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  • Les 100 matchs qui définissent le foot

Top 100 : les matchs de légende (30-21)

Par la rédaction de So Foot
Top 100 : les matchs de légende (30-21)

Après les joueurs, les buts, les coachs, voici les matchs. Des vieux, des récents, des grands, des beaux, des laids, des reportés, des remontés, des inoubliables, des plus ou moins oubliables, des légendaires, des oubliés : 100 matchs pour autant d'histoire qui racontent le foot.

30. Benfica – OM (1-0)

Demi-finale de Coupe d’Europe des clubs champions – 18 avril 1990 Stade de la Luz, Lisbonne

Question casting, la France du football a toujours préféré le rôle de la victime. De Vava découpant le tibia de Jonquet au pauvre Battiston laissé pour mort à Séville par Schumacher, en passant par les poteaux carrés de Glasgow, elle célèbre ses victimes et maudit ses bourreaux. Vata devient cette nouvelle figure du mal ce 18 avril 1990. Un diable angolais sorti du banc pour priver l’OM de sa première finale de C1. Le monde entier a vu le crime de l’attaquant de Benfica. Enfin, il faudra quand même un deuxième ralenti et bien une vingtaine de secondes pour que Jean-Michel Larqué discerne un avant-bras. Racketté comme un primaire par une petite frappe du collège, Bernard Tapie lâche une phrase lourde de sens quand on connaît la suite. « Ce soir, moi, j’ai compris comment faire pour gagner une Coupe d’Europe. » Six mois plus tard, l’OM en passe six aux Polonais du Lech Poznań qui se plaindront d’un jus d’orange trop acide. Le 17 mars 1993, le CSKA Moscou connaît le même tarif. Son entraîneur met cette fois en doute le thé proposé à ses joueurs. Peu de temps après, une transaction de 310 000 dollars sera évoquée avant la victoire contre Bruges via un intermédiaire. Le 26 mai 1993, Marseille et le football français passent dans le camp des vainqueurs. L’OM a appris de ses erreurs, il a appris de cette nuit à la Luz. Il a appris à garder un score, il a appris le réalisme, il a appris à gagner. Il a aussi appris à se préserver avant une finale. Six jours plus tôt, Marseille s’imposait 1-0 à Valenciennes. La France n’allait pas tarder à découvrir que les méchants ne viennent pas forcément d’ailleurs…

29. France-Brésil (1-0)

Quart de finale de Coupe du monde – 2006 Waldstadion, Francfort

Ce match est celui qui restera comme le plus abouti de Zinedine Zidane. Non pas celui où il fut le plus décisif (finale de Coupe du monde 98, finale de LDC avec le Real contre Leverkusen, entre autres) ou même le meilleur (même si…), mais indéniablement le plus beau. Car Zinedine Zidane, comme le disait l’Avvocato Gianni Agnelli, était effectivement « un joueur plus divertissant qu’utile » . Sauf que l’Avvocato avait oublié une partie de sa plaidoirie. Une partie qui change le tout. Oui, Zidane est plus divertissant qu’utile, sauf qu’il n’est pas simplement divertissant, mais LE plus divertissant car le plus beau à voir jouer. Et dans cet oubli réside la clé pour mieux comprendre Zinedine Zidane. D’abord, il permet de mieux comprendre son ancien club, la Juventus. Le Stile de la Vieille Dame définit sa grandeur, mais également les limites de son contrôle, ou quand sa recherche de l’efficacité fait obstacle à la beauté des uns (Alessandro Del Piero), mais aussi des autres (ici, donc, Zinedine Zidane). Alors qu’il rêvait de demeurer, comme un certain Michel Platini, celui qui lui redonnait le sourire, Zinedine Zidane a été obligé de se quitter une Juve devenue trop méthodique pour lui, et de partir exiler ses talents à Madrid. Un geste d’abandon similaire à ce coup de tête qui l’a protégé de devenir le plus grand joueur de l’histoire. Car au fond, Zinedine ne voulait pas grandir, il voulait simplement rester le plus beau. Comme lors de son chef-d’œuvre, ce France-Brésil 2006.

28. Manchester City – QPR (3-2)

Dernière journée de Premier League – 13 mai 2000Etihad Stadium, Manchester

Voilà 44 ans que Manchester City n’a plus remporté le titre de champion d’Angleterre. L’autre club de Manchester a, depuis son dernier sacre en 1968, connu la relégation, et a surtout dû apprendre à vivre avec son encombrant voisin. Mais ce 13 mai 2012, l’attente semble prendre fin. City a besoin d’une victoire à domicile pour être sacré champion, indépendamment du résultat de Manchester United. Au coup d’envoi, les deux équipes sont à égalité, mais les Citizens ont l’avantage de la différence de buts. United, qui se déplace à Sunderland, prend rapidement l’avantage par Wayne Rooney. Une nouvelle qui n’inquiète pas franchement les supporters de Man City, puisque, juste avant la pause, Zabaleta donne l’avantage aux siens. On se dit que la seconde période va être une promenade de santé jusqu’au sacre. Tu parles. En l’espace de 20 minutes, QPR fait chavirer 44 années d’attente : Djibril Cissé et Jamie Mackie donnent l’avantage aux Londoniens. Réduit à dix après l’expulsion de Barton, QPR se met en mode muraille. City doit marquer deux buts. Sur son banc, Mancini est un chaudron. Les Citizens attaquent, attaquent encore, mais ne trouvent pas la faille. Les rêves sont en train de s’envoler, de la pire des façons. Le coach italien fait entrer Balotelli et Džeko. Mais il semble maudit lorsqu’à la dernière minute, Paddy Kenny réalise une parade de dingue face à Balo. Point final ? Non, évidemment. À la 91e minute, Džeko offre trois minutes de fol espoir à tout un peuple, en égalisant de la tête. À Sunderland, le match se termine avec la victoire 1-0 de United qui, à ce moment-là, est donc champion d’Angleterre. Les secondes deviennent des heures. On joue la 94e minute lorsque Balotelli décale Agüero. La suite appartient désormais à l’histoire. Le Kun fusille Kenny d’une frappe du droit, et envoie Manchester City au paradis. Le plus grand final que la Premier League ait jamais connu. Pour un tel dénouement, les Citizens veulent bien attendre encore 44 ans. Ou peut-être pas, en fait.

27. France – Bulgarie (1-2)

Éliminatoires de la Coupe du monde 1994 – 17 novembre 1993 Parc des Princes, Paris

Lorsqu’on pense à cette mine décisive de Kostadinov au Parc des Princes, on ne retient bien souvent que la désolation. Et si on se gourait complètement ? Si vous traversez la Bulgarie, par exemple, vous entendrez partout la même théorie, positive à 100%. Bien sûr, les ouailles de Hristo ne peuvent que se réjouir d’avoir vu leurs gueules de braqueurs préférées réaliser le plus bel exploit sportif de l’histoire du pays outre-Atlantique. Mais les Bulgares sont également persuadés que sans cette défaite fondatrice, l’équipe de France n’aurait jamais gagné sa Coupe du monde en 1998. Pas faux. Fatigués d’être des losers magnifiques, les Bleus se sont débarrassés de l’amour et de la violence (Ginola et Cantona) pour faire dans l’efficacité et la productivité. Une fois la terre brûlée, il n’y avait plus qu’à semer de nouvelles graines. Comme d’habitude, la défaite n’était que le brouillon de la victoire.

26. Real Madrid – FC Barcelone (0 – 5)

Liga, 17 février 1974 Santiago Bernabeau, Madrid

Il en va des Clásicos comme des avenues, des monuments ou des aéroports. Pour Cruyff, son aéroport, c’est un match. Et pas n’importe lequel. Il y a longtemps qu’on ne parle plus du Real Madrid-Barcelone du 17 février 1974. On dit plutôt « le Clásico de Cruyff » . Ce match est le sien parce qu’après 4 ans de démarches et d’attente, JC arrive enfin en Catalogne. C’est le sien parce qu’il est partout ce soir-là et parce que depuis son arrivée en octobre 73, dans tous les stades d’Espagne, on attendait « le jour de Cruyff » , comme le jour où, enfin, on entrerait dans le futur. Ce match est le sien, mais pas seulement. Avec le temps, cette manita catalane en plein milieu de la joue madrilène est une gifle au passé glorieux du Real, à la lose catalane et coïncide avec la résurrection d’un pays anesthésié par 40 années de franquisme. Deux mois avant, l’ETA faisait sauter la voiture du Premier ministre et successeur désigné Carrero Blanco, un mois après ce match, un anarchiste catalan était supplicié – Salvador Puig – par la Guardia Civil. Ce Clásico est celui de Cruyff et de toute l’Espagne.

25. Brésil – Italie (4-1)

Finale de Coupe du monde, 21 juin 1970 Stade Aztèque, Mexico

Si, pour tous, le jaune du Brésil symbolise la quintessence du football, c’est suite à ce match. Le Brésil avait alors deux Coupes du monde à son palmarès, l’Italie aussi. Le vainqueur de cette finale allait donc gagner plus qu’une simple « Jules Rimet » : le titre officieux de meilleure équipe de football du monde. Qui plus est s’il s’imposait d’une manière probante. Aussi, les Brésiliens ont fait mieux que ça. Une démonstration de football. Voire une révolution. Une tête de Pelé pour ouvrir le score. Une égalisation de l’Italie suite à une boulette de la défense brésilienne (histoire d’accentuer le mythe), puis la samba. D’abord Gerson d’une sacoche des 20 mètres, puis Jairzinho sur cet amour de remise de la tête de Pelé, et enfin cette passe. Cette passe du Roi pour Carlos Alberto. Et un but, l’un des plus beaux jamais inscrits, qui marquera les esprits comme peu d’autres. Il faut dire que la série de mouvements brésiliens qui l’a précédé constituait le plus bel alignement d’astres alors jamais vus sur un terrain.

24. Deportivo La Corogne – Milan AC (4-0)

Quart de finale retour de Ligue des champions – 7 avril 2004 Estadio Municipal de Riazor, La Corogne

Battus 4-1 à l’aller, les Espagnols ont infligé la pire défaite jamais enregistrée par un Milan européen. Et pas n’importe lequel des Milan. Celui qui était alors tenant du titre aux grandes oreilles. Celui de Sheva, Nesta, Kaká, Seedorf et Pirlo. Des Milanais qui s’étaient donc imposés 4-1 chez eux et se pensaient tranquilles. Pourtant, la veille, Javier Irureta de La Corogne, l’entraîneur, avait appelé le Riazor « à marquer le premier pour mettre l’équipe dans le bons sens » . Ce que s’empresse de faire Walter Pendiani dès la cinquième minute. Le Milan est sous pression et a toutes les peines du monde à sortir de son camp. Valerón colle le second à la 35e, puis Luque juste avant la mi-temps. Le retard est fait ; le scénario écrit. Le but de Fran à un quart d’heure de la fin sonne comme une mise à mort. Personne ne s’y attendait, et c’est depuis ce match que tous attendent toujours le retour avant de s’emballer trop vite. C’est surtout ça, le miracle du Riazor.

23. Dynamo Kiev – Atlético Madrid (3-0)

Finale de Coupe des vainqueurs de coupe – 2 mai 1986 Stade Gerland de Lyon

Parmi les 50 000 chanceux qui garnissent les tribunes de Gerland, un observateur averti comprend dès l’échauffement des joueurs du Dynamo qu’une féerie se prépare… C’est Raynald Desnoueix. Il observe leur 5 contre 5 sur une petite moitié de terrain, sans buts. Juste faire tourner la chique sans la perdre, à une touche de balle maxi et en se déplaçant rapidement sur toute la surface impartie, sous le regard médusé des Madrilènes. Les joueurs se trouvent les yeux fermés… Ce foot quasi télépathique trouvera son aboutissement en plein match : le deuxième but d’anthologie marqué à la 85e à la suite d’un des plus beaux mouvements collectifs depuis Alexandre le Grand. Un chef-d’œuvre venu du côté gauche : sur une touche à 30m des buts du gardien Tchanov, le supersonique Rats enrhume deux Matelassiers sur 40 mètres le long de la ligne. À 30 mètres des buts de Fillol, il décale à droite pour Belanov, qui transmet dans l’axe pour Evtouchenko, qui transmet pour Blokhine, ailier droit en bout d’action qui lobe Fillol sorti aux 16 mètres… Gerland encore médusé zappera le 3-0 d’Evtouchenko à la 88e : trois buts (et dix occases !), c’est en moyenne le tarif infligé à chaque match de C2 cette saison par les « turbo dynamiques » . L’immense Serguei Baltacha, le libéro kiévien, se souviendra de cette finale de C2 pour So Foot : « Avant le match, on était un peu tendus parce que l’Atlético était une bonne équipe. Mais on a joué tranquillos, très à l’aise dès le début puisqu’on menait déjà 1-0 au bout de 5 minutes sur une tête de Zavarov. On a joué facile et on a corsé l’addition vers la fin. On était irrésistibles, tous des leaders dans l’âme. » Artisan de cette merveille de foot total assez inspiré de celui de l’Ajax 71-73, un coach de génie : Valeri Lobanovski. Son système et ses joueurs méritent de passer à la postérité. À la base, un simple 4-4-2 avec milieu en losange : Yakovenko devant la défense, Yaremchouk à droite, Vassili Rats à gauche et Zavarov derrière Belanov et Blokhine… Le Dynamo est animé du mouvement perpétuel qui dépasse les lois de la physique. Un typhon centrifugeur qui passe l’adversaire à la moulinette. La « dynamique » s’enclenche surtout côté gauche avec les montées de la flèche Demyanenko, défenseur latéral qui pistonne attaque/défense avec le rusé milieu Vassili Rats. Devant, Belanov et Blokhine prennent la profondeur en permutant comme Castor et Pollux. Le reste est de la même tuerie : les voltigeurs Baltacha et Yakovenko peuvent monter, créer le surnombre. En Guardiola avant l’heure, Yakovenko, détonateur de la dynamo, varie le jeu court ou long vers les fusées Rats, Belanov, Blokhine. En n° 10, le surdoué Zavarov tisse les connections à sa fantaisie. Côté droit, Yaremchouk reste plus en soutien défensif avec, derrière, le latéral Besonov et le stoppeur Kuznetszov. La perfection… Cette finale de C2 est restée dans les mémoires pour deux bonnes raisons. La première, c’est que du strict point de vue du « jeu de football » , on a incontestablement vu l’un des plus beaux matchs de l’Histoire. À une époque où le foot n’est pas encore très diffusé, qu’on ne connaît pas très bien les équipes étrangères, l’irruption soudaine sur nos vieux écrans vidéothon de ce Dynamo s’apparente à l’arrivée des Rois mages à Bethléem offrant leurs merveilles venues de tout l’Orient. L’autre raison qui a rendu cette finale anthologique, c’est qu’elle fut jouée le vendredi 2 mai 1986 (un vendredi !), soit six jours après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine… C’est donc, quelque part, une revanche sportive et politique que le Dynamo prendra sur l’URSS et son industrie atomique pourrie, puisque « soviétique » . Car, à l’instar du Barça, vecteur des revendications identitaires de la Catalogne, le Dynamo Kiev était le club-phare de la République soviétique d’Ukraine, rebelle au pouvoir central de Moscou. D’ailleurs, au pays, dans la nuit de Kiev, sitôt après la victoire du Dynamo, les supporters envahiront la célèbre avenue Kpeschatik (sorte de Champs-Élysées locaux). En bravant l’interdit de manifs « nationalistes » , les supporters du Dynamo agiteront comme un bras d’honneur de l’Ukraine au centralisme soviétique oppressant…

22. Schalke 04 – Unterhaching (5-3)

Bundesliga – 19 mai 2001 Parkstadion

Schalke était en route pour gagner un titre qu’il n’a pas vu depuis 1958, seulement, une défaite à l’avant-dernière journée face à Stuttgart contrarie les plans de Huub Stevens. Entretemps, le Bayern Munich a repris la tête. Lors de la dernière journée, la donne est claire : il faudra que les Königsblauen dégomment Unterhaching pour le dernier match au Parkstadion et espérer très fort que Hambourg empêche le Bayern de prendre un point, pour réussir à être champions grâce à la différence de buts. Sous pression, Schalke rate son entame de match et se retrouve mené 2-0, mais réussit à retourner le score et finit par gagner 5-3. Et à Hambourg ? Dans la ville du Nord, Sergej Barbarez donne l’avantage au HSV de la tête à la… 90e minute. Explosion de joie au Parkstadion. « Vous êtes champions ! » , annonce un journaliste de Sky à Rudi Assauer, le boss du S04. Les gens dansent et débarquent sur la pelouse. Mais ils finissent par se rendre très vite compte que ce n’est pas fini. Car le match est diffusé sur des écrans situés un peu partout dans le stade. Et les supporters de Schalke de voir l’arbitre siffler un coup franc indirect dans la surface pour le Bayern, sur une passe en retrait inexistante que Matthias Schober (un ancien de Schalke !) chope à la main. Stefan Effenberg décale Patrik Andersson qui déclenche une frappe qui transperce les filets et déchire le cœur de centaines de milliers de fans de Schalke. 43 ans qu’ils attendaient cela, et un rêve qui s’envole en quelques minutes. Schalke 04 a été champion pendant très exactement 4 minutes et 31 secondes. Et semble depuis maudit.

Vidéo

21. Juventus – Liverpool (1-0)

Finale de Coupe d’Europe des clubs champions – 29 mai 1985Stade du Heysel, Bruxelles

Ce match n’aurait jamais dû avoir lieu. Et pourtant, personne ce soir-là n’avait envie de rester sur les images de l’horreur. Les corps des victimes alignés sur la pelouse, l’entre-jambes souillé par la pisse et la merde, la police belge aux abois, les supporters italiens avides de vengeance, dont un homme au bord du terrain, une arme à feu à la main, les joueurs de la Juve qui descendent calmer leur tifosi, les supporters de Liverpool qui continuent à chanter, malgré tout. En fait, personne ne savait rien, ne comprenait rien ce jour-là. Quand la télévision française prend l’antenne à l’heure du coup d’envoi, les caméras ne montrent rien, ni les affrontements, ni les morts, ni les corps, ni les secours. Platini a marqué, sur penalty, sanctionnant une faute deux mètres hors de la surface sur Boniek. L’arbitre a sifflé, malgré tout. Platini a pris Grobbelaar à contre-pied, et serré le poing, malgré tout. Et les supporters de la Juve ont allumé des fumigènes, malgré tout. Et ils ont envahi le terrain au coup de sifflet final, malgré tout. La dernière fois où ceux qui aiment le football se sont dit : « The show must go on » . Avant de le regretter.

À lire : la suite du top 100 des matchs de légende

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