- La rubrique du mercredi
Surnom du jour
The non-flying Dutchman
« J’ai toujours dit que Dennis Bergkamp restera le meilleur coéquipier que je n’ai jamais eu. C’est un modèle de buteur » , « De l’intelligence et de la classe. La classe est toujours liée à ce que vous savez faire avec un ballon mais l’intelligence vous fait utiliser la technique de la meilleure façon possible. Avec Bergkamp il y a toujours une tête et un cerveau. Et sa technique lui permet de réaliser ce qu’il voit et ce qu’il décide de faire » . Les auteurs de ce florilège d’éloges ne sont autres que Thierry Henry et Arsène Wenger.
En creusant un peu on pourrait trouver d’autres compliments adressés à l’attaquant hollandais ; pourtant c’est une phobie qui est à l’origine de son surnom. Lors du voyage de sa sélection pour se rendre aux Etats-Unis afin de disputer la Coupe du Monde 1994, une fausse alerte à la bombe est déclarée dans l’avion. Ayant en tête la tragédie du vol Surinam Airways Flight 764, parti d’Amsterdam et qui s’est écrasé à Paramaribo, coûtant la vie à 176 des 187 personnes présentes à bord, Bergkamp prend la décision de ne plus jamais monter dans un coucou, quitte à rater les matchs à l’extérieur de son équipe. Ou alors à partir quelques jours avant.
Ainsi il est désormais affublé du surnom de « The non-flying Deutchman » (le Hollandais qui ne vole pas, en français dans le texte). Mais les amateurs de “Pirates des Caraïbes” et/ou historiens y verront une référence avec l’Hollandais volant, célèbre navire fantôme du milieu du XIXème siècle, ayant subi une seconde jeunesse grâce à la saga.
Sacré Jack Sparrow.
NB