- Coupe de France – Fréjus-Saint-Raphaël/Ajaccio
Sammaritano : « Les premiers tours sont des pièges »
Après avoir passé les fêtes sur le continent, Frédéric Sammaritano est rentré à Ajaccio pour attaquer la deuxième partie de saison. Lanterne rouge de L1, les Corses se remettent en jambes contre Fréjus-Saint-Raphaël, en 32es de finale de la Coupe de France, samedi à 20h. Autrement dit, une équipe que l’ancien Auxerrois connaît très vaguement. Et c’est bien ce qui l’inquiète.
Tu as passé de bonnes fêtes ?Oui, ça a été. J’ai fait ça en famille, un peu du côté de ma femme. A Vannes et du côté de Chalon-sur-Saône.
Le Père Noël a été généreux ?Oui, un peu. C’est surtout mon fils qui a été gâté. Moi j’ai eu un peu de vêtements et des chocolats.
Ajaccio reprend contre Fréjus ce samedi. Vu votre situation en championnat, la Coupe de France est-elle vraiment un objectif ?Honnêtement, on ne l’a pas encore défini clairement. C’est vrai que c’est une compétition que les joueurs aiment bien mais dans la situation où l’on est, la priorité reste le maintien. On sait que les premiers tours sont des pièges, mais si on arrive à les passer, pourquoi ne pas faire une belle aventure en Coupe.
Comment prépare-t-on un match contre une équipe qu’on ne connaît pas ?C’est un petit peu plus difficile de faire de la vidéo sur une équipe comme Fréjus, mais il y a quand même un petit travail de fait du côté du staff. On ne veut surtout pas prendre ce match à la légère. On ne peut pas se le permettre. Surtout que même contre des CFA ou CFA2 on sait que c’est un match piège, alors contre une équipe de National ça va être un rendez-vous compliqué.
Donc pour toi Fréjus, c’est la grande inconnue ?J’ai un ami qui joue là-bas, Laurent Macquet, avec qui j’ai joué à Vannes. Mais on n’en a pas discuté ensemble. Je sais qu’ils ont des joueurs de qualité, avec des attaquants qui ont joué à un plus haut niveau. Donc on ne sous-estime pas cette équipe. On sait que ça va être difficile mais on y va avec de l’ambition.
« J’étais au Stade de France pour Nantes-Calais »
La motivation n’est pas plus dure à trouver quand tu joues contre des joueurs que tu ne connais pas ?Non, pas pour moi. Ce n’est pas un match amical non plus. La Coupe de France, c’est quand même une très belle compétition et ça peut être un bon test. Ça va être un bon match de préparation avant la réception d’Auxerre.
Justement, Auxerre a joué un amical contre Fréjus cette semaine. Tu as pu avoir quelques infos par tes anciens coéquipiers ?Honnêtement, non. Je sais qu’ils ont gagné 2-1, mais je n’ai pas pris de nouvelles par rapport à ce match-là. De toute façon, je ne pense pas que l’on puisse se fier à ce résultat.
L’année dernière, Auxerre s’était fait sortir par une CFA2 (2-1 à Wasquehal) en 32es de finale. Quels souvenirs tu en gardes ?J’en ai gardé un goût amer. C’était un petit peu ridicule qu’une équipe qui jouait la Ligue des Champions se soit fait éliminer par Wasquehal. Ce n’était pas très glorieux. On avait eu les occasions de tuer le match, on ne l’avait pas fait et ils se sont accrochés et on fini par nous battre à la loyale.
Tu as joué une finale de Coupe de la Ligue avec Vannes, en 2009. Ça te tarde de retourner au Stade de France ?Ah oui ! C’était déjà exceptionnel de jouer une finale de Coupe de la Ligue avec Vannes, alors une finale de Coupe de France, ça doit être quelque chose de grand. Mais il y a encore beaucoup de chemin pour y parvenir. Les matchs les plus difficiles sont les premiers tours et il faut s’en sortir.
Tu es passé par le centre de formation de Nantes. Tu te rappelles des exploits des Canaris en Coupe de France ?Je me rappelle de la finale de Coupe de la Ligue perdue contre Sochaux (1-1, 4 tab 5, en 2003) et aussi de la finale de Coupe de France gagnée contre Calais (2-1, en 2000), qui n’avait pourtant pas démérité. D’ailleurs, j’étais au Stade de France pour ce match, mais je n’étais pas encore à Nantes, j’étais à Vannes.
Propos recueillis par Alexandre Alain