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Sorrentino : «Le Chievo est une petite famille»

Par Swann Borsellino
Sorrentino : «Le Chievo est une petite famille»

Dernier rempart de la solide défense du Chievo Vérone, Stefano Sorrentino, ancien du Torino, se confie avant ce qu’il considère toujours comme un derby face à la Juventus, ce soir. Rencontre avec un ardent défenseur de Gianluigi Buffon.

Comment définirais-tu le Chievo Vérone ?
Je le définirais comme une petite équipe de quartier qui, à force de travailler et de se battre, parvient à embêter les grosses équipes. Nous sommes une petite famille. Une belle famille.

On parle souvent de vous comme une équipe assez défensive…
Oui, un peu, c’est vrai. Cela rejoint ce que je te disais avant. De par notre statut de petite équipe qui se bat, nous nous concentrons d’abord sur le fait de ne pas prendre de but. Une fois que cette rigueur défensive est acquise, alors avec notre jeu en contre, nous pouvons réussir à gagner. Nous sommes des battants.

Quels sont vos objectifs pour cette deuxième partie de saison ?
Le maintien. Honnêtement, le vrai objectif que tu peux avoir quand tu goûtes à la Serie A, c’est de s’offrir une nouvelle saison dans ce championnat. Après, il ne faut pas mentir non plus. Prends l’année dernière, nous avons fait ce que je considère être une bonne saison (ils ont fini onzième, ndlr) et l’objectif est de toujours grandir un peu plus, saison après saison. Alors si nous avons l’occasion de faire mieux, nous ne nous priverons pas.

Il y a quelques joueurs français dans ton équipe. Ils se sont bien fondus dans le décor ?
Oui, ils se sont bien adaptés. Tu sais, changer de pays, de championnat, de mode de vie et même parfois, de poste, ce n’est pas facile. Eux, ils se sont vide fondus dans le moule de l’équipe et ils font de gros efforts pour apprendre la langue. Quand tu te mets toi même dans ces bonnes conditions, alors, tu es prêt à prouver ta valeur sur le terrain comme eux le font aujourd’hui.

Peux-tu me dire un mot sur Sergio Pellissier, un joueur que l’on pourrait qualifier de sous-coté ?
C’est notre buteur, le joueur le plus important de notre effectif. A force de faire de telles prestations, toutes les grandes équipes sont venues pour l’acheter. Il aurait pu partir, mais aujourd’hui, il est toujours là. Ca fait de lui un personnage historique du club.

Tu as longtemps joué au Torino, jouer la Juventus doit être quelque chose de particulier pour toi…
Evidemment, c’est un derby ! Ce match, c’est beaucoup d’émotions pour moi, car Turin, c’est la ville où j’ai grandi, en tant qu’homme et en tant que footballeur. Y retourner ce soir, c’est vraiment émouvant. J’espère que ce sera une belle fête pour nous et que nous allons réussir à tirer notre épingle du jeu.

Même après toutes ces années loin de Turin, ça reste un derby pour toi ?

C’est clair ! Quand tu as joué au Torino, c’est comme ça. Même quelques années après, ça reste un derby.

Quelle est l’équipe qui t’a le plus impressionné depuis le début de la saison ?
Oui, le Milan A.C, sans hésiter. Nous perdions déjà 4 à 0 après un peu plus de quarante minutes… Cela étant, je dirais que la Juventus m’a aussi impressionné, même si nous avons obtenu le match nul lors du match aller (0-0). Ils avaient très bien joué. Mais quand même, le Milan m’a laissé une impression plus forte.

Que penses-tu de « l’affaire Buffon » et de ses déclarations après le but non-accordé à Sulley Muntari ?
Je pense qu’il a bien fait de dire ce qu’il a dit, et qu’il a bien fait de faire ce qu’il a fait. Je n’ai vraiment pas compris pourquoi il y a eu une telle polémique à son sujet. Primo, quand tu joues, que tu es dans le feu de l’action, il n’est jamais simple de voir si la balle est entrée, ou non. Secondo, je n’ai jamais vu un attaquant qui a simulé et gagné un pénalty dire à l’arbitre « Monsieur, il n’y a pas pénalty. » Gianluigi Buffon a dit exactement ce que j’aurais dit. Dans cette affaire, je suis clairement de son côté.

Tu penses que la Juventus va accrocher le Scudetto ?
Ca, je ne peux pas encore l’affirmer. La seule chose qui est sûre, c’est qu’ils seront au coude à coude avec le Milan A.C jusqu’à la fin de la saison. Jusqu’à la dernière journée.

Tu as passé quelques saisons à l’étranger, notamment à l’AEK Athènes, quels souvenirs gardes-tu de ces expériences ?
En Grèce, j’ai joué dans un très bon championnat. J’ai eu la chance de disputer la Coupe de l’UEFA et la Ligue des Champions. C’était une expérience fabuleuse. Je suis content d’avoir fait partie de cette équipe, vraiment. En Espagne, j’ai joué dans une petite équipe, le Recreativo Huelva. Nous luttions à chaque journée, mais j’ai découvert le championnat espagnol, qui est extrêmement difficile. J’aime ces expériences. Le fait de voyager, de rencontrer des personnes nouvelles, de découvrir des cultures nouvelles, ça te fait vraiment grandir en tant qu’homme. J’ai apprécié chaque instant passé là-bas.

De nombreux observateurs disent, et cela n’engage qu’eux, que le football italien est mort. Qu’as-tu à leur répondre ?
Mort ? Le football italien ? Ils n’ont qu’à regarder les matchs le week-end et en Ligue des Champions, ils verront que le football italien est loin d’être mort. Les gens peuvent dire ce qu’ils veulent, s’ils disent ça, c’est parce qu’ils ne regardent pas la télé. Après, c’est vrai que les championnats anglais, espagnols, allemands et français sont de bons championnats, mais de la à dire que le football italien est sur la mauvaise pente…

Après la trêve internationale, place au festin !

Par Swann Borsellino

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