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Séville/Grenade : le duel des villes où il fait bon vivre

Par Robin Delorme
Séville/Grenade : le duel des villes où il fait bon vivre

Distantes de plus de 250 kilomètres, les deux villes andalouses ne connaissent pas un derby à proprement parler. Sans antagonisme sportif, Séville et Grenade se disputent pourtant le titre de ville « où il fait bon vivre ». État des lieux emprunt de témoignages.

Le cadre de vie : avantage Grenade

Plus qu’une région, Séville et Grenade partagent le goût des belles choses. « La ville est magnifique. J’ai découvert plein de belles choses, de beaux bâtiments dans le centre ville » , raconte Timothée Kolodziejczak, Palanganas depuis cet été. Dans des termes plus touristiques, la capitale andalouse offre des monuments à l’élégance rare. L’Alcazar, le parc de Maria Luisa, la Plaza de España – rendue fameuse par l’épisode 1 de Star Wars -, ou encore la cathédrale Notre-Dame du Siège sont autant de bonnes raisons de déambuler dans les rues sévillanes. Toutefois, si Grenade se démarque de toutes ses voisines, c’est grâce à l’un des joyaux de l’Espagne : l’Ahlambra. Pour faire bref, l’acropole médiévale la plus majestueuse du bassin méditerranéen mêle architecture islamique et chrétienne. Un bijou. « Le cadre de vie est juste exceptionnel ! Je ne manque de rien ici, il y a beaucoup de choses à voir. Je suis à 20 kilomètres de la mer, j’ai la montagne en face de moi… » , évoquait Brahimi lors de son passage grenadin. Un Algérien qui a donc choisi le plus beau cadre de vie offert par l’Andalousie, Grenade l’emportant d’un iota devant Séville.

Le climat : avantage Séville

Dans l’imaginaire espagnol, Séville – tout comme Cordoue – représente la fournaise nationale. « L’été, c’est caniculaire, témoignait Damien Perquis, alors joueur du Betis Séville. Je préfère limite cette période hivernale que la saison estivale… Lorsque je suis arrivé fin août, j’ai fait mon premier entraînement sous 47 degrés. Il était 17 heures. » Pour les amoureux des températures élevées, Séville est un paradis. Un paradis qui s’est accoutumé à son climat, et qui a donc réglé sa vie sociale sous ce joug. La fameuse sieste y est presque une obligation tant les après-midi estivaux sont torrides, et les repas du soir se prennent à minuit passée. À 250 kilomètres plus à l’est, Grenade offre un climat un poil plus tempéré. Normal, à presque 750 mètres d’altitude, la Ciudad de la Alhambra – son surnom espagnol – compte quelques bols d’air frais grâce aux montagnes qui l’entourent. Si la chaleur est votre dada, mieux vaut donc prendre la direction de la capitale andalouse. Seul hic, et de taille, les plages les plus proches se trouvent à Huelva, à une heure de route. Les habitants de Grenade, eux, n’ont qu’une petite vingtaine de kilomètres à faire pour atteindre la côte.

Le stade : avantage Séville

Se rendre dans le quartier de Nervion assure un certain spectacle. Planté en plein milieu de centres commerciaux et de bureaux, le Sánchez-Pizjuán attire tous les aficionados sevillistas. La fresque en l’honneur des plus de cent ans d’existence du club trône fièrement sur sa façade et rappelle que l’enceinte des Palanganas reste avant tout « un stade à l’ancienne » , comme le décrit Grzegorz Krychowiak : « Les supporters ont une relation passionnelle avec lui. Il y a énormément de gens qui viennent à pied au stade, il est situé en plein centre ville. Cela tisse un vrai lien entre le sport et la vie sociale de la ville » . Bâti dans les années 50, son histoire, ses 50 000 strapontins et ses souvenirs sont à l’opposé du stade de Grenade. Le Nuevo Los Cármenes, construit en 1995, a même connu un baptême sans l’équipe locale… Le Real Madrid, et sa cote de popularité non négligeable en Andalousie, étaient alors venu affronter le Bayer Leverkusen. Même si Brahimi avouait « voir des centaines de grand-mères chaque week-end dans les tribunes » , le Sánchez-Pizjuán n’a que peu d’égal dans la région, et plus largement dans le Royaume. Large victoire sévillane, donc.

La gastronomie : avantage Grenade

Si une région ne donne pas dans l’attrape-touriste avec ses tapas, c’est bien l’Andalousie. À l’instar de nombreuses autres communautés, ses bars et autres tavernes offrent ces amuse-bouches avec bonté, et donc gratuité. Une tradition qui vaut la réputation joviale et traître – après quelques tournées – des terrasses d’Hispalis, l’appellation historique de la ville. « L’une des rares choses à laquelle il faut faire attention, c’est la bouffe, prévient Damien Perquis, aujourd’hui au Canada. Le jamon, le queso, c’est traître parce que c’est tellement bon qu’on ne peut pas refuser. » Bonne et grasse, cette gastronomie est pourtant contrée par celle de sa voisine de Grenade. Situé juste en face de l’Alhambra, le quartier de l’Albaicin, perché sur une colline, offre un choix rare et exquis de restaurants. De nombreuses cuisines différentes s’y retrouvent et font le bonheur des papilles gustatives des touristes. Son nom, descendant de l’arabe « les misérables » , rappelle que de nombreux restaurants aux spécialités maghrébines proposent les meilleurs couscous et tajines d’Espagne. Un régal qui permet à Grenade d’égaler Séville au jeu de la meilleure ville pour footeux outre-Pyrénées.

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