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  • Ces clubs qui recrutent des Français

Top 10 : Les colonies françaises

Par Jules Rouhling, Romain Duchâteau et Grégory Blasco
Top 10 : Les colonies françaises

Chaque jour, un Frenchy de plus est annoncé à Newcastle. Yanga-Mbiwa doit débarquer ce mardi. Mais si Alan Pardew kiffe à mort la Ligue 1 et ne s'en cache pas, il n'est pas le premier. D'autres clubs n'ont juré à un moment que par le « made in France ». À tort ou à raison.

Naval: Quand les Français émigrent au Portugal

Figueira da Foz, Portugal, ses 62 000 habitants, son immense plage et ses Français. Entre 2007 et 2010, c’est l’invasion « dos Franceses » : Godemèche, Peiser, Baradji, Hauw, Gomis (celui de Nice), Lupède, Salin… débarquent. Le point d’orgue sera atteint durant la saison 2009-2010 quand sept Français côtoieront João et Bruno avec Victor Zvunka pour entraîneur. Bon, quand le club descendra en Liga Orangina (D2) en 2011, la plupart quitteront le navire. Naval navigue actuellement dans les profondeurs de la deuxième division. Mais la plage est toujours sympa.

Bienvenue à « Nouveau Château »

Il y a deux possibilités : soit Alan Pardew cherche le nouveau Ginola… Soit il aime une petite Française en cachette. Et comme on dit : l’amour rend aveugle. Un amour déclaré en 2009 avec la venue de… Fabrice Pancrate. Quelques buts maradonesques de Ben Arfa plus tard, c’est donc Mathieu Debuchy (Lille), Yanga M’Biwa (Montpellier) et Massadio Haïdara (Nancy) qui viennent de prendre l’Eurostar. Aujourd’hui, ils sont huit et peut-être neuf si Moussa Sissoko se décide à dire oui. Parmi les autres Magpies qui taffent au club, on retrouve aussi Marveaux, Ben Arfa, Obertan, Amalfitano et Cabaye.

Vidéo

La french touch de Chelsea

Quand Blues rime avec Bleus. Chelsea s’est habitué à recruter français depuis la fin des années 90. Et ça marche plutôt bien. Débarqué en 1996, Franck Lebœuf a ouvert la voie avant d’être suivi par Bernard Lambourde et le plus anonyme Laurent Charvet (11 matchs seulement). Si Didier Deschamps ne restera qu’une saison à Stamford Bridge (1999-2000), l’ère ouverte par Marcel Desailly en 1998 sera celle de tous les succès pour Chelsea. Gallas, Petit, Makelele, Florent Malouda et Nico Anelka (meilleur buteur de Premier League en 2009) s’impose rapidement comme des cadres du club très cher à Roman Abramovitch. Sans oublier les plus éphémères Lassana Diarra et Gaël Kakuta. Coïncidence ou non, depuis 1996, Chelsea a remporté 18 titres (sur 23 au total), dont trois Premier League et une Ligue des champions. Aujourd’hui, seul « Flo » Malouda fait acte de présence. Et encore, le Guyanais, marginalisé depuis le début de la saison, devrait bientôt être rayé de la rubrique « effectif » .

La Juventus et ses rois de France

La Juventus aime ses Français. Il faut dire que « le Roi » Michel Platini a déblayé le terrain en marquant l’histoire des Bianconero entre 1982 et 1987. Débarqué à Turin en 1994, Didier Deschamps ouvre la porte à un autre maestro : Zinedine Zidane. « Zizou » va mettre l’Italie à ses pieds durant cinq saisons. Si, en 2001, son départ pour Madrid laisse un vide, un autre Français prend rapidement la relève. Celui-là ne fait pas de roulette et n’est pas le plus élégant. « Le Roi David » Trezeguet, lui, préfère empiler les pions. Au point de devenir le meilleur buteur étranger de la Vieille Dame avec 171 buts. Classe. En défense, Lilian Thuram et Jonathan Zebina s’imposent également comme des éléments clés de la Juve des années 2000. La suite est moins glorieuse avec les passages foirés de Vieira et Boumsong, mais la piste « bleue » n’est pas abandonnée pour autant. La preuve avec Paul Pogba. Débarqué l’été dernier de Manchester, l’homme à la crête cartonne pas mal depuis son arrivée et commence (déjà) à se faire un nom. Avant de devenir le « Roi Paul » ?

La colonie furtive du Depor

Le Deportivo La Corogne a connu deux périodes de gloire dans son histoire : la première, au milieu des années 90 (le « Super Depor » ), la deuxième au début des années 2000 ( « l’Euro Depor » ). Les Français ont choisi la version « Super » pour découvrir la Galice. Quatre joueurs tricolores débarquent entre 1996 et 1999 : Michaël Madar, Corentin Martins, Stéphane Ziani et Jérôme Bonnissel. Excepté le dernier, qui passera trois saisons à La Corogne, tous connaissent un passage furtif. Décevant, Madar ne jouera qu’un an et demi en Galice. Malgré une première saison pleine (33 matchs, 13 buts), Martins rentrera en France au terme de sa première année en Espagne. Tout comme Stéphane Ziani, débarqué en 1998 et qui retournera à Bordeaux en 1999 malgré une belle saison du côté du Riazor. Autant dire que les Français n’ont pas marqué l’histoire du club. Ils auront au moins eu le mérite d’être là dans une belle période. Et c’est déjà pas mal, hein.

Parme remercie ses Français

Parme, ce n’est pas que du jambon et du parmesan de qualité. Le club alors propriété de Parmalat a, durant les nineties, joué les premiers rôles en Serie A. Sous l’égide de Carlo Ancelotti, les Gialloblù recrutent Pedros, Bravo et Thuram en 1996. Histoire de renouveler l’effectif après la Coupe de l’UEFA remportée une saison plus tôt. Suivent alors Boghossian, Dabo, Lamouchi, Micoud et Frey jusqu’en 2003. Résultat : une Coupe de l’UEFA en 1999, deux Coupes d’Italie et une Supercoupe d’Italie remportées. C’est ni plus ni moins que la période la plus faste du club. Aujourd’hui, les tricolores Babiany et Banalouane portent les couleurs parmesanes. Sale époque.

Dudelange, Vairelles et la ruche française

F91 Dudelange, un blaze à dormir debout dans un pays aussi stérile en matière de politique internationale que Chirac lorsqu’il parle foot : le Luxembourg. Le club amateur tyrannise le 46e championnat européen depuis 2000, mais c’est en 2012 que les Rouge et Jaune réaliseront ce qui reste à ce jour leur plus gros fait d’arme. Le 24 juillet, le Français Steinmetz inscrit un doublé face à Salzbourg qui permet au club du Grand-Duché d’atteindre le 3e tour préliminaire de la Ligue des champions. Du jamais vu au pays des frères Schleck. Malheureusement, les amateurs déjoueront ensuite face à Maribor, à un pas des barrages. Les Français ne sont pas pour rien dans la prospérité de Dude : rien que pour l’exercice 2012-2013, ils ne sont pas moins de 11 à trimer pour le F91. Mieux : en 2008-2009, 14 joueurs de l’Hexagone, dont Tony et Giovan Vairelles, mouilleront le maillot bicolore. Bon, vous pouvez avouer maintenant, les lascars, cette excursion c’était juste pour choper des clopes moins chères, hein ? Parce que le Luxembourg, quoi.

Wenger et ses french Gunners

Viré de l’AS Monaco en 1994, Arsène Wenger se dit qu’il va prendre un peu de bon temps. Le technicien alsacien rejoint la même année le club japonais de Nagoya. L’occasion pour lui d’ébaucher ce qu’il affectionne particulièrement, à savoir prospecter les talents français. Avec Franck Durix et Gérald Passi dans ses rangs, Wenger remporte deux trophées et s’ouvre les portes d’Arsenal deux années plus tard. C’est au club londonien qu’il met en œuvre toute l’étendue de sa politique. Depuis son avènement, vingt-cinq Français ont porté le maillot des Gunners. Un record. Le sommet de cette colonie tricolore reste la saison 2003-2004. Les « Invincibles » emmenés par Henry, Wiltord, Pirès et Vieira raflent le championnat sans perdre le moindre match. C’est aussi le dernier gagné par Wenger.

Les tocards de Doncaster

Pas mal d’anciens pensionnaires de Ligue 1 ont cru pouvoir se relancer à Doncaster. Une bien mauvaise idée, puisque le club anglais avait tout du mauvais plan. Lors de l’exercice 2011-2012, les Rovers comptent dans leurs rangs Chimbonda, Piquionne, Herold Goulon, Fabien Robert, Marc-Antoine Fortuné ou encore Plessis. Sans oublier les francophones Bamogo, Beye et, surtout, El Hadji-Diouf, alias le « meilleur joueur de football de toute l’histoire » . Bref, pas mal de tricards de la L1. Un recrutement néanmoins insuffisant, Doncaster descendant tout droit en League One (D3) à la fin de saison. La saison suivante, tout le monde prend la poudre d’escampette. Déserteurs.

Les poissards de l’Inter

Après avoir gagné une Coupe de l’UEFA en 1998, Massimo Moratti entend insuffler une nouvelle dynamique à son groupe. Le président nerazzurri se fait plaisir pendant l’été et enrôle pas moins de treize joueurs. Parmi les nouveaux venus, quatre Français qui rejoignent deux de leurs compatriotes déjà à l’Inter Milan, Youri Djorkaeff et Benoît Cauet. Cependant, les jeunes bambins Mikaël Silvestre, Zoumana Camara, Ousmane Dabo et Sébastien Frey ne connaissent pas la même réussite. Aucun d’entre eux ne réussit à bouleverser la hiérarchie mise en place et ils ne tardent pas à s’envoler vers d’autres horizons. Des expériences avortées qui n’empêchent pas d’autres tricolores de rallier la capitale de la Lombardie. Jusqu’en 2003, Blanc, Dalmat, Bréchet et Lamouchi débarquent et les résultats se barrent. Pas un seul trophée remporté depuis 1998. L’Inter aura moins eu le mérite de faire cohabiter Camara et Silvestre avec Ronaldo et Zamorano, ou encore Bréchet aux côtés de Zanetti et Recoba. Un bel acte de bienfaisance.

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