là se connaissent depuis quatre ans déjà, rodant leur connexion magique aux JO de Moscou en 1980 et arrivant à maturité en Espagne, épaulés par leur aîné et star du PSG, Mustapha Dahleb. Trois feux follets et un pays novice en Coupe du monde qui blufferont leur monde, au point qu’Autriche et Allemagne produiront un simulacre de football pour les faire disparaître du tournoi. L’exploit ne se reproduira pas au Mondial 1986, mais si les supporters algériens continuent de chanter « One, two, three, viva l’Algérie » , ces trois-là n’y sont pas pour rien. MR

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    #36 - Bell – Lee – Summerbee

  • Bell – Lee – Summerbee, Manchester City, 1967-1974
  • Pour les fans de Manchester City, la Sainte Trinité n’a rien à voir avec le Père, le Fils ou le Saint-Esprit. Non, c’est bien plus concret que ça. En 1965, Malcolm Allison commence à bâtir une équipe de guerriers en deuxième division et recrute Mike Summerbee au fin fond de Swindon Town. Un ailier à l’ancienne, qui aime autant tacler que marquer. Un an plus tard, l’entraîneur de City rivalise de malice en déclarant à propos de Colin Bell, le meneur de jeu de Bury : « Il est mauvais de la tête, ne sait pas passer la balle, il est désespérant. » Une simple tactique pour éloigner les concurrents et pouvoir le signer tranquillement. Il est encore considéré aujourd’hui comme le meilleur de Manchester City de tous les temps et fait remonter le club dès sa première saison. Et enfin, Malcolm Allison trouve « la dernière pièce de son puzzle » en 1967 : Francis Lee, le buteur compulsif. Face au Manchester United de Law, Best et Charlton se dresse désormais The Holy Trinity de Manchester City : Bell, Lee et Summerbee. Résultat : un championnat dès 1968, une FA Cup en 1969 et une Coupe des coupes en 1970. Amen. KC

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    #35 - Moreno – Labruna – Pederna

  • Moreno – Labruna – Pederna, River Plate, 1940’s
  • Dans les années 1940, les Millonarios portent bien leur nom : ils brassent les titres du championnat argentin (1941, 1942, 1945, 1947). River survole tellement la concurrence que les joueurs ne sont pas pressés de tirer au but. « Nous sortions sur le terrain et la tactique était claire. S’emparer du ballon, le faire tourner, tenter quelques dribbles et le but arrivait tout seul » , racontait Juan Carlos Muñoz, l’un des deux ailiers avec Felix Loustau, qui complétaient José Manuel Moreno, Ángel Labruna et Adolfo Pedernera dans un quintuor offensif propre au 2-3-5 de l’époque. El Gráfico voit dans Pedernera le stratège de la bande, Moreno le « tiempista » (le « maître du temps » , un génie aux fesses épaisses qui carburait au vin, à la viande et au tango) et Labruna le marteau toujours prêt à assommer le gardien adverse. C’était la grande équipe de son temps, c’était La Máquina de River. FL

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    #34 - Cristiano Ronaldo – Rooney – Tévez

  • Cristiano Ronaldo – Rooney – Tévez, Manchester United, 2007-2009
  • Une armada offensive. En 2009, Alex Ferguson peut, s’il le désire, aligner en même temps Cristiano Ronaldo, Wayne Rooney, Carlos Tévez et Dimitar Berbatov. Chose qu’il fait par exemple en mai lors d’une deuxième période où Tottenham mène 2-0 sur le terrain de Manchester United. Résultat final : 5-2, avec un triplé pour le Portugais et un doublé pour l’Anglais. C’est dire la puissance de feu dont disposaient les Red Devils à cette époque. Avec un fantastique CR7 beaucoup plus dribbleur qu’aujourd’hui, un Rooney ultra-endurant et un Tévez supra-énergique, MU jouit d’une attaque complémentaire qui ne rechigne pas aux tâches défensives et qui ferait le bonheur de n’importe quel technicien. Le club mancunien roule donc sur l’Angleterre (champion en 2008 et 2009), voire sur le monde (une Ligue des champions et une Coupe du monde des clubs en 2008, une finale de C1 en 2009). Mais laissera finalement partir Ronaldo au Real Madrid, concurrent européen, et Tévez à Manchester City, rival national… Généreux. FC

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    #33 - Lampard – Terry – Drogba

  • Lampard – Terry – Drogba, Chelsea, 2004-2012
  • LES hommes de base du Chelsea nouveau, à savoir celui de Roman Abramovitch. Un défenseur physique, un milieu de terrain solide, un attaquant puissant : à partir de 2004 et l’arrivée de l’avant-centre à Londres, la bande John Terry – Frank Lampard – Didier Drogba constitue la colonne vertébrale des Blues. Et ce, pendant huit longues années. Histoire de créer un palmarès digne de ce nom au club, en remportant trois championnats (2005, 2006, 2010 ; si l’ancien Marseillais a refait une pige en 2015, Lampard n’était plus là), quatre coupes d’Angleterre, deux League Cup… Et bien sûr, une Ligue des champions 2012 invraisemblable à la force de l’orgueil. Une belle revanche pour un trio qu’on a souvent cru mort et qui pleurait encore le tir au but raté de l’un de ses membres en finale de C1 quatre ans plus tôt. Une affaire de détermination, de force de la nature et d’amour. FC

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    #32 - Vogts – Netzer – Heynckes

  • Vogts – Netzer – Heynckes, Borussia Mönchengladbach, 1970-1973
  • « Colonne vertébrale : axe articulé formé par les vertèbres (33 chez l’être humain), soutien du squelette et axe nerveux des vertébrés. » Ça, c’est ce que dit le dictionnaire français. Mais selon le dictionnaire des supporters de Mönchengladbach, une colonne vertébrale est un axe composé de Berti Vogts en défense, Günter Netzer au milieu et Jupp Heynckes en attaque. En trois ans, les trois bonhommes posent les bases de ce que sera le grand Borussia. Résultat : deux championnats, une Coupe d’Allemagne, une finale de la Coupe de l’UEFA et une vraie dégaine de groupe de rock. Si Günter Netzer quitte Gladbach pour le Real Madrid en 1973 avant les deux titres du club en C3 (1975 et 1979) et la finale de la C1 en 1977, l’histoire retiendra que tout a commencé quand ces trois-là jouaient ensemble.

    #31 - Riquelme – Palermo – Guillermo

  • Riquelme – Palermo – Guillermo, Boca Juniors 1997-2001
  • « Le football m’a tout donné. Les poupées sont ce qu’il y a de mieux pour les filles, mais moi, le plus beau cadeau qu’on m’a fait, c’est le ballon. » Riquelme emmerde les combats féministes contre les jouets stéréotypés, car il n’a pas son pareil pour câliner le cuir : « Si tu traites bien le ballon, avec tendresse, il te le rendra. » À son apogée à Boca, au tournant des années 2000, le meneur de jeu aussi gracieux que nonchalant enfile les titres comme des perles, qui lui ouvriront les portes de l’Europe. Pour emballer les cadeaux de Román, il y a Martín Palermo, le buteur besogneux, et Guillermo Barros Schelotto, l’attaquant charismatique. Le trio monté par Carlos Bianchi remporte deux Libertadores, trois championnats d’Argentine et même une Coupe intercontinentale contre le Real Madrid. El Ultimo trio. FL

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