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Top 10 : Révélés à moins de 17 ans

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Top 10 : Révélés à moins de 17 ans

La Coupe du Monde des moins de 17 ans n'a pas l'aura de sa grande soeur des U20, et, encore moins celle des "grands". Mais le Mondial des minots est toujours précurseur en nouveaux talents. L'édition mexicaine qui débute samedi ne devrait pas déroger à la règle. Retour sur les dix plus grosses révélations depuis la création en 1985.

1 – Nii Lamptey (Ghana, 1991)

Le premier OVNI africain du siècle dernier était ghanéen. Alors qu’il avait braqué le mondial des U16 l’année d’avant, le black star met le mondial U17 à ses pieds en 1991. Explosif, dribbleur, fou, efficace et révolutionnaire, le jeune ghanéen est une météorite. Il boucle le tournoi avec toutes les breloques individuelles possibles : meilleur joueur et meilleur buteur. L’Europe se l’arrache alors qu’il n’a pas 17 ans. Lamptey choisira Anderlecht, puis le PSV, puis une dizaine de taules obscures… Putain de gâchis.

2 – Cesc Fabregas (Espagne, 2003)

On ne remplace pas Patrick Vieira à Arsenal sans un minimum de talent. Cesc l’avait, lui, le talent. Et ce, dès la fin de sa puberté. Alors qu’un duvet orne toujours sa lèvre supérieure, le petit milieu catalan enterre tout le monde et emmène l’Espagne jusqu’en finale. Il en profite pour claquer cinq pions et arroser la compétition d’ouvertures millimétrées. Surtout, le môme est surclassé. Alors que ses potes Jurado, Silva et Xisco sont de la génération 1986, Fabregas émarge au registre des naissances 1987. Pourtant, il joue comme un trentenaire. Tout en expérience. Déjà. A la sortie du Mondial, il file à Arsenal pour devenir, sept ans plus tard, le capitaine des Gunners. Le Hall of Fame c’est par où ?

3 – Landon Donovan (USA, 1999)

On a l’impression qu’il fait partie du paysage depuis trente ans pourtant Landon Donovan was born in the 80’s. On se disait que les States allaient bien finir par sortir un mec costaud à force de se pâlucher sur le soccer. Cet homme prendra les traits du Californien Donovan. En 1999, Landon et son pote Beasley emmènent les US dans le dernier carré. Tous les scouts de la planète tombent sous le charme du petit attaquant de poche. A tel point qu’il termine meilleur joueur du tournoi et file, à même pas 17 ans, au Bayer Leverkusen. A 29 berges, Landon affiche plus de 130 sélections. Respect.

4 – Wilson Oruma (Nigéria, 1993)

Encore un talent africain avec une fin de carrière à la con. A la retraite depuis 2010, le Nigérian avait tout pour réussir. Une vista, une vitesse d’exécution et des pieds en or. Les romantiques découvrent ce poète du ballon en 1993 quand le petit milieu de terrain enflamme la compétition au Japon. Avec son pote Kanu, ils offrent aux Super Eagles le titre en dominant le Ghana en finale. Le jeune Wilson boucle l’exercice avec six buts au compteur. La suite ? L’homme au sourire ultra bright s’envole pour Lens où la galère commence pour lui.

5 – Florent Sinama-Pongolle (France, 2001)

Une machine à claquer des pions. C’est comme ça que l’on se prend à aimer Florent Sinama-Pongolle après le ras-de-marée de 2001. L’attaquant Havrais déglingue tout sur son passage. Il possède la vélocité de Nicolas Anelka et le sens du but de David Trézéguet. Outre le titre suprême et celui de meilleur joueur, le jeune Sinama trouve le temps de déflorer neuf fois les filets (dont deux triplés) et de signer un contrat avec Liverpool. Comme son cousin, et autre révélation du mondial, Anthony Le Tallec, les deux français ne résisteront pas à la folie d’Anfield. Dommage…

6 – Carlos Vela (Mexique, 2005)

Le Mexique U17 de l’édition 2005 était une machine à gagner. Juarez, Moreno, Dos Santos et Vela dans la même équipe, ça vous classe le niveau d’entrée. C’est d’ailleurs le natif de Cancun qui tire la couverture pour sa pomme. Meilleur buteur du tournoi, l’avant-centre formé au Chivas bénéficie de cette caisse de résonance pour s’envoler vers Arsenal. Là où sa carrière attend toujours de décoller après des prêts successifs à Salamanque, Osasuna et WBA.

7 – Anderson (Brésil, 2005)

Au Brésil, on n’a jamais vraiment été fan de la défense. Etre défenseur central ou milieu défensif chez les Auriverdes, c’est comme gardien de but dans une cour de récréation. Un poste réservé aux gros ou aux nuls. Sauf que le petit milieu de Gremio n’appartient à aucune des deux catégories. Son kiff, c’est de ratisser la gonfle. A 16 piges, il court déjà comme un chien pour se ruer dans les tibias adverses. Il gratte et relance. Toujours dans le bon tempo. Son pied gauche fait des merveilles et sur le pré, on ne voit que lui dans l’entrejeu brésilien qui perd en finale contre le Mexique. Porto renifle le bon coup et l’enroule dans la foulée avant de le refourguer à United moyennant 30 plaques deux ans plus tard.

8 – Momodou Ceesay (Gambie, 2005)

Avant de devenir le premier buteur de l’histoire de Zilina en Ligue des Champions, la grande perche du Gambie s’était déjà distinguée chez les « jeunes ». Même à 16 berges, sa dégaine de défenseur central de DHR ne faisait pas très « quotas ». Pourtant, l’avant-centre avait déjà tout compris au football moderne. Efficacité, jeu aérien, protection de balle et chiquette du pointard. Un vrai numéro 9.

9 – Youri Nikiforov (URSS, 1987)

Parce que Youri a joué à 16 ans avec un maillot CCCP. Parce que Youri savait déjà qu’il jouerait pour trois sélections différentes (URSS, CEI et Ukraine) et parce qu’en 1987, le Mondial des U17 était réservé aux U16. Ouais, pour tout ça, Nikiforov mérite le respect. Youri était un précurseur et a tout appris à Victor Onokpo. Pas pour rien qu’il finit meilleur scoreur de l’édition 87 – remportée par l’URSS – en jouant à un poste défensif. Beau gosse.

10 – Seydou Keita (Mali, 1997)

Le Mali de Keita se fait sortir en quart de l’édition 1997. Pour autant, le futur Barcelonais trouve le moyen de planter quatre buts et de se frayer un chemin direct vers le centre Salif Keita (son tonton). Milieu relayeur-créateur, le gaucher possède une certaine vista pour un minot. Déjà, son association avec Mahamadou Diarra détonne dans le milieu. Les deux mineurs sont déjà des cracks. Près de quinze ans plus tard, ils sont les rois du pétrole au pays.

Et aussi : Marco Etcheverry (Bolivie, 1987), Emmanuel Petit (France, 1987), Alessandro Del Piero (Italie, 1991), Juan-Sebastian Veron (Argentine, 1991) Ronaldinho (Brésil, 1997), DaMarcus Beasley (USA, 1999), Freddy Adu (USA, 2003), Marcelo (Brésil, 2005), Mario Götze (Allemagne, 2009)…

Après la trêve internationale, place au festin !

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