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« Sur Facebook, c’est notre anniversaire tous les jours »

Propos recueillis par Alexandre Pauwels
«<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Sur Facebook, c’est notre anniversaire tous les jours<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

A 30 ans, Tony Kociszewski en prend plein les yeux. Dimanche, le latéral d’Arras, petit club de CFA 2, jouera le PSG, et croisera certaines des plus grandes stars du ballon rond. En attendant, il savoure cette soudaine notoriété, les interviews par dizaine, les caméras. Conscient que tout peut finir lundi, il décrit « la folie ».

Arras, une équipe de Coupe. Cela fait cinq ans que le club atteint toujours, au minimum, le 7e tour de Coupe de France…Oui, et c’est notre troisième année d’affilée au 8e tour de la Coupe de France. Personnellement, j’avais déjà disputé un 32e avec Avion, face à Lille en 2007. Cabaye, Debuchy, Kluivert, Bastos… C’était déjà pas mal. C’était un match particulier pour moi, à Bollaert, le stade du club où j’ai été formé, le stade que je voyais de ma fenêtre quand j’étais gosse… C’était le summum pour moi. On a bien résisté, on perdait qu’1-0 à la mi-temps, puis on perd finalement 3-0 avec des buts en toute fin de match. Mais c’est un super souvenir pour moi.

Comment t’étais-tu préparé à ce match à l’époque ?C’était beaucoup plus calme que la préparation du PSG (rires). On était resté entre nous, on n’était pas trop sollicités, à part par les journalistes de la région, mais sinon, on n’avait pas changé nos habitudes. Là, c’est la folie.

Décris-la nous, cette folie.Bah, cette semaine, il y avait plus de vingt journalistes aux entraînements, M6 est venu un après-midi pour faire un reportage sur moi… J’ai déjà été sollicité par Le Parisien, BFM TV, TF1, j’ai été invité à Luis Attaque… Ça nous fait plein de souvenirs, c’est super. Pour mes 30 ans, ma femme m’avait offert un livre avec tous les articles à mon sujet dans la presse locale. Mais là… On va le terminer cet album (rires). Et puis, sur Facebook, c’est notre anniversaire tous les jours.

Et qu’est-ce qu’on te dit, au travail ?Je suis préparateur de kit en voiture société. Et au boulot, mes collègues m’appelaient la vedette. Ils me disaient : « Ça y est, tu passes à la télé, t’es une vedette » , ou des « Alors Ibrahimović, t’as pas peur ? » Mon directeur commercial aussi est venu me voir en me disant : « Je fais comment, je continue à te tutoyer ou je te vouvoie, maintenant que tu es devenu une star ? » Je lui ai dit qu’il devrait me vouvoyer seulement après le 6 janvier, quand on aura éliminé le PSG.

Vous avez su que vous joueriez le PSG le 10 décembre dernier. Ça n’a pas dû être évident de préparer vos matchs en championnat, tout en sachant que le PSG se profilait…C’est clair. Il nous restait logiquement deux matchs de championnat, un a été reporté, mais l’autre, on le jouait face à Wasquehal. C’est drôle, parce que, quand on a vu les joueurs de l’équipe, ils ne nous parlaient pas du tout de ce match. Mais dans le tunnel, avant de rentrer sur le terrain, ils ont commencé à nous dire : « Alors les gars, on joue le PSG ? » , « Ce serait con de se blesser ou d’être suspendu… » On est resté dans notre bulle, puis à la mi-temps, on gagnait déjà 3-0. On leur a donc dit à ce moment-là : « Voyez les gars, on joue le PSG, on est sur un nuage. »

Vous êtes dans quel état d’esprit, là, de suite ? Un mélange de peur et d’impatience ?Peur, non. Nous, on n’a rien à perdre. Mais de l’impatience, oui. Le PSG stratosphérique, 12 000 personnes dans un stade comble, les caméras… Entre nous, dans le vestiaire, on ne parle que de ça. Le coach nous le dit souvent, « les gars, concentrez-vous sur la séance » . Mais y a tellement de monde autour, qu’on ne peut pas faire abstraction.

Zlatan sera préservé. Quelque part, c’est un peu une déception, non ?Dans un sens, tant mieux pour nous. Mais bon, c’est vrai qu’on aurait bien aimé le côtoyer. Après, il y a Gameiro, Lavezzi… C’est quand même énorme. Mais dès l’annonce du tirage, on se doutait un peu qu’Ancelotti ferait tourner un minimum. Même si nous, on veut jouer les internationaux (rires).

Comme le dit si bien Zlatan : « Je ne connais pas la Ligue 1, mais la Ligue 1 me connaît. » Votre avantage, c’est peut-être de connaître votre adversaire.
C’est clair. Nous, on connaît le PSG, mais le PSG ne nous connaît pas.

Et tu voudrais le maillot de qui, à la fin du match ?Moi, je suis un grand fan du Milan AC. Alors Thiago Silva, Ancelotti… Je pense que je prendrai un maillot du Milan dans le sac, et j’espère qu’ils me le signeront. Après, on aimerait tous récupérer des maillots du match. Et si on peut prendre quelques photos et autographes… Pas forcément pour nous, mais pour les gens qui nous l’ont demandé. Et y en a un paquet. Je me souviens que quand on avait joué Lille, on avait été invité dans les vestiaires à la fin du match, ils nous avaient filé shorts, maillots, chaussettes… C’était sympa.

David Pereira da Costa, le dix de cœur du RC Lens

Propos recueillis par Alexandre Pauwels

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