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  • Retraite internationale d'Alexandre Song

Top 10 : les départs à la retraite anticipés

Par Matthieu Rostac
Top 10 : les départs à la retraite anticipés

Après avoir appris sa non-sélection pour la CAN 2015, Alex Song a décidé de claquer la porte de la sélection camerounaise à seulement 27 ans. Une décision qui étonne autant que celle de Volker Finke de se passer d'un de ses meilleurs éléments. Ceci étant, ils sont plusieurs à avoir mis un terme à leur carrière internationale plus tôt que prévu. Comme dans une telenovela, il y est question de kidnapping, de coucheries, de rébellion et de cheveux longs.

Johan Cruijff (30 ans)

En 1977, bien qu’il soit au top de sa carrière, et après une campagne de qualification pour le Mondial 78 rondement menée, Johan Cruijff annonce sa retraite internationale à la surprise générale. À 30 ans. La raison invoquée ? Cruijff refuse de disputer une compétition qui se déroule dans un pays sous dictature militaire (l’Argentine de Videla). Trente ans plus tard, Cruijff déclarera à Catalunya Radio qu’en réalité, sa famille et lui avaient été victimes d’une tentative de kidnapping quelques mois auparavant à Barcelone. La famille ou les potes, faut choisir.

Éric Cantona (30 ans)

En théorie, Cantona avait décidé d’arrêter sa carrière en 1998, juste après la fin de son contrat à Manchester United et surtout, la Coupe du monde en France. Sauf que la Ligue des champions qu’il convoitait tant avec les Red Devils – et pour laquelle il a signé une clause libératoire en cas de victoire – tardait à venir. Quant à la bande à Jacquet, elle a décidé de se passer de lui pour jouer à domicile. Résultat : las du football professionnel, le rebelle se fait la belle en 1997 pour aller taper la balle sur les plages du monde entier. Hors format pour les règles du football, Cantona avait déjà annoncé la couleur en 1991 lorsqu’il jouait chez les Crocos nîmois : suspendu pour avoir traité la commission arbitrale « d’idiots » après une sanction, il avait à son tour sanctionné le foot en annonçant sa retraite. Avant de se raviser.

Johan Vonlanthen (23 ans)

Alors qu’il n’a que 18 ans, Vonlanthen pète le record établi par Wayne Rooney quelques jours plus tôt du plus jeune buteur de l’Euro en égalisant contre la France en poules de l’Euro 2004. Le Colombiano-Suisse restera cinq ans dans les rangs de la Nati, participant notamment à l’Euro 2008, avant de perdre doucement, mais sûrement son mojo. Trois ans plus tard, il annonce mettre un terme à sa carrière de footballeur à seulement 26 ans après une pige au bled, au club d’Itagüi. Même s’il revient sur sa décision l’année suivante, son compteur reste bloqué à 40 sélections pour 7 buts. Et pas sûr qu’il rouvre.

Pelé (30 ans)

À la suite d’un match amical contre la Yougoslavie en 1971, le Roi Pelé annonce prendre sa retraite internationale. Des flots de larmes alimentent alors la crue de l’Amazone, qui n’avait plus connu tel déluge depuis le Maracanazo de 1950. Mais rétrospectivement, ce départ à la retraite n’a rien d’étonnant. Si Edson Arantes da Nascimiento n’a que 30 ans, sa carrière, elle, en a quarante : 92 sélections avec la Seleção pour 77 buts marqués. Surtout, il repart avec trois Coupes du monde dans la besace. La définition exacte de « partir au sommet de sa carrière » .

Jérémy Toulalan (27 ans)

Pour la Toul’ plus que quiconque, il y a eu un avant et un après Knysna. Même s’il n’a été suspendu officiellement qu’un match par la FFF après avoir été l’un des leaders de la fronde des Bleus, notamment en ordonnant la rédaction de la lettre lue par Domenech, Toulalan n’est toujours pas revenu en équipe de France. Et ne reviendra sans doute jamais. Deschamps le dira « très marqué parce ce qui s’est passé en 2010. Certainement trop. » Peut-être le milieu défensif paie-t-il aussi le fait d’avoir été le seul des joueurs tricolores de 2010 à ne pas avoir rampé devant les instances du football français pour demander pardon. Si l’amour dure trois ans, la rancœur, elle, connaît plus grande longévité.

Fernando Redondo (30 ans)

Comme un signe, après qu’il a décidé de raccrocher les crampons en Albiceleste, Fernando Redondo voit un homonyme s’illustrer sous les couleurs argentines aux Jeux de Sydney en 2000. Et il est rameur… Sélectionné à 29 reprises, le milieu défensif du Real Madrid et du Milan AC a entretenu pendant sept ans – voire plus – des relations compliquées avec sa sélection. En 90, il refuse une convocation pour la Coupe du monde parce qu’il préfère terminer ses études de droit. Puis, de 94 à 98, il ne s’accommodera que peu avec la politique drastique de Passarella, qui veut notamment couper les cheveux de son effectif. Absent de la Coupe du monde 98, il honorera deux sélections sous Bielsa avant de se concentrer sur sa carrière en club. De tous les regrets qui naîtront de cette retraite anticipée, un seul est plus grand que les autres : pourquoi Garnier n’a jamais fait de Redondo son égérie ?

Samir Nasri (27 ans)

Celui qui aurait dû prendre le jeu de l’équipe de France à son compte ces dernières années a finalement décidé l’année dernière de mettre un terme à sa carrière internationale suite à sa non-sélection pour le Mondial brésilien. On pourrait parler autant d’ostracisme que de choix justifié, de propos injurieux comme de sanctions trop radicales envers le joueur de Manchester City. Le fait est que malgré tout ce qui s’est passé, Nasri lui-même a choisi de quitter la sélection plutôt que d’attendre indéfiniment qu’on le rappelle. Surtout, sa petite amie nous aura beaucoup fait rire sur Twitter.

Philipp Lahm (30 ans)

C’est ce qu’on appelle « faire une Pelé » . Du haut de son mètre soixante-dix et de ses trente ans, Philipp le bel quitte la Mannschaft sur le toit du monde après une victoire au Mondial brésilien. Encore une fois, aucun regret : 113 sélections et un brassard de capitaine qu’il lègue à Bastian Schweinsteiger. Lahm d’un champion.

Sebastian Diesler (26 ans)

La détresse faite football. Premier cas de dépression avérée dans le football moderne, le milieu allemand, promis à une grande carrière, ne supportera jamais la pression du sport, notamment lors de son passage au Bayern Munich où il doit prendre la succession de Michael Ballack. La faute à un genou récalcitrant qui lui permet seulement d’offrir des prestations en pointillé, en club comme en équipe nationale. Avec la Mannschaft, Diesler manquera toujours les grandes compétitions internationales, dont le Mondial 2006 à domicile. Fatigué par le foot business, il mettra quelques mois plus tard un terme à sa carrière de joueur.

Wayne Bridge (29 ans)

Y a-t-il un honneur plus fort que celui de représenter sa sélection ? Wayne Bridge dira sans conteste que oui. Alors que les tabloïds anglais révèlent les coucheries entre sa petite amie Vanessa Perroncel et son coéquipier John Terry, Bridge décide de quitter la sélection en raison d’une « position intenable et pouvant semer la discorde » . Mais le vrai cocu de l’histoire, c’est Capello. Le technicien, qui décide de déclasser Terry du titre de capitaine tout en le gardant dans le groupe, doit désormais se passer de son titulaire à gauche de la défense, suite à la blessure d’Ashley Cole. Quant à Bridge, il traînera par la suite son spleen de prêt en prêt (West Ham, Sunderland, Bright & Hove Albion) pour finir par échouer à Reading en Championship l’année dernière. Pas la méga-teuf pour Wayne.

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