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  • CONCACAF – Ligue des Champions – Première journée

Tiens, revoilà la Ligue des Champions de la CONCACAF

Par Gabriel Cnudde
Tiens, revoilà la Ligue des Champions de la CONCACAF

Quelques mois après la dernière finale entre le Club América et l'Impact de Montréal, la Ligue des Champions de la CONCACAF fait son grand retour sur le continent nord-américain. Avec quatre et cinq équipes engagées, les Mexicains et les Américains partent une nouvelle fois favoris.

Alors que les Européens doivent encore patienter quelques semaines avant d’entendre retentir l’hymne magistral de Tony Britten, les joueurs et spectateurs de la zone CONCACAF, qui comprend l’Amérique du Nord, l’Amérique centrale et les Caraïbes, vont regoûter dès ce soir aux joies de la Ligue des Champions. Jusqu’en avril prochain, 24 équipes de treize pays différents vont donc s’affronter pour avoir la chance de soulever le prestigieux trophée et d’aller se frotter aux autres champions lors de la Coupe du Mondes des clubs de 2016. Une fois n’est pas coutume, la Major League Soccer est le championnat le plus représenté, avec cinq clubs (Real Salt Lake, LA Galaxy, Seattle Sounders, D.C. United et Vancouver Whitecaps), talonnée par le championnat mexicain et ses quatre représentants (Club América, Querétaro, Tigres et Santos Laguna). Et comme souvent, il faudra un petit miracle pour qu’un club d’une autre nationalité se retrouve en finale. D’autant que le tirage des poules a été plutôt favorable aux favoris, puisqu’aucun club américain n’affrontera de club mexicain lors de ce premier tour. Vous avez dit bizarre ?

Huit puissance trois

Le tirage de ces huit poules de trois équipes a donc été particulièrement favorable pour les franchises de la Major League Soccer. Pourquoi ? Car en plus d’éviter les machines de la Liga MX, les quatre franchises américaines et la franchise canadienne ont eu le luxe d’éviter les clubs costariciens. Le Los Angeles Galaxy semble avoir hérité du groupe le plus facile, puisqu’il affrontera le Central FC du championnat trinidadien et les Guatémaltèques du Communicaciones FC. Le Real Salt Lake part lui aussi grand favori de son groupe dans lequel il retrouve le CSD Municipal du Guatemala et le Santa Tecla FC du Salvador. Pour le D.C. United, très en forme cette saison, la tâche s’annonce aussi relativement facile face à l’Arabe Unido du Panama (qui avait toutefois éliminé D.C lors des phases de poule en 2013-2014) et au Montego Bay United FC de Jamaïque. Seulement voilà, cela fait des années qu’on promet aux franchises de MLS des parcours faciles et qu’elles finissent souvent par décevoir dès les premiers tours. La faute à un investissement en dilettante de clubs qui semblent n’en n’avoir qu’après leur championnat. Pour que quatre franchises américaines atteignent le prochain tour, il faudra peut-être décréter l’union nationale.

Quatre franchises, et pas cinq, puisque les Vancouver Whitecaps et les Seattle Sounders se retrouvent ensemble dans le groupe F avec les Honduriens du CD Olimpia, qui s’étaient payés les Portland Timbers lors des poules de la précédente édition. Pour les clubs mexicains, dont les Tigres d’André-Pierre Gignac, les phases de poules ne devraient pas non plus poser trop de problèmes. Elles n’en n’ont d’ailleurs jamais vraiment posé depuis 2008 et la mise en place de la nouvelle version de la compétition. Alors, cette année encore, ce sont bien les Mexicains qui devraient faire la loi en Ligue des Champions. Et comme ce fut le cas à cinq reprises sur les sept dernières éditions, il y a des chances que deux clubs du Mexique se retrouvent en finale. À moins qu’une autre équipe ne vienne jouer les trouble-fête, à la manière de l’Impact Montréal l’année passée, qui avait créé la surprise en se hissant en finale. Là où vraiment personne ne les attendait.

Victoire : mode d’emploi

Pour espérer faire un nouveau pied de nez aux pronostics, les clubs de la Major League Soccer vont devoir s’inspirer du parcours des Canadiens. Et la ligue aussi, d’ailleurs. Car pour aller aussi loin, l’Impact avait pu compter sur un calendrier aménagé par la MLS, sans lequel elle n’aurait sans doute pas pu se préparer au mieux, notamment lors des phases finales (suivant les phases de poules). Selon Frank Klopas, head coach à l’Impact, les franchises devraient également faire des efforts financiers pour motiver les joueurs. « Ces joueurs, ils ne gagnent pas des millions comme ceux de l’América, par exemple. Instaurez des vrais bonus pour que les gars se sentent concernés et se concentrent plus. Si on fait ça, je sais que chaque année les clubs de MLS atteindront les sommets » , préconisait-il sur le site officiel de la ligue. Pour Nigel Reo-Coker, joueur de l’Impact, le problème est tout autre : « Il ne faut pas se mentir, la MLS est encore en phase de croissance. Cela fait déjà longtemps que la MLS existe, mais il y a une différence avec les autres pays. Chez eux, le football n’est pas qu’un sport, c’est un mode de vie. Quand on aura réussi à insuffler cette passion chez nous, la qualité viendra d’elle même. »

D’un point de vue purement footballistique, les franchises américaines doivent savoir adapter leur jeu à des adversaires souvent bien plus habiles techniquement et plus entreprenants offensivement. « On doit absolument progresser balle au pied. On ne garde pas assez le ballon et on le paye cash. Techniquement, ils sont largement au dessus. Et ça se ressent, ça fait la différence dans la construction et la finition des actions » , analysait justement Patrice Bernier, l’international canadien sur le site officiel de la MLS. Prêtes ou pas, les franchises américaines retrouvent dès ce soir les ambiances de folie des stades guatémaltèques, trinidadiens et autres. Et ce soir, c’est le Real Salt Lake qui ouvre le bal avec un déplacement sur le terrain du CSD Municipal. Et si vous avez besoin d’une seule raison pour regarder ce match, pensez aux dreads de Kyle Beckerman.

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Par Gabriel Cnudde

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