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  • Sampdoria/Inter (0-2)

Sneijder en sauveur

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Sneijder en sauveur

Comme la semaine dernière, l'Inter avait l'occasion de faire sentir sa présence menaçante sur le Milan AC et Naples. Comme la semaine dernière, l'Inter l'a emporté sans la manière. Suffisant pour rester dans la course à sa propre succession.

L’Inter peut plaider coupable. Car, dans la tragique dégringolade de la Sampdoria, le club nerazzurro occupe un indéniable rôle de co-responsable. Si, dans la capitale ligure, la préférence des recruteurs du quintuple champion d’Italie en titre va en règle générale au Genoa (Milito, Motta, Kharja, Ranocchia), lors de leur dernier voyage, les chasseurs de tête nerazzurri en ont aussi profité pour arracher Giampaolo Pazzini pour 12 millions d’euros, et flinguer ainsi l’attaque de la Samp’, déjà amputée d’Antonio Cassano. Depuis le départ de l’ex de la Fiorentina, les hommes de Domenico Di Carlo sont restés muets cinq fois en six matches, et ont perdu à quatre reprises. Le club, longtemps en embuscade pour accrocher une place européenne, doit désormais regarder dans son dos, vers une zone de relégation dont il pourrait dangereusement se rapprocher s’il poursuivait sur ce rythme. Attention danger.

Entre une équipe menacée et une autre dans l’obligation de l’emporter mais épuisée par l’enchaînement des matches et diminuée par les absences de Cambiasso, Samuel, Milito (forfaits), ainsi que par la suspension de Maicon, il fallait s’attendre à une lutte âpre et un peu anarchique. C’est justement ce triste spectacle qu’ont proposé les acteurs de la dernière séance dominicale du campeonato. A l’exception d’une frappe sur le poteau de Poli (42e), la première période fut ponctuée de rares et timides. Obligé de composer avec une infirmerie hyperactive et un calendrier d’homme pressé, Leonardo se voit contraint de bricoler tous les trois jours. Après avoir testé Pandev en neuf et demi contre Cagliari et avoir fait évoluer Eto’o seul en pointe en Ligue des champions, le coach brésilien retrouvait toutefois quelques certitudes offensives, avec Sneijder en meneur, et le duo Pazzini-Eto’o aux avant-postes. Mais si l’ex de la Samp’ a rendu de grands services à ses nouvelles couleurs depuis sa récente arrivée (quatre buts en six matches), il est notoire qu’il marque le pas depuis dix jours, manifestement à cours de jus.

Derrière, le petit nouveau Nagotomo était délocalisé à droite, pour pallier -avec brio- l’absence de Maicon. Zanetti, Stankovic et Kharja étaient, eux, chargés de récupérer et relancer (Motta se reposant sur le banc). Face à un 3-5-1-1 plus conservateur qu’aventureux, l’Inter nécessitait le renfort de ses latéraux pour porter le danger, mais attaquait trop souvent à quatre (Kharja venant en renfort à gauche) contre huit. Avec un secteur offensif en manque d’automatismes, les Nerazzurri étaient condamnés à l’exploit personnel ou à attendre une erreur d’inattention adverse. La foudre frappera la pelouse à la 73e minute, d’un exceptionnel coup-franc parfaitement enroulé des 25 mètres par Wesley Sneijder. Dix minutes plus tôt, Leonardo avait fait passer son onze en 4-3-3 en misant sur Pandev et en retirant Kharja.

Côté Samp’, l’on pouvait seulement présumer s’être créé la première occasion de la seconde période : lancé dans l’axe, Maccarone était poursuivi par le miraculé Ranocchia -trois jours de convalescence plutôt que trois semaines- mais butait finalement sur Julio César (62e). Ce sera à peu près tout, malgré les entrées de Biabiany (77e) et de Macheda (88e). Avec des espaces qui s’élargissaient après l’ouverture du score de Sneijder, Eto’o se créait quelques occasions, et le Hollandais était tout près de doubler la mise d’un coup-franc excentré qu’il envoya s’écraser sur le poteau (80e). Dans la dernière minute, le Camerounais doublait la mise après un beau travail dans la surface pour donner des allures confortables au succès nerazzurro. Pas suffisant toutefois pour relever ce triste baisser de rideau d’un dimanche fou, entre avalanche de buts (Palerme/Udinese), remontées express (Roma/Parme) et orgie de cartons (Catane/Genoa).

JO : l’important n’est ni de gagner ni de participer

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